Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

MOINS de BIENS PLUS de LIENS

MOINS de BIENS PLUS de LIENS

L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


La France emprunte sans difficulté… parce qu’elle n’hésitera pas à ponctionner l’épargne des Français

Publié par Brujitafr sur 18 Septembre 2014, 05:04am

Catégories : #ECONOMIE - FINANCE

 

 

Lundi [1er septembre, ndlr], la France a emprunté à un taux négatif, ce qui veut dire que les investisseurs perdent de l’argent, qu’ils payent pour confier leur argent ! Certes, il s’agit d’emprunts à court terme (3, 6 et 12 mois, pour un montant total de 8,2 milliards d’euros) et à des taux très légèrement en dessous de zéro (de -0,002% à -0,004%). Mais tout de même, cela ne s’était pas produit depuis mai 2013.

Au même moment, l’Allemagne a également emprunté à des taux négatifs. Cependant, la situation économique des deux pays n’a strictement rien à y voir : l’Allemagne a dégagé un excédent budgétaire sur le premier semestre, alors que la France n’arrive pas à limiter son déficit à 3% du PIB ; le taux de chômage varie quasiment du simple au double de part et d’autre du Rhin ; la balance commerciale allemande a dégagé un excédent de 200 milliards d’euros sur 2013, tandis que celle de la France affichait un déficit de 60 milliards. Et on pourrait continuer cette liste sur des pages entières (rentabilité des entreprises, pourcentage des PME exportatrices, niveau des investissements, qualité de la formation professionnelle, etc.). Comment deux pays aussi dissemblables peuvent-ils emprunter avec la même facilité sur les marchés internationaux ?

Si, ces deux pays possèdent un point commun : l’euro. Ça aide, surtout la France. Ceci dit, les investisseurs achètent de la dette française, à des conditions comparables à celle de l’Allemagne ; comment expliquer cela ? Des analystes évoquent le "Flight to quality" (fuite vers la qualité) : les abondantes liquidités cherchant à se placer à travers le monde quittent les pays émergents, peu sûrs et dont les devises peuvent décrocher et, dans la zone euro, évitent les pays périphériques. Ne restent plus que l’Allemagne, l’Europe du Nord et la France.

Cette explication est en partie vraie, mais pas suffisante. Il y en a une autre : les Français épargnent beaucoup, entre 15 et 16% de leurs revenus (contre 10% en moyenne au niveau européen), ce qui se traduit par un pactole de 3.600 milliards d’euros d’épargne financière (livrets, comptes épargne, assurance-vie) logés dans les banques et les sociétés d’assurances. À un journaliste qui lui demandait si la France pouvait faire faillite, un ancien ministre des finances (François Baroin en 2012) avait répondu que la dette de la France est un "investissement sans risque", notamment parce que "la France a un niveau d’épargne élevé". Cet éphémère ministre avait trahi la ligne de conduite du pouvoir, par delà les alternances politiques : l’État n’hésitera pas à puiser dans l’épargne des ménages pour faire face à ses obligations (3.600 milliards d’épargne financière d’un côté, 2.000 milliards de dette publique de l’autre…). Et la qualité universellement reconnue de nos services fiscaux ne laisse aucun doute sur la réalité de cette menace. Voilà qui rassure les investisseurs internationaux. Nettement moins l’épargnant.

On sait déjà que les banques qui tombent en faillite pourront puiser dans les comptes de leurs clients pour se renflouer, en vertu d’une directive européenne, mais une règle non écrite autorise l’État à faire de même : il faut en être conscient. Et, comme la situation de la France se dégrade inexorablement (les déficits ne se réduisent pas, la croissance est à zéro, le chômage continue d’augmenter), ce scénario risque vraiment de se produire. Face aux grands investisseurs internationaux, pour lesquels il ne faut pas négliger la dimension géopolitique (les fonds de pension US, les fonds souverains du Moyen-Orient, la banque centrale de Chine ; il ne fait pas bon se fâcher avec ces gens-là), l’épargnant français devra se sacrifier pour défendre "les intérêts supérieurs de l’État". On peut déjà imaginer, sur nos écrans de télévision, le ton compatissant, mais ferme, des plus hautes autorités de l’État nous expliquant "qu’il n’y a pas d’autre solution". Plus le temps passe, plus l’économie française s’enfonce dans la récession, et plus ce scénario cauchemar devient probable.

 

source

Commenter cet article

Z
<br /> le vrai visage du socialo-fascisme et de ses cohortes de fonctionnaires: pour les payer, on est prêt à tout ! C'est vrai qu'ils forment la garde prétorienne<br /> de ce régime et qu'à ce titre ils contribuent à "Tout dans l’État, rien contre l’État, rien en dehors de l’État" ... Mussolini<br /> <br /> <br /> - et surtout l'occasion de plumer les entreprises au profit de la caste:<br /> <br /> <br /> LE NOMBRE DE FONCTIONNAIRES EST INVERSEMENT PROPORTIONNEL À LA CROISSANCE DU PIB<br /> <br /> PLUS IL Y A DE FONCTIONNAIRES PLUS IL Y A DE CHÔMAGE<br /> <br /> PLUS IL Y A DE FONCTIONNAIRES MOINS LE GOUVERNEMENT GOUVERNE<br /> <br /> PLUS IL Y A DE FONCTIONNAIRES MOINS LE PIB AUGMENTE<br /> <br /> PLUS IL Y A DE FONCTIONNAIRES MOINS IL Y A D'EMPLOI<br /> <br /> LES FONCTIONNAIRES SONT LA PLAIE DE LA LIBRE DÉMOCRATIE<br /> <br /> LES FONCTIONNAIRES NE SONT PAS FAIT POUR FONCTIONNER<br /> <br /> LES FONCTIONNAIRES SONT DES PILLEURS DE L'ÉCONOMIE<br /> <br /> LES FONCTIONNAIRES SONT SOIT RESPONSABLES DE L'IMPÉRITIE DE L'ÉTAT SOIT IRRESPONSABLES DE LEURS ACTES<br /> <br /> LA PROPORTION DE FONCTIONNAIRES INUTILES CROIT AVEC LA DÉRAISON D'ÉTAT<br /> <br /> LES FONCTIONNAIRES SE REPRODUISENT ENTRE EUX<br /> <br /> ysmv<br /> <br /> et puis, la très célèbre et néanmoins si juste :<br /> PLUS ON PLANTE DE FONCTIONNAIRES PLUS IL POUSSE DES IMPÔTS (GEORGES CLEMENCEAU)<br />
Répondre
U
<br /> bientôt ils ne pourront plus voler l'épargne des veaux , les veaux ressentent l'obligation de retirer leurs épargne pour<br /> pouvoir subsister <br /> <br /> <br /> de plus , ces me^mes veaux vont devoir emprunter à leur banque , et là , la banque ne pourra pas se confisquer elle<br /> même <br />
Répondre

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents

weblogs