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MOINS de BIENS PLUS de LIENS

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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


Gilets jaunes. Plus de 89 000 forces de l’ordre mobilisées samedi en France + Une quinzaine d’engins blindés de la Gendarmerie seront déployés

Publié par Brujitafr sur 7 Décembre 2018, 05:16am

Catégories : #ACTUALITES, #POLITIQUE

Le gouvernement va déployer 89 000 policiers et membres des forces de l’ordre en France samedi, dont 8 000 à Paris, pour la quatrième grande journée de manifestations des Gilets jaunes, a annoncé le Premier ministre Édouard Philippe au 20 h de TF1.
 
Une « douzaine de véhicules blindés » à roues de la gendarmerie (VBRG) sera par ailleurs utilisée à Paris, a ajouté le chef du gouvernement, évoquant un dispositif « exceptionnel ». Environ 65 000 membres des forces de l’ordre, dont 5 000 à Paris, avaient été déployés samedi dernier lors d’une journée marquée par des scènes d’émeute, notamment dans la capitale.
 
Le chef du gouvernement a renouvelé ce jeudi après-midi, au Sénat, l’appel aux Gilets jaunes à ne pas se rendre à Paris pour manifester, non pas pour « leur interdire de s’exprimer », mais pour « éviter qu’ils soient pris au piège que leur tendent les casseurs », alors que l’exécutif affiche ses inquiétudes sur le risque de très grandes violences pour cet « acte IV ».
 
« Faire preuve de la plus grande fermeté »
 
« Pour y faire face, le gouvernement va mobiliser des moyens exceptionnels qui s’ajouteront aux 65 000 forces de sécurité qui seront déployées dans toute la France », a déclaré le Premier ministre devant les sénateurs, sans détailler ces moyens. « Nous continuerons à faire preuve de la plus grande fermeté. Nous nous battrons contre la haine et contre la violence », a-t-il affirmé.
 
Le Premier ministre a également « salué tous ceux qui ont lancé ou relayé » des appels au calme, appelant à ce que « la République ait le dernier mot ».
 
Une « très grande violence » redoutée par l’Élysée
 
À l’avant-veille de « l’acte IV » de la mobilisation des Gilets jaunes, le ministère de l’Intérieur met la dernière main à la stratégie du maintien de l’ordre qui sera mis en place pour ce samedi sous très haute tension.
 
La violence qui est montée crescendo chaque week-end depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes, à Paris mais aussi ailleurs en France, comme l’illustre l’incendie de la préfecture du Puy-en-Velay, n’invite guère à l’optimisme. L’Élysée a dit redouter une « très grande violence ».
 
Selon plusieurs sources sécuritaires, la quasi-totalité des unités de CRS et d’escadrons de gendarmerie devrait être mobilisée pour assurer le maintien de l’ordre dans le pays, samedi.
 
 
Réclamées par les syndicats policiers, d’autres solutions sont sur la table comme le recours à des véhicules blindés de la gendarmerie ou la présence de militaires pour renforcer la garde statique des institutions.
 
Source:
 

Une quinzaine d’engins blindés

de la Gendarmerie seront déployés

samedi

Gilets jaunes. Plus de 89 000 forces de l’ordre mobilisées samedi en France + Une quinzaine d’engins blindés de la Gendarmerie seront déployés
INFO L’ESSOR – Une quinzaine de véhicules blindés à roues de la Gendarmerie (VBRG) vont être déployés à Paris et en région parisienne ce samedi 8 décembre, vient d’apprendre à L’Essor un haut responsable du ministère de l’Intérieur. L’engagement de ces engins blindés est conditionné à une réquisition du Premier ministre ou du préfet de police de Paris.
 
 Ce déploiement d’engins blindés, réservés aux situations les plus dégradées est très symbolique. Il marque la volonté de l’Etat d’afficher sa fermeté. Leur utilisation avait été demandée notamment par le député (LR) Eric Diard et un syndicat de police, le SCSI-CFDT.
 
 
Ce 4×4 blindé de treize tonnes peut emporter treize gendarmes. Il peut être équipé d’une lame pour déblayer une barricade. Il avait été utilisé en 2005 lors des émeutes dans les banlieues, à Calais, puis au printemps à Notre-Dame-des-Landes. Les engins blindés sont mis en oeuvre par le groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM) de Satory. Cette unité compte une trentaine d’engins sur les 71 de l’Arme également déployés outre-mer.
 
Outre les blindés, la Gendarmerie a décidé de mobiliser toutes ses forces pour les manifestations de samedi. Cela se traduit par la suppression des repos et des quartiers libres, et le rappel de l’ensemble des escadrons de gendarmes mobiles, y compris les permissionnaires. Par ailleurs plusieurs cérémonies de la Sainte-Geneviève sont annulées ou reportées, comme à Lyon, en raison des événements.
 
A Paris comme en province, les gendarmes départementaux et mobiles ainsi que des réservistes seront donc sur le pont dès potron-minet pour tenter de prévenir violences, détériorations et pillages.
 
Source: L'essor
 

"Gilets jaunes": le gouvernement

craint une "très grande violence"

samedi

Face à la fronde des "gilets jaunes", qui menacent de réinvestir Paris samedi malgré des concessions du gouvernement, la présidence française a dit craindre "une très grande violence" et a appelé au calme.

Nous avons des raisons de redouter une très grande violence", a fait savoir mercredi soir la présidence à l'AFP, tandis que se multiplient les appels à une nouvelle mobilisation des contestataires partout en France.

La journée de samedi, lors de laquelle se tiendra de nouvelles manifestations, est dans toutes les têtes. Des violences sans précédents - l'Elysée parle de possibles morts - sont redoutées. L'exécutif multiplie les appels au calme, à la responsabilité et à la négociation. "S'il y a dix morts ce week-end, il n'est pas sûr qu'on puisse garder le ministre de l'Intérieur", souffle, toujours au Figaro, un proche de la présidence. On parle bien ici d'une remaniement qui concernerait également le Premier ministre, si les choses dégénéraient ce samedi.

Le président Emmanuel Macron a demandé mercredi aux responsables politiques et syndicaux de lancer un "appel au calme".

L'inquiétude des autorités françaises était palpable face à la perspective d'une nouvelle journée de violences au coeur de la capitale, encore sous le choc des scènes d'émeute vécues samedi dernier. Ces images, qui ont fait le tour du monde, ont porté un coup à l'économie et au tourisme.

Quatre personnes sont mortes et des centaines ont été blessées en marge des manifestations contre la politique sociale et fiscale du gouvernement, déclenchées le 17 novembre. Et la colère s'étend désormais aux lycéens, aux agriculteurs et aux étudiants.

"Le président de la République a demandé aux forces politiques, aux forces syndicales, au patronat, de lancer un appel clair et explicite au calme et au respect du cadre républicain", a déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, rapportant les propos du président français pendant le Conseil des ministres.

Pour le porte-parole, cet appel s'adresse à "ceux qui font preuve de cynisme, d'opportunisme (...) Inutile de les nommer. Ils se reconnaîtront".

"Ce qui est en jeu, c'est la sécurité des Français et nos institutions. Je lance ici un appel à la responsabilité", a pour sa part dit le Premier ministre Édouard Philippe devant l'Assemblée nationale.

Il a aussi affirmé que le gouvernement serait "intraitable" face aux "factieux" et aux "casseurs".

Pour tenter d'apaiser la "colère jaune", l'exécutif a tenté un geste fort mercredi soir, en renonçant pour l'an prochain aux augmentations de taxes sur les carburants.

Ces hausses à l'origine prévues pour le 1er janvier sont "annulées pour l'année 2019", a affirmé le ministre de la Transition écologique François de Rugy.

Le gouvernement avait auparavant annoncé une simple suspension des hausses de taxes, un premier recul pour Emmanuel Macron qui, depuis le début de son mandat en mai 2017, s'était fait fort de ne pas céder à la rue. Mais cette première concession n'avait pas convaincu la majorité des manifestants qui multiplient blocages et rassemblements parfois violents depuis trois semaines dans tout le pays.

Seuls deux dépôts pétroliers ont été débloqués, tandis que la plupart des "gilets jaunes" balayaient du revers de la main des "mesurettes" et promettaient de poursuivre leur mouvement.

- Risque de propagation -

"Les Français ne veulent pas des miettes, ils veulent la baguette au complet", a déclaré à l'AFP Benjamin Cauchy, l'une des figures du mouvement.

Pour près de huit Français sur dix (78%), les premières annonces du gouvernement ne répondaient pas aux attentes, selon un sondage Elabe qui confirme que l'approbation de la mobilisation reste élevée, avec 72% des Français.

Emmanuel Macron est en revanche resté inflexible sur une autre revendication des "gilets jaunes": le rétablissement de l'Impôt sur la fortune (ISF), qui frappait les ménages les plus fortunés avant d'être supprimé après son arrivée au pouvoir. Selon la présidence, il a déclaré en conseil des ministres mercredi qu'il ne voulait "rien détricoter de ce qui a été fait depuis dix-huit mois".

Signe des tensions dans le pays, le chef de l'Etat a été hué et insulté au cours d'une visite surprise mardi soir au Puy-en-Velay (centre-est), où un bâtiment officiel avait été incendié samedi.

Éric Drouet, l'un des plus connus des "gilets jaunes", a appelé à "retourner à Paris" samedi, "près des lieux de pouvoir, les Champs-Élysées, l'Arc de Triomphe, (la place de la) Concorde".

La contestation a gagné les lycéens, qui protestent notamment contre la réforme du baccalauréat. Au lendemain de heurts parfois violents, le fonctionnement de plusieurs dizaines de lycées restait perturbé mercredi et des syndicats lycéens appelaient à une mobilisation générale à partir de jeudi. Certains étudiants commençaient à rejoindre le mouvement. "Les circonstances actuelles dans notre pays font que la violence est en train d'envahir les débats et de faire en sorte que nos lycéens soient mêlés à des contextes dangereux", a averti mercredi soir le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer.

Les agriculteurs ont quant à eux annoncé qu'ils manifesteraient la semaine prochaine, contre l'"agri-bashing".

bur-cs-mw-lv/mf

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