Certes, les propos de Donald Trump n'étaient pas clairs mais cette polémique est vraiment regrettable et montre à quel point les médias sont remontés cotre lui et sont prêts à inventer n'importe quoi pour lui nuire, quitte à lui faire dire ce qu'il n'a pas dit et se rendre encore plus ridicules qu'ils ne le sont déjà.
A aucun moment il n'a prétendu qu'il y avait eu un attentat en Suède la semaine dernière. Par contre, c'est un fait que la Suède se classe désormais en tête de l'Union Européenne pour les violences physiques et sexuelles contre les femmes, le harcèlement sexuel, et le harcèlement. Un rapport attribue "sans équivoque la responsabilité de ces crimes - quand ils sont signalés - aux « jeunes demandeurs d'asile » et « aux hommes d'origine étrangère »." Comme le montre le rapport plus haut, ces violences sont quotidiennes et tout aussi importantes qu'un attentat, n'en déplaisent aux médias. En attendant, Le Monde a encore montré qu'il n'est absolument pas plus fiable qu'un autre média, bien au contraire.
D'ailleurs, il y a une nuance très importante dans ses propos que les médias ont sciemment négligé. Trump affirme d'abord "you look at what's happening in Germany" puis "you look at what's happening last night is Sweden". Ce qui veut dire "regardez ce qui se passe en Allemagne" puis "regardez, la nuit dernière, ce qui se passe en Suède". Les journalistes ont traduit cela par "regardez ce qu'il s'est passé hier en Suède" ce qui est faux. "What's happening" se réfère à une généralité, pas à un fait précis et oui, la Suède fait face à une flambée de viols, tout comme en Allemagne et c'est ce que Trump a voulu dire. Son seul tort a été de dire "last night" ou alors il aurait dû préciser ce dont il parlait. En tout cas, cela ne justifiait pas que les médias réinventent ses propos.
Fawkes
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