Il y a trop de monde, la vague migratoire est telle que les accords sautent en Allemagne pourtant fer de lance du « venez-tous on vous accueille c’est open-bar », et l’Italie qui ne sait plus comment s’en sortir… Rien qu’en Allemagne, ce sont 800 000 migrants qui sont attendus cette année, 800 000!!! Et qui font également sauter les accords de Schengen, les tchèques.
MAJ du 14/09/2015
L’Italie également :
La crise des réfugiés en Europe prend un tour dramatique, après la mort de Schengen par l’Allemagne, Bloomberg annonce que la province italienne de Bolzano, en partenariat avec la Bavière, suspend “temporairement” elle aussi les accords de Schengen. La frontière italo-autrichienne est donc désormais close, les trains suspendus.
L’Autriche est donc totalement isolée, ce qui risque de poser un énorme problème dans ce pays.
L’appel d’air lancé par Merkel créé la zizanie dans toute l’Union Européenne (qui n’a plus rien d’unie), ainsi la Hongrie ferme sa frontière en la barricadant, et ce soir, c’est au tour de la République Tchèque d’annoncer qu’elle rétablit de suite les contrôles à ses frontières.
Cette “invitation” des réfugiés par l’Allemagne a de graves conséquences, les renseignements militaires français annonçant 1 millions de migrants prêts à passer la “belle bleue” depuis la Libye.
http://www.zerohedge.com/news/2015-09-02/european-integration-jeopardy-italy-willing-temporarily-suspend-schengen-response-re
Source: Cybercomnet.fr
Le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a annoncé ce dimanche que son pays réintroduisait « provisoirement » des contrôles à ses frontières « afin de contenir l’afflux de réfugiés venant en Allemagne », suspendant ainsi de facto les accords de Schengen sur la libre circulation en Europe. Une décision qui « souligne l’urgence » de parvenir à un plan européen de répartition des nouveaux arrivants, selon la Commission européenne.
« L’Allemagne introduit en ce moment même provisoirement des contrôles à ses frontières, en particulier avec l’Autriche », a déclaré le ministre à Berlin. En deux semaines, 63.000 réfugiés sont arrivés à Munich, dont 13.000 pour la seule journée de samedi mettant la grande ville du Sud de l’Allemagne dans une situation de quasi-saturation. « L’objectif de cette mesure est de contenir l’afflux actuel de réfugiés venant en Allemagne (…). C’est également absolument nécessaire pour des raisons de sécurité », a-t-il ajouté au cours d’une brève déclaration à la presse.
Le trafic ferroviaire suspendu
Tous les policiers fédéraux ont été placés en état d’alerte, écrit le Spiegel et « tous les policiers disponibles vont être envoyés en Bavière pour fermer les frontières », poursuit l’hebdomadaire. « L’Allemagne ferme ses frontières avec l’Autriche », écrit pour sa part Bild. La Commission européenne a immédiatement réagi en estimant que cette décision de l’Allemagne soulignait « l’urgence » d’un plan européen pour répondre à cette crise migratoire sans précédent. En parallèle, la compagnie des chemins de fer allemands Deutsche Bahn a suspendu son trafic vers et en provenance d’Autriche jusqu’à lundi 5h du matin. Les chemins de fer autrichiens ont pris la même décision.
Le ministre conservateur du gouvernement d’Angela Merkel a également exhorté « tous les pays membres de l’Union européenne à respecter à l’avenir de nouveau » les règles en vigueur qui prévoient qu’un demandeur d’asile doit faire sa demande dans le pays par lequel il est entré dans l’Union européenne. Sans la nommer explicitement, il faisait allusion notamment à la Grèce, par où entrent des dizaines de milliers de réfugiés dans l’UE et qui les laisse aller vers d’autres pays européens sans les enregistrer. De même la Hongrie s’efforce de laisser partir les réfugiés entrant sur son territoire vers l’Autriche et l’Allemagne.
Durcissement
Les demandeurs d’asile doivent comprendre « qu’ils ne peuvent choisir les Etats où ils chercheront protection », a-t-il dit à la presse alors que son pays attend un record de 800.000 demandeurs d’asile cette année. Les règles européennes, qui imposent que les demandes d’asile soient déposées dans le premier pays d’entrée de l’Union européenne « doivent continuer à fonctionner », a-t-il ajouté, rappelant que l’Allemagne n’était pas compétente pour étudier le dossier de nombreux demandeurs d’asile entrés dans l’UE par d’autres pays. Cela marque un net durcissement de la position allemande, qui avait il y a une semaine décidé de faire une entorse aux règles européennes et d’ouvrir grand ses portes aux réfugiés.
Fin août Berlin avait décidé de ne plus renvoyer les Syriens vers le pays dans lequel ils sont entrés dans l’UE, ouvrant la voie à un afflux massif de gens fuyant la guerre, les persécutions ou se cherchant un avenir meilleur dans un pays dont l’économie suscite l’admiration. « L’Allemagne fait face à ses responsabilités humanitaires », a martelé le ministre. « Mais le fardeau lié au grand nombre de réfugiés doit être réparti de manière solidaire en Europe », a-t-il ajouté. Berlin a plaidé pour la mise en place de quotas de répartition contraignants des réfugiés entre pays de l’UE, une mesure à laquelle plusieurs Etats, en particulier dans l’Est de l’Europe, sont opposés.
Une réunion d’urgence des ministres de l’Intérieur et de la Justice des 28 pays de l’UE, consacrée à la crise migratoire, doit se tenir lundi. L’Allemagne s’attend pour cette année à accueillir 800.000 demandeurs d’asile, un record qui met à rude épreuve les capacités d’accueil du pays.
Commenter cet article