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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


FRANCE = Service national universel : un groupe de travail en terrain miné

Publié par Brujitafr sur 22 Février 2018, 17:36pm

Catégories : #ACTUALITES, #POLITIQUE, #ECONOMIE - FINANCE

Qui est le général Daniel Ménaouine qui dirige le groupe de travail sur ce service national dont, dans l'armée, à peu près personne ne veut ?

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FRANCE = Service national universel : un groupe de travail en terrain miné

Le groupe de travail sur le service national universel mis en place par Emmanuel Macron s'installe dans le bâtiment 19 de l'École militaire, à Paris. Aucun représentant des ministères concernés – singulièrement les Armées, l'Éducation nationale et la Jeunesse et Sports – n'en faisant partie, il est évident, selon plusieurs experts consultés ces derniers jours, que ce collège de sept personnalités n'a pas à proposer les détails de la nouvelle structure. « Le président avait lancé une idée en l'air, qui n'avait jamais atterri, explique un bon connaisseur de ce dossier, mais ce n'est pas ce gr...

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Le général de brigade Daniel Ménaouine, qui fut notamment chef d'état-major de la Minusma au Mali, va présider aux travaux du groupe sur le "service national universel", annonce l'agence Reuters. Juliette Méadel, Thierry Tuot, Kléber Arhoul, Emmanuelle Pérès, Guy Lavocat et Marion Chapulut participeront également aux travaux.

Le général de brigade Daniel Ménaouine présidera le groupe chargé de définir le futur service national universel. Cet officier, qui a été chef d'état major de la Minusma au Mali, a servi dans l'artillerie et a occupé les fonctions de chef de cabinet du chef d'état-major de l'armée de Terre de 2010 à 2014. Il animera le groupe de travail annoncé le 30 janvier par Emmanuel Macron, a appris Reuters ce vendredi de sources parlementaire et militaire.

Une première réunion était prévue ce vendredi à l'Elysée, indique une source, proche du dossier. Le groupe de travail doit remettre le 30 avril au chef de l'Etat ses conclusions sur ce dispositif controversé, qui a donné lieu à des divergences d'interprétation au sein du gouvernement et suscite des réserves dans les rangs militaires.

Six personnalités

Outre le général Ménaouine, qui commanda également en 2014 le centre d'études stratégiques de l'armée de Terre, six personnalités réfléchiront aux contours du « SNU », promesse électorale énoncée en mars 2017 par Emmanuel Macron.

Juliette Méadel, ancienne secrétaire d'Etat à l'Aide aux victimes (février 2016-mai 2017), qui plaida lors du précédent quinquennat pour un service civique obligatoire, siégera aux côtés du conseiller d'Etat Thierry Tuot, auteur d'un rapport controversé en 2013 sur la refondation de la politique d'intégration.

Le préfet Kléber Arhoul, nommé en 2015 coordinateur national pour l'accueil des migrants en France, participera également aux travaux, ainsi qu'Emmanuelle Pérès, déléguée générale de la Fédération de la formation professionnelle depuis 2011, et Guy Lavocat.

Cet ancien de l'école de management de Saint-Cyr a notamment contribué à la création d'une école spécialisée dans les ressources humaines pour l'armée afghane et au projet de création d'une école de Saint-Cyr au Qatar. Marion Chapulut, présidente de CitizenCorps, une association visant à « permettre aux adolescents de prendre confiance en eux et en leur capacité à changer les choses », complète ce groupe.

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C'est un rapport qui a " beaucoup énervé Emmanuel Macron " glisse un fin connaisseur du projet de service national universel.

Mais le président de la République ne se démonte pas, et a annoncé mardi 30 janvier avoir chargé un groupe de travail d'entamer "des travaux de préfiguration et rendre ses conclusions en avril".

Pendant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis la création d'un service national universel, qui n'était pas sans rappeler le service militaire obligatoire autrefois effectué par les jeunes Français, une fois majeurs.

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Un service obligatoire, « de trois à six mois »

Irrité par la cacophonie sur le sujet, le chef de l'Etat a marqué mardi sa volonté d'un service obligatoire, « de trois à six mois », qui permette « l'ouverture à la chose militaire » et soit « un vrai élément de transformation » pour la cohésion nationale. Il a assuré que son coût ne serait pas « prohibitif ».

Le rapport a étudié trois scénarios possibles.

Le premier devait être réalisé par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, réputée opposée au projet, et a été reporté sine die. Un rapport commandé par Edouard Philippe en septembre, dévoilé par Les Echos dans son édition de dimanche, pointe les "contraintes", la "complexité" et le "coût" de ce dernier. Il a été rédigé par les cinq inspections générales (administration, armées, finances, éducation, jeunesse et sports). Un service d'un mois de formation militaire couplée à de l'éducation civique et citoyenne et des activités sportives.

Un deuxième scénario, d'un mois lui aussi, serait " sécable ", avec une journée de la citoyenneté élargie à cinq journées, complétée de trois semaines, avec " des engagements à préciser "

 

Le Comité d’Orientation des Politiques Jeunesse (COJ) dont Hélène Grimbelle, Secrétaire générale adjointe de la Ligue de l’enseignement, assure la Vice-présidence de la commission Education populaire, a rendu au Premier ministre le 30 janvier un avis sur le même sujet. Il analyse les objectifs du Service national universel (mixité sociale, insertion professionnelle, engagement et esprit de défense) et propose quatre scenarii :

  1. Une journée défense et citoyenneté sous sa forme actuelle ou « élargie à plusieurs jours » assortie d’un volet facultatif d’engagement de bénévolat ou de service civique ;
  2. Deux premières semaines communes à tous les jeunes, suivies de deux autres semaines adaptées au profil et aux envies de chaque jeune (dispositif d’engagement général ou dispositif d’insertion de la Défense…) ;
  3. Quatre semaines permettant d’aborder les thématiques d’engagement et de citoyenneté, d’insertion, mais aussi de défense ;
  4. Un pur « service national militaire » d’un mois centré sur la défense et l’apprentissage militaire.

Le COJ insiste par ailleurs sur la nécessité que le futur SNU démontre de façon claire sa « valeur ajoutée » pour les jeunes en étant « créateur de droits et de compétences » reconnus. source

 

Selon les trois scénarios retenus dans le rapport, notamment en fonction du choix de l'hébergement, ce service national universel devrait coûter entre 2,4 et 3,1 milliards d'euros chaque année.

Enfin, une troisième voie à explorer serait un parcours entre 16 et 20 ans dans les établissements scolaires avec plusieurs interventions. Selon le quotidien économique, les auteurs auraient en effet exprimé d'"importantes réserves", et s'inquiéteraient du coût de fonctionnement du nouveau service, estimé à entre 2,4 et 3 milliards d'euros. "Le projet de service national universel, tel que les contours en ont été présentés, relève bien davantage d'un projet de société que d'un enjeu de défense", déploraient-ils alors.

Les moyens humains posent également problème: le service national universel supposerait de mobiliser les enseignants, militaires et personnels d'entretien en été ou dans des heures supplémentaires. "Toutes ces " contraintes " doivent être " examinées de très près ", insistent les rapporteurs.

Mais un rapport obtenu par Les Échos vient émettre d'"importantes réserves" sur le dispositif. Une enveloppe à laquelle il faudrait d'ailleurs ajouter 3,2 à 5,4 milliards d'euros pour des investissements initiaux dans les centres d'hébergement, si le gouvernement décidait d'une formule plus complète.

source

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