Aides sociales : les principales annonces d'Emmanuel Macron
Le chef de l'État a présenté ce mercredi 13 juin sa politique sociale devant le congrès de la Mutualité, à Paris, au lendemain de ses propos polémiques sur les minima sociaux, qui coûtent selon lui « un pognon dingue ».
Maintenir les aides sociales, mais accompagner davantage ceux qui en sont bénéficiaires
Emmanuel Macron a présenté ce mercredi 13 juin sa politique sociale à la Mutualité, à Paris, dans un discours d'une heure. Le chef de l'État est resté dans la lignée ce qu'il dit sur une vidéo diffusée par son équipe, où il estime que les minima sociaux coûtent « un pognon dingue ». Le président de la République a ainsi estimé que la solution n'était pas « de dépenser toujours plus d'argent », appelant à « une justice sociale effective plutôt que des incantations ».
Concernant les aides sociales, il a assuré que les « engagements monétaires » seraient « maintenus mais doivent être complétés par de l'accompagnement ». Et de conclure ainsi sur le sujet : « Il nous faut accompagner et responsabiliser ceux qui sont aux minima sociaux et qui y restent ». Peu d'informations sur la réforme des retraites, mais un calendrier : « Un euro cotisé devra donner pour tous les mêmes droits. C’est la clé pour retrouver la justice et la confiance dans le système. Une loi [de réforme des retraites] sera présentée au début de l’année 2019 et votée au premier semestre 2019 ».
Avoir des rendez-vous médicaux plus rapidement et améliorer la prévention
Sans surprise, il a également évoqué le remboursement des frais de santé et a pointé du doigt la difficulté en France d'obtenir des rendez-vous rapidement : « Le remboursement des lunettes ne sert à rien si on met douze mois à avoir un rendez-vous avec un ophtalmologue ! (…) Il faut aller plus loin dans la formation des opticiens, nous augmenterons le nombre d’audioprothésistes ».
Concernant les plus jeunes, le président a mis l'accent sur la prévention. « Notre système soigne bien mais prévient mal », selon lui. Il a annoncé que trois nouvelles consultations seront mises en place pour renforcer le dépistage des troubles visuels et auditifs de l’enfant. Ces consultations seront effectuées par le médecin traitant ou scolaire. Enfin, Emmanuel Macron a évoqué le vote d'une loi sur le risque de dépendance avant fin 2019, pour réformer et financer la prise en charge des personnes dépendantes.
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