
"C'est ce que nous voulons mettre en œuvre avec ce programme

Déprogrammation de deux ou trois mois
La déprogrammation, d'une durée comprise "en moyenne entre deux et trois mois", se divisera en quatre phases : "1. le diagnostic, 2. rétablir le contact avec la réalité officielle, 3. contrer le discours radical, 4. la conversion", indique le quotidien, qui précise que la prise en charge des personnes sera faite par une "équipe pluridisciplinaire" (psychiatres, rééducateurs, militaires...)
Il pourra couvrir "un large panel de délits et de crimes, dès lors que l'infraction commise révèle une dérive radicale du suspect : apologie du terrorisme, provocation publique à la haine ou diffamation, abus de faiblesse, négation historique, conspirationnisme, soustraction de mineur, non-représentation d'enfant...", détaille Le Parisien.
"Pas d'équivalent dans le monde"
L'Alsace a été choisie, car c'est "l'une des régions les plus touchées par le phénomène jihadiste", rappelle au journal le procureur général de Colmar, qui confie que "si le bilan est positif" le programme pourrait être appliqué dans les autres tribunaux de la région.
"Nous allons effectuer une première évaluation de son efficacité assez rapidement, en fin d'année. Nous verrons alors si le concept doit être affiné, ou s'il faut prendre une "autre direction". Nous ne savons pas à quoi nous attendre, car cette initiative n'a pas d'équivalent dans le monde à ce jour", conclut Jean-François Thony.
Librement modifié d'après : http://mobile.francetvinfo.fr/france/jihadistes-francais/le-tribunal-de-mulhouse-va-tester-un-programme-de-deradicalisation_1075981.html
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