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JCDecaux, afficheur officiel de la campagne de communication anti-migrants de Viktor Orbán

Publié par Brujitafr sur 6 Avril 2018, 12:49pm

Catégories : #ACTUALITES, #POLITIQUE, #EUROPE

JCDecaux, afficheur officiel de la campagne de communication anti-migrants de Viktor Orbán

Alors que les Hongrois sont appelés aux urnes ce dimanche 8 avril pour des élections législatives, le gouvernement du Premier ministre Viktor Orbán s’est lancé dans une campagne de communication répétant encore une fois son refus de toute immigration. L’une des affiches montre une foule de personnes au teint mat et aux cheveux bruns qui rappelle celle des milliers de réfugiés du Moyen-Orient tentant de rejoindre l’Europe de l’Ouest à pied, au plus fort de la crise migratoire de 2015. Devant eux, un panneau « Stop », rouge et blanc.

Sur une autre affiche : « L’Onu nous demande d’accepter des migrants de manière continue. La Hongrie décide, pas les Nations-unies. » Sur les photos de cette campagne d’affichage, on peut voir, surmontant les images et les slogans, le sigle JCDecaux. C’est en effet l’entreprise française qui loue ses panneaux pour cette campagne du gouvernement Orbán, au pouvoir depuis 2010 et qui a eu tout loisir d’installer en Hongrie un régime néo-autoritaire fait d’attaques au contre-pouvoir judiciaire, de mise au pas des médias, de campagnes et de lois stigmatisant les ONG, de refus de toute immigration, de criminalisation des réfugiés, et de discours haineux envers ces derniers.

Ainsi, en Hongrie, le simple passage de la frontière par des demandeurs d’asile est devenu un crime passible de trois années de prison. Le 14 mars dernier, une cour d’appel hongroise a confirmé la condamnation à sept ans de prison d’un Syrien accusé d’avoir commis un « acte terroriste » lors d’affrontements avec des gardes-frontières hongrois en septembre 2016. Des heurts avaient éclaté alors que des centaines de réfugiés étaient bloqués à la frontière serbo-hongroise après sa fermeture par la police. En février, le Premier ministre hongrois est allé jusqu’à déclarer : « Nous ne voulons pas être un pays multicolore ». Ce à quoi le Commissaire aux droits humains des Nations-unies a répondu en disant qu’Orbán était raciste et xénophobe. Ce dernier a néanmoins de grandes chances d’emporter encore une fois la majorité aux élections législatives.

« Campagne de haine »

« Les posters sont apparus il y a environ une semaine. Et pas seulement à Budapest. Il y en dans toute la Hongrie, rapporte Dóra Papp, de l’association Ahang, qui a lancé le 19 mars une pétition demandant à JCDecaux de les retirer. C’est une campagne haineuse. JCDecaux n’est pas obligé d’afficher ce que le client demande. L’entreprise peut très bien annuler cette campagne d’affichage. » La pétition a recueilli plusieurs milliers de signatures en moins d’une semaine, et des milliers de mails ont été envoyés aux responsables de l’entreprise pour leur demander le retrait des affiches. « En Hongrie, les campagnes d’affichage xénophobes du gouvernement ont commencé en 2015, poursuit Dóra Papp. L’année dernière, il y a aussi eu une campagne contre Georges Soros ». Celle-ci accusait notamment le milliardaire de soutenir l’immigration. Et déjà, les affiches anti-Soros avaient pris place sur les espaces de JCDecaux.

« Sortie du marché hongrois en 2009, l’entreprise française y a fait son retour en 2012 en rachetant la totalité des actifs hongrois du numéro un du mobilier urbain dans ce pays, Epamedia. Les messages du gouvernement qui saturent l’espace urbain depuis de longs mois sont particulièrement visibles tout au long du principal boulevard de Budapest, sur des espaces d’affichage déroulant éclairés flambant neufs », précise le site d’information francophone Le Courrier d’Europe centrale, basé à Budapest.

En plus d’une pétition, des milliers de signalements

 

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Que répond JCDecaux à cette mise en cause ?

Contacté par Basta !, le service communication de l’entreprise écrit : « Sachez que contrairement à la France, les campagnes politiques sont autorisées en affichage en Hongrie et nos espaces publicitaires sont disponibles pour l’ensemble des partis politiques. JCDecaux ne peut censurer les messages des uns ou des autres. » Ce qui serait inexact, d’après l’organisation Ahang. Selon cette dernière, même si elle a lieu au moment des élections, il s’agit bien d’une campagne d’affichage du gouvernement hongrois, mais pas d’affiches électorales.

Dans son document de référence 2016, l’entreprise JCDecaux annonce : « Depuis plusieurs années, soucieux de respecter les règlementations locales et de ne pas heurter la sensibilité du grand public, JCDecaux a mis en place une procédure de contrôle de conformité des visuels publicitaires. Chaque entité de JCDecaux veille à mettre en œuvre une procédure de conformité des visuels avec les lois et règlementations applicables et s’assurer que les visuels abordant certains thèmes spécifiques (alcool, nudité-lingerie, violence, pornographie indirecte, vertus écologiques de produits, tabac...) soient examinés avec une attention particulière ». Manifestement, l’entreprise juge que la nouvelle campagne xénophobe de Victor Orbán n’est pas en contradiction avec ces règles éthiques, et ce même si des milliers de Hongrois ont déjà signalé à l’entreprise française que cette campagne les heurtent, eux, bel et bien.

Rachel Knaebel

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J
il vaut mieux ça, que de continuer avec le merdes europeistes, que sont Bruxelles et Strasbourg
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J
Je ne vois aucun problème pour JC Decaux, auquel appartient aussi le mobilier urbain de Belgique...<br /> Le gouvernement de Hongrie est un bon client, c'est cela, qui compte, et pas l'offuscation des gauchistes europeens pro-migrants, qui ne paie rien du tout, au contraire : S'ils pouvaient faire un proces a Decaux, ils le feraient, or, ledit "racisme", n'est pas un délit... C'est une idée, ... Personnelle, même, or, le condamner, revient a condamner une idée, pas un délit, car c'est un DROIT, de choisir de ne pas vouloir des nègres et des musulmans, de ne pas payer pour eux, de ne pas payer pour des ignares qui veulent imposer leur merde d'islam en occident, de payer pour des faineants qui viennent juste pour profiter des largesses des pays qu'ils envahissent, sans jamais travailler, et participer, en payant de l'impot, au bien etre social, et c'est aussi un droit, et un choix personnel, que celui de les laisser dans leur merde, ou bien les laisser crever quand un cannot coule dans la mediterrannee, comme c'est un droit, de garder sa race, sa couleur, ses coutumes et ses racines, parce que, actuellement, hors Russie et Chine, on peut aller n'importe ou, et c'est la meme merde : Zombies téléphoniques partout, meme style de vie, et "standardisation" des manieres de penser incorrectes et perverses des "elites" (pédophiles, merdophiles, et autres (islamo)-philes o philo-(semites) de gauche pour la plupart). V.Orban et son peuple a raison, tout comme les Autrichiens, Polonais et tous pays de l'Est de l'Europe (du groupe "Visegrad")
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