Des dizaines de militants de Greenpeace auraient pénétré sur le site nucléaire du Tricastin, dans la vallée du Rhône. Ils ont déployé des banderoles interpellant le président de la République sur le risque nucléaire.
La centrale nucléaire de Tricastin le 16 septembre 2011, à Bollène dans le sud de la France.
afp.com/Anne-Christine Poujoulat
Ils ont été arrêtés après avoir déployé des banderoles afin de dénoncer la "fragilité" des installations nucléaires.
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Plusieurs dizaines de militants de Greenpeace ont pénétré dans la centrale nucléaire du Tricastin, située dans la Drôme, lundi 15 juillet au matin. Ils sont montés sur les infrastructures entourant les réacteurs, rapporte l'ONG de protection de l'environnement sur son site. Les gendarmes de la Drôme ont confirmé leur présence vers 6h30, sans donner davantage de précisions.
Cinq d'entre eux ont été interpellés, a signalé EDF vers 8 heures.
Les activistes ont atteint les réacteurs n°1 et 3 de la centrale, située entre Valence et Avignon. Les militants ont déployé plusieurs banderoles pour alerter sur "la fragilité" et la sécurité des installations nucléaires
: "Tricastin, accident nucléaire",
"Président de la catastrophe ?"
"Prêt à en payer le prix ?".
Sur Twitter, l'organisation non gouvernementale a posté plusieurs photos de leur action.
Le ministère de l'Intérieur a indiqué que les militants n'avaient pas accédé aux "zones sensibles" du site.
( 7 h30 ) Des militants de Greenpeace s'introduisent dans la centrale nucléaire du Tricastin
Plusieurs dizaines de militants de Greenpeace ont pénétré dans la centrale nucléaire du Tricastin dans la Drôme tôt lundi matin, montant sur les infrastructures entourant les réacteurs pour y déployer deux banderoles, a-t-on appris par l'organisation écologiste.
Les gendarmes de la Drôme ont confirmé la présence des militants lundi vers 6h30, sans pouvoir donner davantage de précisions.
"François Hollande: président de la catastrophe?"
Les militants sont entrés dans la centrale vers 05h lundi, et ont déployé une banderole au niveau des réacteurs 1 et 3 sur laquelle était inscrit: "Tricastin: accident nucléaire", et "François Hollande: président de la catastrophe?", selon Isabelle Philippe, chargée de communication de Greenpeace. Vers 07h, les militants déployaient une nouvelle banderole autour du réacteur 1.
Sur son compte Twitter, Greenpeace a publié une photo montrant la pancarte s'adressant à François Hollande.
Les responsables de la centrale n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
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