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En Europe, l’effet domino du référendum catalan ?

Publié par Brujitafr sur 3 Octobre 2017, 10:12am

Catégories : #ACTUALITES, #EUROPE

En Europe, l’effet domino du référendum catalan ?
Le Monde 02/010/2017
Le référendum sur l’indépendance, qui s’est tenu dimanche en Catalogne sous haute tension, a été scruté de près par d’autres régions européennes.

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Plusieurs d’entre elles, en Espagne, en Italie ou en Belgique, aspirent en effet à davantage d’autonomie ou à l’indépendance. Le quotidien suisse Le Temps a fait un tour d’Europe de ces revendications. Ainsi, le président du gouvernement basque, Inigo Urkullu, issu du Parti nationaliste modéré (PNV), a appelé l’Etat espagnol à reconnaître les nations catalane et basque.

 

En Belgique, le président N-VA du Parlement flamand, Jan Peumans, dont le parti rêve d’une Flandre indépendante, a accueilli sa consœur du Parlement catalan, Carme Forcadell i Lluis, en visite en Belgique le 27 septembre, en ces termes : « Aujourd’hui, nous sommes tous des Catalans », rapporte le quotidien belge Le Soir. « Il y a une dynamique aujourd’hui en Europe, qu’aucun gouvernement ne peut occulter », a-t-il aussi déclaré, selon AP.
Plusieurs des membres de son parti se sont rendus en Espagne dimanche pour soutenir la cause indépendantiste. Président du gouvernement régional de la Flandre, Geert Bourgeois a demandé sur Twitter « que Madrid cesse la violence et s’engage dans un dialogue avec les dirigeants légitimes d’un peuple pacifique ». Au vu des tensions communautaires qu’a connues le pays, certains membres du gouvernement belge se sont pour leur part montrés inquiets et ont dénoncé les violences qui ont émaillé la journée de dimanche, rapporte la RTBF.

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En Ecosse, la première ministre, Nicola Sturgeon, a, elle, clairement souligné « le droit à l’autodétermination », des peuples, espérant que ce droit serait respecté « en Catalogne et ailleurs », indique la BBC. Les indépendantistes écossais avaient obtenu en 2014 du gouvernement de Londres l’organisation d’un référendum sur l’indépendance et l’avaient perdu de peu. Leader du Parti national écossais (SNP), Mme Sturgeon réfléchit à la tenue d’un nouveau référendum, dans la foulée du Brexit.
D’autres référendums sont d’ores et déjà programmés en Europe. Même si, selon les pays, les contextes sont différents, ainsi que le rappelle le journal italien Il Fatto quotidiano. En Italie, une consultation sur l’indépendance se tiendra en Lombardie et en Vénétie, le 22 octobre. Purement consultative, elle a cependant été qualifiée d’« occasion historique » par Luca Zaia, le président de la région de Vénétie et membre de la Ligue du Nord, lors du rendez-vous annuel de sa formation mi-septembre, selon le journal Verona Sera. Quant à l’archipel autonome des îles Féroé, rattaché au Danemark, il doit, lui aussi, organiser un référendum sur une nouvelle Constitution en avril 2018, rappelle Le Temps.

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Toutes les situations ne sont pas identiques, ni même comparables. La Belgique a été un avorton, dès le départ. Sa moitié nord, la Flandre, est germanique, sa moitié sud, la Wallonie, de langue romane. Le « pays » est traversé par une ligne de fracture réellement civilisationnelle, irréductible ; ajoutons une petite zone à l’est de culture et de langue allemandes. La Belgique est en quelque sorte une Europe en miniature, un conglomérat de peuples qui au mieux s’ignorent, mais souvent se détestent, et sont néanmoins contraints de vivre ensemble. La Belgium (ainsi qu’on l’appelle de plus en plus souvent, de peur de privilégier l’une ou l’autre des langues nationales) apparaît ainsi comme un embryon d’Union européenne, et son inévitable éclatement comme la préfiguration de la très-souhaitable explosion finale du Brussels eurocrate.<br /> <br /> Pour en revenir à la Catalogne : il y a pas mal de non-dits dans cette affaire. Premièrement, la Catalogne est loin d’être homogène linguistiquement ; si on laisse de côté une microcommunauté occitane, quelque part dans les Pyrénées, la majorité de la population parle… l’espagnol, et le catalan est même nettement minoritaire à Barcelone (selon les chiffres de la Generalitat, cf. art. Catalá sur la wiki catalane). Deuxièmement, il faut considérer, ce que personne ne fait, la répartition sociologique de ces deux langues : le catalan est la langue des couches moyennes supérieures et de la haute bourgeoisie, le castillan celle du petit peuple des immigrés intérieurs originaires d’Extrémadoure et d’Andalousie. L’indépendantisme catalan est aussi, au moins en partie, un fait de classe, pour ne pas dire l’expression d’un mépris de classe, en plus d’être un mépris pour les régions de l’Espagne méridionales, « africaines » (ne sursautez pas, j’ai lu ce genre de choses). Voilà peut-être ce qui permet de mieux comprendre le zèle des policiers (d’où viennent-ils, sociologiquement ?) à caresser de leur gourdin toutes ces belles personnes, si élégamment méprisantes, attachées certes à leur culture ancestrale, mais néanmoins, au contraire de ces ploucs espagnouillards, si modernes, si ouvertes sur le monde, n’est-ce pas, comme le signalent si bien leurs banderolles en anglais.
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