Coronavirus : Le lanceur d'alerte Fang Bin, désormais surveillé par la police, appelle à lutter contre la tyrannie du gouvernement chinois
Publié par Brujitafr
sur
8 Février 2020, 06:55am
Catégories :
#Coronavirus, #SANTE
Alors que les médias français commencent tout juste à parler de Fang Bin qui poste des vidéos sur la situation en Chine depuis une semaine (dont certaines avec 180 000 vues), on apprend aujourd'hui qu'il est surveillé par la police postée devant chez lui et que son compte Wechat a été supprimé par le gouvernement chinois qui cherche à le faire taire.
Heureusement pour lui, il a pu continuer à communiquer avec le monde extérieur en postant des vidéos sur Youtube grâce à un VPN.
Il indique que le Dr Li Wen Liang, l'un des premiers lanceurs d'alerte au sujet du coronavirus, est décédé mais aussi que Chen Qiu Shi, autre journaliste citoyen qui faisait des vidéos pour informer le peuple chinois et le monde entier de la gravité de la situation, a disparu.
Dans une précédente vidéo Chen Qiu Shi avait indiqué qu'il n'avait peur de mourir mais qu'il avait peur du gouvernement chinois. Sa peur était, semblerait-il, justifiée.
Selon Fang Bin, son seul salut pour l'instant est dû au fort soutien international dont il dispose. De nombreuses personnes en Chine comme ailleurs lui ont témoigné leur soutien. Le gouvernement chinois a probablement peur d'en faire un martyre ce qui ferait mauvaise presse pour eux.
Aujourd'hui Fang Bin a franchi un cap qui risque de lui coûter cher. Toussotant par intermittence, il appelle cette fois le peuple chinois à lutter tous ensemble contre le parti communiste chinois et contre la tyrannie que celui-ci fait régner.
Depuis le début de cette épidémie, le gouvernement chinois n'a eu de cesse de persécuter les lanceurs d'alerte:
"5 médecins de la province du #Yunan en Chine détenus ou condamnés à une amende aujourd'hui pour avoir filmé et diffusé secrètement des informations sur le #coronavirus. 4 d'entre eux seront détenus pendant 10 jours; 1 à eu une amende de 500 yuans (196€)."
Commenter cet article