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Le chômage des jeunes, un fléau européen
Jeudi 31 mars, étudiants et lycéens devaient une nouvelle fois manifester au côté des syndicats. Objet de leur colère : la réforme El Khomri du droit du travail. Le 9 mars, lors de la premiè...
1...logique car les + de 50 ans concentrent argent, pouvoir et corps électoral
2...mais la banqueroute effacera le patrimoine accumulé par les + de 50 ans et les - de 50 ans paieront la facture + les dettes
3...Bref, ne nous faisons pas d'illusion, dès que la faillite de l'Etat sera officielle, les marchés financiers et Bruxelles imposeront l'austérité à la grecque et...hélas la réforme du travail à l'anglaise
Depuis trente ans, les politiques publiques en France ont globalement favorisé les personnes âgées de plus de 60 ans – les seniors – au détriment des jeunes âgés de moins de 25 ans. Tel est le constat que délivre France Stratégie, l’organisme de réflexion et d’expertise placé auprès du premier ministre, dans la note publiée jeudi 31 mars sur les politiques pour la jeunesse et le vieillissement, dans le cadre de ses études prospectives sur les enjeux de la décennie 2017-2027.
« L’effort de la nation est de plus en plus concentré sur les plus âgés », observent les auteurs de la note, Marine Boisson-Cohen et Pierre-Yves Cusset. Ainsi, en faisant la somme des dépenses de protection sociale et d’éducation, les plus de 60 ans recevaient 17,2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2011 contre 11 % en 1979, soit une augmentation de 6 points, alors que dans le même temps les dépenses consacrées aux moins de 25 ans sont passées de 8,5 % à 8 %.
Certes, l’évolution démographique – le vieillissement de la population – en est pour partie responsable. Cependant, si l’on prend en compte ces dépenses rapportées au PIB par tête, celles-ci ont augmenté de 10 points chez les plus de 60 ans, de 8 points pour les 18-24 ans, de 4 points pour les 25-29 ans et de 2 points pour les moins de 18 ans.
« La concentration accrue des dépenses publiques résulte également d’un choix – au moins implicite – d’allocation des ressources publiques », en concluent les auteurs. Ils font observer qu’entre 1995 et 2010 les dépenses d’éducation ont progressé moins rapidement...
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