Fujitsu propose le Smartphone The Arrows qui intègre un scanner rétinien pour payer directement avec vos yeux.
On se souvient de la scène de Minority Report où les personnages étaient identifiés par leur empreinte rétinienne. Fujitsu a presque transformé ce rêve, mais dans les paiements mobile. Il propose le Smartphone Arrows NX F-04G qui est un partenariat entre Fujitsu et l’opérateur japonais NTT DoCoMo.
The Arrows est le premier téléphone au monde à proposer la reconnaissance rétinienne pour le déverrouillage de l’appareil, pour les paiements par mobile et pour des authentifications sur le web.
Source
Pourquoi s'enquiquiner à poser des "puces" sous cutanées quand on peut... "rétiner" facilement ?
------------------------------------
Aujourd'hui le 15 mai 2015 nous en sommes là. À payer avec nos smart phones.
Et ceux qui n'ont pas de smart phones ? Ils ne payent pas, c'est tout. !
Le gouvernement danois vient de présenter une cinquantaine de propositions, parmi lesquelles un projet de loi qui autoriserait certains types de commerces comme les stations service, les cafés, les restaurants et les boutiques de prêt-à-porter à refuser les paiements en argent liquide, et à leur préférer d’autres alternatives, notamment les paiements par carte de crédit. Le ministère danois des Finances espère ainsi simplifier les transactions et favoriser de cette manière la croissance économique, rapporte le site Quartz.
Le projet du gouvernement danois se fonde sur une étude de McKinsey, qui affirme que la suppression des espèces permet de réduire les coûts des transactions aussi bien que la délinquance. En outre, elle favorise les gains de productivité pour le secteur bancaire, tout en faisant disparaître une grande partie de l'économie souterraine, qui ne peut être ni contrôlée, ni taxée par le gouvernement.
Le recours de plus en plus important des consommateurs aux smartphones et aux autres formes de paiement mobile dans beaucoup de pays devrait progressivement réduire la nécessité des espèces.
En 2014, au Danemark, les transactions commerciales réglées en espèces ont représenté environ un quart du total. En 1990, elles en représentaient encore plus de 80%. L’année dernière, la banque centrale danoise a annoncé qu’elle cessait l'impression de billets de banque et la frappe de nouvelles pièces. De nombreuses banques danoises ne manipulent plus d’argent liquide.
En matière de paiement, la société danoise semble de plus en plus débarrassée du cash. Reuters indique que trois quart des Danois évitent le paiement en espèces et que 30% d’entre eux utilisent les applications Mobile pour régler leurs achats.
Conscients des bienfaits de la dématérialisation monétaire qui, selon les économistes, permet de réduire l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent (toutes les transactions passent obligatoirement par les banques), les Danois suivent le modèle suédois où restaurants, cafés, boutiques sont équipés d'appareils permettant les paiements par carte bancaire même les banques suédoises ne délivrent plus d'argent liquide à leurs clients dans la grande majorité de leurs agences locales.
La Suède aussi est en train de se convertir à la dématérialisation monétaire. Le Figaro notait en janvier 2014 que même les sans-abris qui vendent des magazines dans les rues de Stockholm acceptent désormais les paiements par carte.
Et du côté de la Belgique, où en est-on ?
D'après un rapport de Master Card, le pays serait en très bonne voie : en 2013, seuls 44% des achats étaient réglés par chèque ou espèces. Un chiffre qui diminuerait chaque année. Les lois vont aussi de plus en plus en ce sens, notamment lorsqu'il s'agit des transactions entre entreprises. Celle du 11 janvier 1993, relative au paiement en liquide, a été durcie à plusieurs reprises, afin de limiter le montant de tels modes de règlement.
Depuis le 29 mars 2012, il est aussi impossible d'effectuer un achat immobilier en espèces. Cela était possible auparavant, pour les montants inférieurs à 5000 euros. Ces mesures auraient été prises dans
le but, explique la Cellule de Traitement des Informations Financières belge, d'accorder la législation du pays à celle de ses voisins européens. Et ce, "afin d'éviter que notre pays et ses secteurs financier et non financier ne soient utilisés pour la réalisation d'opérations de blanchiments de capitaux ou de financement du terrorisme rendues plus difficiles (...) dans les {autres} pays".
Commenter cet article