… C’est ce qui est en toile de fond du retournement de veste de Nicolas Hulot et les « verts » à la botte du gros business, pour Hulot en l’occurrence via son ex-sponsor Rhône-Poulenc devenu Monsanto via Bayer Crop Science…
A (re)lire notre article du 8 mars courant:
« Quand Hulot rime avec Monsanto »
« Une société qui obéirait à une législation émanée d’une académie scientifique, non parce qu’elle en aurait compris elle-même le caractère rationnel, auquel cas l’existence de l’académie deviendrait inutile, mais parce que cette législation, émanant de cette académie, s’imposerait à elle au nom d’une science qu’elle vénérerait sans la comprendre, une telle société serait une société non d’Hommes, mais de brutes. »
~ Michel Bakounine ~
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Quand Hulot rime avec Monsanto - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
Résistance 71 8 mars 2018 Le "gentil écolo" bobo Nicolas Hulot, devenu ministre de "la transition écologique" sous le régime Macron vient de faire quelques pas en arrière sur "la sortie de la ...
http://www.brujitafr.fr/2018/03/quand-hulot-rime-avec-monsanto.html
Fusion Bayer-Monsanto…
bien pire que le glyphosate
Les amis de la terre des Landes
19 mars 2018
Source:
Alors que les méga-fusions de la dernière décennie ont beaucoup attiré l’attention, toute une série d’acquisitions de moindre taille par Bayer et Monsanto sont passées inaperçues, alors qu’elles vont permettre aux deux entreprises d’accroître et de consolider encore leur puissance, grâce aux BANQUES DE DONNÉES NUMÉRIQUES AGRICOLES.
Nous sommes à un moment critique pour nos systèmes alimentaires et agricoles. Si Bayer et Monsanto sont autorisés à finaliser leur projet de fusion de 66 milliards de dollars, les paramètres économiques de l’alimentation, de l’agriculture et de l’environnement vont être profondément modifiés. La compétition dans le domaine agricole ne sera plus jamais la même.
La nouvelle compagnie serait la plus grande compagnie mondiale de semences légumières, la plus grande compagnie mondiale de semences de coton, le plus grand fabricant et vendeur d’herbicides, le plus grand détenteur de droits de propriété intellectuelle et de brevets sur des traits de semences tolérantes à des herbicides et la compagnie qui mène le plus de recherches au monde sur les semences et les traits (génétique) des semences.
Bien que dans le cadre de cette fusion, l’accent ait principalement et à juste titre porté sur les semences, les traits génétiques, et les produits chimiques, un quatrième élément de la transaction, très peu remarqué est essentiel pour comprendre ses conséquences sur l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture : les DONNÉES NUMÉRIQUES.
La nouvelle compagnie sera en position de combiner sa branche base de données avec ses semences, ses traits génétiques et ses produits chimiques pour créer une nouvelle plateforme technologique. Chaque secteur s’imbriquera dans les autres et les soutiendra. Pour Bayer-Monsanto, cette plateforme sera un moyen de renforcer les ventes d’un produit par un autre, même si cet autre produit est de moins bonne qualité ou plus cher qu’un produit similaire fabriqué par un concurrent. C’est potentiellement un moyen de pratiquer une discrimination tarifaire parmi les agriculteurs. C’est aussi un moyen d’intégrer l’ensemble de son activité économique et de dresser ainsi des obstacles à l’innovation ou aux dérangements de la part de la concurrence.
La fusion Bayer-Monsanto va bien au-delà des seuls problèmes posés par le glyphosate et le Dicamba. Le contrôle des grandes bases de données numériques agricoles permet à la méga-entreprise de resserrer encore plus son emprise sur l’agriculture mondiale.
Plusieurs grandes organisations mondiales ont lancé une pétition à destination de la Commissaire européenne, Margrethe Vestager, lui demandant de stopper cette funeste fusion : https://act.wemove.eu/campaigns/non-baysanto
Dossier complet : http://amisdelaterre40.fr/spip/IMG/pdf/bayer_monsanto_trad.pdf
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