En fait, elle a fait la même chose que la Lehman Brothers. Mr Croenne nous signale ce papier du Soir de Bruxelles: "Il en ressort que depuis la fin de l'été, Dexia ne survivait que grâce à un artifice financier appelé « asset swaps ». « Normalement, seuls les actifs liquides, donc aisément échangeables, peuvent être utilisés pour se procurer du financement chez des tiers. Les autres sont inéligibles. L'asset swap permet d'échanger ces derniers contre des actifs liquides, moyennant une décote sur leur valeur et le versement d'un intérêt », explique notamment L'Echo. Selon les informations des quotidiens, Dexia traitait ces asset swaps directement avec les banques centrales belge et française". Bien sûr, toute la direction est en liberté alors que le moindre petit patron de PME est jeté en prison s'il a le malheur de faire une bêtise avec ses finances. Vous volez un oeuf, vous allez en prison, vous volez un boeuf, vous partez avec des parachutes dorés et des retraites en platine. Les banques ont non seulement pris le pouvoir, mais elles ont aussi acheté la justice. C'est celui qui a l'argent des déposants qui dicte sa loi. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2011
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