Le véritable Anthony Fauci, Bill Gates,
Big Pharma et la guerre globale
contre la démocratie et la santé publique
Larges extraits
Skyhorse Publishing, novembre 2021, 450 pages
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Janvier 2022
La présentation de ce projet de traduction (Résistance 71)
« Je pense que nous devrions maintenant
donner la même importance
aux co-facteurs qu’au VIH »
Chapitre 6 Brûler les hérétiques du VIH
En 1991, sept ans après l’article de Robert Gallo en mai 1984 dans la magazine “Science”, le microbiologiste de Harvard, le Dr Charles Thomas, organisa les éminences grises de la virologie et de l’immunologie pour qu’ils enregistrent formellement leurs objections à l’hypothèse de Gallo, dans une lettre historique au magazine “Nature”. Le groupe était le who’s who des doyen de la science internationale et de lauréats de prix Nobel. Parmi eux, le Dr Walter Gilbert de Harvard, l’inventeur du PCR le Dr Kary Mullis, le mathématicien de Yale Serge Lang (membre de l’académie des sciences), le Dr Harry Rubin, professeur de biologie cellulaire à l’université de Berkeley, le Dr Harvey Bialy, co-fondateur de “Nature Biotechnologie”, Bernard Forsher, Ph.D, éditeur retraité des “Proceedings of the National Academy of Sciences” et bien d’autres. La lettre ne comportait que quatre phrases :
“Il est largement connu du public qu’un rétrovirus nommé VIH est la cause d’un groupe de maladies appelé SIDA. beaucoup de scientifiques du domaine biomédical questionnent maintenant cette hypothèse. Nous proposons une réévaluation profonde des preuves existantes pour et contre cette hypothèse, qui serait menée par un groupe de scientifiques indépendants. Nous proposons de plus, que des études épidémiologiques critiques soient mises en place et exécutées.”
Ceci semblait être une requête des plus raisonnables. Ces chercheurs renommés et estimés ne demandaient qu’un débat ouvert et une enquête sur l’assertion scientifique aux conséquences extrêmes, qui ne s’est jamais produite. Mais dans une démonstration précoce du pouvoir combiné du dr Fauci et de Big Pharma pour contrôler les journaux et revues médicaux, “Nature” décida de ne pas publier la lettre, ni ne voulurent le faire le New England Journal of Medicine (NEJM), le JAMA ou la Lancet. Ces publications dépendent de l’industrie pharmaceutique pour plus de 90% de leurs revenus et ne publient que très rarement des articles qui menacent le paradigme de l’industrie. Comme l’a observé un éditeur du magazine Lancet, Richard Horton : “Les journaux [médicaux] sont devenus des opérations de blanchiment de l’information pour l’industrie pharmaceutique.” Le dr Fauci exerce une influence directe sur le contenu qui apparaît dans ces publications. Le contrôle du processus de révision par les pairs est un ingrédient vital pour la constructions des orthodoxies.
[…]
Mais le flot régulier d’argent injecté par le NIAID scellait déjà l’hypothèse virale de Robert Gallo en une orthodoxie de fer, et les voix dissonantes et dissidentes à cette orthodoxie rencontrèrent l’acier renforcé de la résistance institutionnelle fortifiée. Le fait que le dr Fauci ouvrit les vannes du fric déclencha une véritable ruée vers l’or sur le VIH et les virologues du gouvernement et PI de l’industrie pharmaceutique avaient formé le cercle autour de l’hypothèse scabreuse de Gallo et faisaient la queue pour recevoir la manne du chariot intendance du NIAID.
“Ils devaient s’accrocher au VIH. Pourquoi ? Pour garder leur financement.” observa le Dr Charles Thomas.
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Peter Duesberg
Parmi les scientifiques qui ajoutèrent leur nom à la dernière version de la lettre se trouvait un prodige iconoclaste d’origine allemande aux yeux pétillants, à la verve faconde et au visage poupin agrémenté d’un sourire permanent.
Dans les années 1970 et 80, le biologiste moléculaire, le professeur Peter Duesberg (né le 2 décembre 1936) était un demi-dieu de la biologie moléculaire et parmi les scientifiques les plus connus et respectés au monde. Le NIH soutenait généreusement sa recherche en virologie et sur le cancer.
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A l’université de Californie Berkeley, Duesberg devint le premier à cartographier la structure génétique des rétrovirus comme le VIH, faisant de lui un des plus renommés rétrovirologues au monde. Un rétrovirus est une forme de vie primitive qui n’a pas la capacité de se répliquer de lui-même, ce qui est vrai de tous les virus. Le rétrovirus injecte son ARN dans une cellule existante où un enzyme appelé la transcriptase inverse convertit l’ARN viral en ADN qui est ensuite inserrée dans l’ADN de la cellule hôte. Les virologues pensent généralement que les rétrovirus sont inoffensifs et même bénéfiques en symbiose avec l’être humain durant l’évolution, fournissant des blocs d’ADN mobiles dans le génome humain. En fait, beaucoup de nos gènes sont entrés dans le génome humain d’abord sous forme de rétrovirus. Quelques 8 à 10% du génome humain est rétroviral dit le Dr David Rasnik, “c’est énorme !”
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Dès le départ, Duesberg a douté des trouvailles de Robert Gallo. D’un point de vue évolutionniste, cela n’avait aucun sens qu’un vieux rétrovirus attaque son hôte humain. Les rétrovirus, sous la forme de bandes incomplètes d’ADN inserrées dans l’ADN humain, n’ont aucun métabolisme et aucune capacité prouvée de digérer, de reproduire ou d’évoluer. Ils ne sont pas, de par la définition acceptée, des formes de vie et il serait une grande surprise si l’évolution avait, au travers de quelque mécanisme inconnu, transformé l’un d’entre eux en une cellule cancéreuse ou tueuse.
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Suite à l’annonce de Gallo, Duesberg passa dix-huit mois à étudier toutes les publications scientifiques sur le VIH et le SIDA. Il publia finalement ses observations dans l’important magazine Cancer Research en mars 1987 dans un article explosif banalement intitulé “Les rétrovirus comme carcinogènes et pathogènes : attentes et réalité”.
Cet article fut un tour de force de la part du père de la rétrovirologie, appelant à la sobriété dans le domaine fleurissant qu’il voyait partir hors de contrôle.
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Il fit remarquer qu’Indépendamment de ce qu’on pensait de l’hypothèse VIH, c’était un renversement total de la compréhension universelle des rétrovirus avant la conférence de presse de Robert Gallo d’avril 1984.
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De plus, Duesberg ajoute “Ce serait la toute première fois qu’un rétrovirus aurait été prouvé responsable d’une maladie chez l’humain. Même d’une maladie chez les animaux sauvages.”
Duesberg argumenta que le VIH n’est capable de causer ni le cancer ni le SIDA. Il est en fait un virus passager inoffensif qui a très certainement coexisté avec les humains depuis des milliers de générations sans causer de maladies. Duesberg conclut alors que la créature que Gallo affirmait être un pathogène pandémique n’était qu’un de ces inoffensifs virus passagers, que l’immunité humaine innée et s’adaptant a rapidement contrôlé.
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L’article de Duesberg sur Cancer Research était long et très technique et il souleva toute une série de questions claires et judicieuses questionnant point par point les bases de l’hypothèse de Gallo sur le VIH/SIDA.
L’opus de Duesberg fut un sévère retour à la réalité contre les affirmations surfaites des rétrovirus, écrit par l’homme qui a ce point de l’histoire, était considéré comme celui qui en savait plus que tous les autres sur ce sujet. Beaucoup des collègues qui étudièrent la recherche de Duesberg en vinrent aux mêmes conclusions, il y avait vraiment quelque chose qui ne tournait pas rond dans cette guerre du SIDA.
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Trente ans plus tard, beaucoup de virologistes pour ne pas dire la plupart d’entre eux, en sont venus à accepter, du moins en partie, le scepticisme de Duesberg sur l’affirmation VIH/SIDA de Fauci et Gallo, disant que le VIH est le seul responsable du SIDA. La plupart des chercheurs maintenant, sans faire de bruit, assument que le SIDA doit avoir une étiologie multiple. Les Dr Gallo et Luc Montagnier se sont placés dans cette cohorte. Le dr Fauci est une des rares exceptions.
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Punir Duesberg
Pour ce qu’elles sont, les requêtes incendiaires de Duesberg ont semblé créer un pare-feu contre la seule hypothèse du dr Fauci. Même aujourd’hui, la logique de Duesberg apparaît si simple et limpide, si élégamment décrite et si révélatrice qu’en les lisant, il semble impossible que l’entière hypothèse ne se soit pas instantanément effondrée sous le poids d’une logique sans faille. Le monde scientifique attendit pour voir comment les dr Gallo et Fauci pouvaient bien répondre aux questions dévastatrices de Duesberg.
Mais le cartel du SIDA ne tenta même jamais une réponse. En lieu et place, le dr Fauci confronta cette menace existentielle en simplement l’ignorant et en fustigeant quiconque y apportait crédit. Il se mit en tête de faire de Duesberg un exemple qui découragerait toutes futures demandes et questionnements. Le dr Fauci s’assura que, des mots mêmes de Bialy, l’article “ait une conséquence professionnelle désastreuse” pour Duesberg et “que cela scella son avenir scientifique pour les prochaines douze années”. Le dr Fauci orchestra une bordée d’humiliation et d’attaques venimeuses qui effectivement mirent fin à la carrière illustre de Duesberg.
Le dr Fauci ordonna à tout le haut clergé de son orthodoxie du VIH et tous ses acolytes de plus bas étages et enfants de chœur, de déchaîner une véritable tempête de vengeance sauvage sur le virologiste de Berkeley et ses suiveurs. La dispute devint une des plus formidable bataille de l’histoire de la science, bataille sensationnelle, vicieuse, et personnalisée. Le dr Fauci jouait gros dans cette controverse. Blâmer le SIDA sur un virus était un pari qui avait permis au NIAID de s’approprier la juridiction, et le flot d’argent avenant, au détriment du NCI. La carrière de Fauci dépendait de la croyance universelle que seul le VIH causait le SIDA. La dispute pour lui, était littéralement existentielle.. Emmené par le collège des cardinaux du dr Fauci, le cartel médical, l’entreprise émergente et hautement lucrative de la recherche, des médicaments, des tests et de la charité VIH/SIDA à “but non lucratif”, tout cela attaqua Duesberg et les autres dissidents à l’orthodoxie Gallo/Fauci, traités de militants de la “terre plate” et autre négationniste de l’holocauste, ou même selon l’estimation de Fauci “d’assassins”. Tout l’establishment du SIDA, jusqu’au plus petit médecin de cambrousse détesta publiquement Duesberg. Le NIH lui retira son financement et le monde académique le mit au banc et exila le brillant professeur de Berkeley. La presse scientifique le bannit également, il devint radioactif.
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En questionnant la théologie officielle du gouvernement et spécifiquement en clashant avec avec le technocrate régnant des HHS, Duesberg vit alors rapidement les fonds de recherche attribués par le NIH se tarir.
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Avant 1987, Le NIH n’avait jamais rejeté une des propositions de recherche du professeur Duesberg. Après 1987, Duesberg écrivit plus de trente propositions de recherche, le NIH les refusa toutes.
“Le complexe militaro-industriel, les HHS, le NIH, le NCI, le NIAID, tout cela est fait et fonctionne selon une structure de commandement militaire, parce que c’est l’armée. Ce n’est pas la “science” ni le “mérite”. Fauci comprend bien cela et a parfaitement maîtrisé l’élimination à la fois de la dissidence et de toute pitié pour ceux qui sont détruits. C’est un pêché, comme il l’a dit ouvertement, que de le contredire, de questionner, de le remettre en cause, et le remettre en cause, c’est remettre en cause la science.” dit Celia Farber. Il est tellement barré, qu’il a actuellement dit qu’il EST la science.
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Un autre collègue de Berkeley du Donner Lab a expliqué à Farber l’hésitation générale au sujet de Deusberg dans sa faculté : “Peter a sans doute raison sur le VIH ; mais il y a toute une industrie maintenant…”
La presse scientifique a banni Duesberg de publier. L’éditeur de Nature John Maddox écrivit un éditorial très théâtral disant que Duesberg, par son hérésie, avait annulé la pratique de publication scientifique standard du “droit de réponse”. Maddox invita les collègues de Duesberg à venir le calomnier sans avoir peur d’une quelconque réponse. Des embuscades anti-Duesberg devinrent pratiques courantes dans chaque nouveau numéro de Nature.
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En 1992, l’article de Duesberg devint le second article dans les 128 ans d’histoire de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), à être bloqué pour publication (l’autre était un article écrit par Linus Pauling).
“Le problème de Duesberg fut un problème qui transcenda la science : cela devint une mesure de protection de carrière que de prendre part aux attaques contre lui et à sa dégradation,” dit Farber. “Les scientifiques serfs de Fauci avaient peur que s’ils ne dénonçaient pas Duesberg de manière suffisante et publique, ils seraient eux-mêmes punis par Fauci, possiblement verraient leurs fonds de recherche se tarir, ou pire…”
La cartel médical agita les prix de la rédemption et de la réinstallation devant Duesberg s’il voulait bien s’accorder à une réforme. En 1994, un haut généticien du NIH, le dr Stephen O’Brien, appela Duesberg et lui dit qu’il devait le voir pour un sujet professionnel de la plus haute importance. O’Brien prit l’avion le lendemain et les deux se rencontrèrent à l’opéra de San Francisco. Après quelques palabres sur le bon vieux temps, O’Brien sortit un manuscrit de la poche intérieure de son tuxedo. Intitulé “Le VIH cause le SIDA : les postulats de Koch satisfaits”, le manuscrit avait trois nom incongrus au bas du document : Stephen O’Brien, William Blattner et Peter Duesberg.
L’éditeur de Nature, John Maddox, avait commissionné cette excuse corruptrice. Si seulement Duesberg voulait bien signer le mea culpa, implora O’Brien et Duesberg pourrait tout avoir de nouveau. Il serait de nouveau au top, de retour dans le bastion de sécurité de Fauci et de l’establishment médico-scientifique.
Duesberg refusa.
Dans un documentaire de 2009, Duesberg manifeste de l’empathie sinon de la sympathie pour ses détracteurs : “Ce sont des prostitués pour la plupart, mes collègues et moi-même à un certain niveau. Vous devez être un(e) prostitué(e) pour obtenir l’argent de votre recherche. On vous entraîne un peu comme une prostituée.” Il sourit et ajoute “Mais certains vont jusqu’au bout de cette logique.”
Pendant plusieurs années, le journaliste John Lauritsen a essayé d’avoir quelque scientifique que ce soit du NIH, de répondre aux questions de l’article de Duesberg. Mais les ordres sont venus d’en haut, du NIAID, qu’aucun scientifique fonctionnaire ne devait répondre. Les officiels du NIH répétèrent à Lauritsen que “aucun des scientifiques pour Robert Gallo au gouvernement n’était intéressé de discuter de l’étiologie du SIDA.” Lauritsen fut donc légitimement intrigué lorsque le New York Times rapporta la réponse officielle laconique de Fauci à l’article de Duesberg. “La preuve que le VIH cause le SIDA est si évidente qu’elle n’a pratiquement plus besoin d’être discutée.” Lauritsen se plaint à moi “En tant que membre de la presse, je pensait que j’aurai du être autorisé à parler au dr Fauci et lui demander de juste révéler une ou deux pièces de ses “preuves évidentes” que le VIH cause le SIDA. Comment a t’il pu sortir de cette situations ? Sa seule stratégie a consisté à dire que la preuve était si évidente, que personne ne devait être autorisé à questionner cette assertion. Fauci adopta la position voulant que ni lui ni ses collègues avaient une obligation de répondre à Duesberg ou à aucune autre de ses critiques. C’était la version séculière de la doctrine de l’infaillibilité pontificale, tout le monde doit juste accepter, sans preuve, la théorie du “virus et du SIDA” comme fait établi simplement parce que le pape de la santé publique l’a déclaré.”
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En 2006, le fameux épidémiologiste britannique Gordon Stewart a fait part de la même frustration : “J’ai demandé aux autorités de la santé, aux rédacteurs en chef et autres experts concernés par le VIH/SIDA, pour la preuve de tout cela, et j’attends toujours une réponse depuis 1984.”
Le refus du dr Fauci de débattre de ses théories n’est juste que la partie émergée de l’iceberg. Le contrôle des PI par le dr Fauci lui donne la capacité d’étouffer tout débat et toute discussion.
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Le converti le plus surprenant de Duesberg fut Luc Montagnier, l’homme qui le premier découvrit le virus.
A la conférence internationale sur le SIDA de San Francisco de 1990, le Dr Montagnier fit une confession stupéfiante au sujet du VIH, qui était clairement contre son propre intérêt : “Le VIH est peut-être bénin”. Montagnier était le père de la théorie du SIDA. Il est aussi un scientifique intègre. C’était son drapeau blanc. La dissociation faite par Montagnier de la relation VIH/SIDA aurait du être un tremblement de terre, mais les membres de la convention, pour qui l’orthodoxie était particulièrement satisfaisante sur un plan financier, ignorèrent la confession de Montagnier et s’en furent discuter au sujet des nouveaux traitements antiviraux.
Kary Mullis était stupéfait que le dogme de Fauci puisse avoir une telle force hypnotique que des acolytes ignoreraient la rétractation publique du génie qui l’inventa. “Dans des années d’ici, les gens réfléchissant sur notre cette période verront notre acceptation de la théorie du VIH causant le SIDA aussi stupide que nous jugeons les leaders qui excommunièrent Galilée simplement parce qu’il insistait que la terre n’était pas le centre de l’univers,” prédit Mullis. “C’est une énorme déception que de voir tant de scientifiques ayant absolument refusé d’examiner les preuves disponibles de manière neutre et dépassionnée en regard de savoir si le VIH cause le SIDA.”
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Charles Ortleb me fit observer : “La science coûte de l’argent et celui qui distribue l’argent peut contrôler la science.” “Regardez bien, il n’y a ici aucun mystère sociologique”, observa Mullis. “Il s’agit simplement de la position sociale et des revenus des gens qui sont menacés par les choses que Peter Duesberg explique. Leurs positions et leurs salaires, leurs revenus, sont directement menacés et c’est pour cela que ces personnes deviennent si agressives et destructrices. Dans les années 80, un grand nombre de personnes est devenu dépendant de Tony Fauci et de ses amis pour leur mode de vie. Tous ces gens voulaient vraiment du succès dans le sens d’avoir plein de gens travaillant pour eux et beaucoup de pouvoir.”
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Le documentaire de 2004 “The other side of AIDS” / “SIDA, l’envers du décor” inclut une scène tout à fait remarquable dans laquelle le PI canadien Mark Wainberg, médecin, président de l’International AIDS Society (L’IAS, la plus grosse organisation mondiale de chercheurs et de cliniciens sur le SIDA), appelle vindicativement Duesberg et autres qui “tentent de discréditer cette notion que le VIH cause le SIDA”, d’être “trainés en justice”. Il considère les sceptiques sur la thèse orthodoxe VIH/SIDA comme “des donneurs de mort”.
“Je vous suggère que Peter Duesberg est la chose la plus proche que l’on ait sur cette planète d’un psychopathe scientifique.” Puis il déclare que l’entretien est terminé, arrache le micro de son revers de col et sort précipitamment. Ce qui se passe ensuite est bien révélateur. L’audience explose de rire, rires qui se transforment rapidement en bronca alors que l’écran géant de la salle affiche une liste de brevets que possède Wainberg et autres liens financiers le connectant à l’industrie du VIH.
Si le VIH ne cause pas le SIDA, alors quelle en est la cause est-on en droit de se demander ? Des scientifiques renommés ont avancé de multiples et crédibles théories pour justifier de la pathogénèse du SIDA. Je vais en examiner trois des plus importantes et faisant référence en commençant avec celle de Duesberg puisque son explication est arrivée la première chronologiquement et a inspiré la plus grande partie de ce qui a suivi. Des théories postérieures, incluant les hypothèses promues de manière ironique par Robert Gallo et Luc Montagnier, ont un pouvoir de persuasion équivalent mais ont moins de soutien public. La grande bataille de Duesberg contre le grand pouvoir de Fauci a démontré le grand pouvoir de celui-ci à détruire des carrières et personne après Duesberg n’a eu le courage et l’appétit de défier le “petit directeur” en avançant de nouvelles théories.
La théorie de Duesberg
Duesberg, Mullis et leur école de critique blâment toute la symptômologie létale connue sous le nom de SIDA, sur une multiplicité d’expositions environnementales qui devinrent communes dans les années 80. Le virus VIH, insiste ce groupe, ne fut qu’une sorte d’électron libre qui fut aussi associé avec des styles de vie et leurs expositions communes. Duesberg et ses suiveurs ont offert la preuve que l’utilisation intensive de drogues et produits chimiques récréatifs dans le milieu gay et celui des drogués fut la véritable cause d’une sévère déficience immunitaire parmi la première génération de ceux qui souffrirent du SIDA. Ils argumentèrent que les signes initiaux de la maladie, le sarcoma de Kaposi et la pneumonie Pneumocystis carinii (PPC) étaient tous deux liés à la consommation intensive de nitrite d’amyl connu sous le nom de “poppers”, une drogue très populaire parmi les homosexuels ayant des partenaires multiples. D’autres symptômes communs dévastateurs étaient tous associés avec une grosse consommation de drogue et des stress liés au style de vie.
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Les facteurs de risque incluaient les relations sexuelles avec des partenaires multiples et des expositions cumulatives toxiques à des drogues psycho-actives comme la méthédrine, la cocaïne, l’héroïne, le LSD et un cocktail d’antibiotiques prescrit pour traiter les MST largement répandues. En moyenne, les malades initiaux du SIDA avaient été placés sur au moins trois traitements antibiotiques dans l’année précédent le diagnostic.
Quelques 35% des cas initiaux de SIDA étaient des toxicomanes s’injectant des drogues […] Duesberg cite plus d’une douzaine de références médicales documentant des symtômes d’immuno-déficience comparables au SIDA parmi les junkies, ce depuis 1900. La littérature médicale atteste des effets ravageurs des drogues comme l’héroïne, la morphine, les speed (amphétamines), la cocaïne et autres drogues injectables sur le système immunitaire.
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Aujourd’hui, des milliers de junkies américains qui ne sont pas infectés par le VIH, perdent les mêmes cellules CD4+ T et développent les mêmes maladies que les malades officiels du SIDA. Les MST en provenance de la promiscuité de relations sexuelles multiples et de maladies à transport sanguin comme les hépatites A, B et C se sont rajoutées à la suppression immunitaire de cette cohorte de personnes.
La théorie de Duesberg n’avait absolument rien de nouveau ni d’extravagante. Le dr Fauci lui-même en 1984 avait concédé que les drogues étaient une explication raisonnable pour la PPC et autres symtômes signature du SIDA : “Si je me droguais, cela me rendrait immuno-déficient, il y aurait donc des chances raisonnables que je contracte une pneumonie sévère. C’est ce qui se passe chez les individus ayant le SIDA.”
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[NdT : s’ensuivent ici des pages sur les effets des poppers et des drogues sur le système immunitaire. Information très éclairante que nous invitons le lecteur à lire dans le livre… Il y a néanmoins un développement intéressant concernant les poppers, le voici :]
Alors que j’écrivais ce livre, la chercheuse de l’association Children’s Health Defense, Robyn Ross m’alerta sur une des ironies non dites de cette saga. ll se trouve que le labo Burroughs Wellcome détient le brevet de 1942 sur le contenu des poppers et demeura un des plus gros fabricants de cette substance dans les années 1980-90. Dès 1977, un article du New York Daily News décrivit les stratégies de Burroughs Wellcome pour éviter la critique de ces gros problèmes de santé émanant des ventes culminantes des poppers. Comme nous allons le voir, Burroughs Wellcome (NdT: comme vu précédemment, le labo aujourd’hui connu sous le nom de GlaxoSmithKline ou GSK) et autres fabricants de poppers, furent les principales sources de revenus publicitaires pour la presse gay de cette époque et ils utilisèrent ce levier pour forcer une censure de tout journaliste tentant de faire le lien entre le nitrite d’amyl et un effondrement du système immunitaire. Si Duesberg et les autres ont raison sur cette association, cela veut dire que Burroughs Wellcome profitait à la fois de causer l’épidémie de SIDA et ensuite d’empoisonner toute une génération d’homosexuels avec le “remède” AZT. Ainsi Tony Fauci aurait joué le flic de la circulation dans ce circuit. D’un côté, il utilisait son autorité régulatrice pour promouvoir l’AZT et tuer sa concurrence, orchestrant efficacement le contrôle monopolistique de Burroughs Wellcome sur le “traitement” du SIDA. Dans le même temps, il supprimait la recherche sur la toxicité des poppers en dirigeant le blâme pour le SIDA sur le virus VIH, protégeant ainsi Burroughs Wellcome d’une responsabilité significative dans l’affaire.
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En 1990. quatre scientifiques importants du CDC suggérèrent dans le Lancet, que le sarcoma de Kaposi (SK) était très commun chez les jeunes homosexuels, qui indiscutablement n’avaient pas le VIH. Ils conclurent que le SK, la maladie la plus centrale dans la définition du SIDA, “pouvait être causé par un agent infectieux non identifié, transmis essentiellement par contact sexuel.” Ceci était un développement stupéfiant parce que le SK était le symptôme initial définissant le SIDA.
[…]
Tout en publiquement s’accordant avec l’orthodoxie officielle du dr Fauci sur le VIH/SIDA, Robert Gallo lui-même signala en privé ses doutes au sujet de sa propre théorie disant que seul le VIH causait le SIDA et que seul le virus causait le SK et donc le SIDA. Dans une réunion de haut niveau des autorités de santé des Etats-Unis en 1994 “Les nitrites agissent-ils comme co-facteurs du sarcoma de Kaposi ?” Gallo fit quelques confessions stupéfiantes aux collègues lui faisant confiance. Le VIH, reconnut-il alors, n’est peut-être qu’un “facteur catalytique” dans le SK. “Il doit y avoir quelque chose d’impliqué”. Puis il ajouta une confession époustouflante, qui aurait très bien pu être tirée de l’article de recherche de Duesberg : “Je ne sais pas si j’ai été clair sur ce point, mais je pense que tout le monde ici sait que nous n’avons jamais trouvé d’ADN du VIH dans les cellules des tumeurs du SK. Donc ceci n’est pas une transformation directe. Et en fait, nous n’avons jamais trouvé d’ADN du VIH dans les cellules T même si nous n’avons regardé que dans quelques unes. Donc, en d’autres termes, nous n’avons jamais vu le rôle du VIH en tant que virus de transformation en quoi que ce soit.”
Un participant à cette réunion était Harry Haverkos, qui était alors le directeur du département SIDA du National Institute on Drug Abuse (NIDA). Haverkos fit remarquer à Gallo qu’aucun cas de SK n’a été rapporté parmi les récipients de sang dont le donneur avait la maladie. [NdT : cette info est déjà incroyablement époustouflante en elle-même: vous transfusez du sang de personnes officiellement malades du SIDA (ayant le SK) à d’autres gens ne l’ayant pas !… et personne ne dit rien !?!… ou alors vous savez quelque chose que les autres ne savent pas ?…] Et que si des transfusons sanguines n’avaient pu transmettre la maladie, alors il est difficile de croire que des échanges de sperme soient responsables de la maladie. En réponse, Gallo se permit : “Les nitrites (poppers) pourraient être le facteur principal.”
Pour vraiment apprécier les implications sismiques de la déclaration de Gallo, nous devons nous rappeler que, dans les nations saines comme les Etats-Unis et l’Allemagne, le SK était avec la PPC (pneumonie), la signature de la maladie pour diagnostiquer les malades du “SIDA”. En 1987, par exemple, le magazine allemand “Der Spiegel” décrivit les malades du SIDA comme des “squelettes couverts de sarcoma” provenant de la “même scène sexuelle”.
[…]
Duesberg pense que non seulement l’AZT causait le SIDA, mais qu’il tuait plus de gens que ceux affectés et mourant de causes auto-immunes provoquées par les drogues festives. “L’AZT cause le SIDA et ses maladies le définissant. Il ne cause pas le SK, mais il cause une immuno-déficience. Le médicament fut créé pour cela. En fait, le fabricant dit spécifiquement qu’il peut causer des “maladies s’apparentant au SIDA”.”
[…]
Si Duesberg est correct, le SIDA est une maladie, une pandémie iatrogénique, c’est à dire causée par les médecins et le dr Fauci en serait l’auteur.
[…]
La mortalité annuelle du soi-disant SIDA pendant les premières années de la pandémie de 1983 à 1987, avant donc l’accord d’exploitation de l’AZT, fut plus basse que peut-être 10 à 15 000 personnes sans un pays de plus de 250 millions de personnes. Ce ne fut pas avant la fin des années 80, lorsque l’AZT du dr Fauci arriva, que le nombre de morts attribuées au SIDA creva le plafond.
D’après les chiffres du CDC, dans la cinquième année du SIDA en 1986, 12 205 personnes “avec” le SIDA moururent aux Etats-Unis. Dans le même temps, le CDC, dans un maintenant trop familier schéma d’instigation de la peur pandémique, utilisa des protocoles mensongers pour gonfler le décompte des décès. Les chiffres du CDC incluent quiconque décédé avec un statut d’anticorps VIH positif, même si le décédé n’avait aucune maladie “définissant le SIDA” et pouvait avoir succombé au suicide, à une overdose de narcotique, à un accident de voiture ou à une crise cardiaque.
Le taux de mortalité augmenta rapidement après l’introduction commerciale de l’AZT. En 1987, “Les décès du SIDA augmentèrent de 46% à 21 176 puis à 27 879 en 1989. Le taux de décès montant à 31 694 en 1990 et 37 040 en 1991. A la fin des années 80, le standard de prescription des HHS pour l’AZT était de 1500mg par jour. En 1988, le temps de survie moyen pour les malades prenant de l’AZT était de quatre mois. Même la médecine de masse n’a pas pu ignorer le fait que l’administration de dose plus forte mena à un plus haut taux de mortalité chez les malades. Au début des années 90, les officiels de santé baissèrent la dose quotidienne d’AZT à 500mg. Le temps de vie des malades monta à 24 mois en 1997, alors que les morts attribuées au SIDA chutèrent. Plus tard, le CDC changea son mode de comptage afin de rendre plus difficile le décompte annuel des morts du SIDA.”
[…]
Le Dr Klaus Köhnlein, un oncologue de Kiel en Allemagne, était moins sujet à la discipline financière des acteurs étatiques ou de l’hystérie politique qui censuraient les scientifiques dissidents aux Etats-Unis et fut quelque part une plus grande menace à la massive propagande sur le VIH que ne le fut Duesberg alors qu’il parla de sa propre expérience pratique de clinicien. Köhnlein vit ses premiers patients atteints du SIDA en 1990 et traita plusieurs centaines d’entre eux sur quelques décennies dans sa clinique très conventionnelle de Kiel. Ignorant le “VIH” et en lieu et place en traitant chaque symptôme, il eut pour résultat de voir presque tous ses malades survivre. “J’ai perdu une poignée de patients”, a t’il dit dans un courriel alors que nous l’avions contacté pour ce livre.
Ses vues sur l’AZT étaient sans équivoque aucune. “Nous avons littéralement tué toute une génération de malades du SIDA sans même nous en rendre compte parce que les symptômes de la toxicité de l’AZT étaient presque identiques à ceux du SIDA,” a t’il dit dans un entretien. Il expliqua plus avant dans un entretien avec la chaîne (russe) RT en 2010 durant une conférence “Rethink” à Vienne : “Quand je travaillais à l’université de Kiel, j’ai été le témoin de l’intoxication de masse des malades soumis à l’AZT. L’AZT était le premier traitement recommandé et nous savons tous aujourd’hui que le dosage était bien trop élevé. Nous donnions 1500mg par jour et cela tua virtuellement tout le monde sous traitement.. C’est la raison pour laquelle tout le monde pense que le VIH est un virus mortel, mais il n’y a de fait aucune preuve de cette assertion.”
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“De mes contacts personnels avec les gens de terrain”, dit le Dr David Rasnick, Ph.D, chimiste et chercheur sur le SIDA ainsi que concepteur des inhibiteurs de protéase, “Je peux vous dire que je n’ai trouvé nulle part de preuve que les gens qui prennent ces médicaments anti-VIH vivent plus longtemps et mieux ; ces inhibiteurs pris seuls ou en cocktail ne font pas mieux que ceux qui vivent avec le VIH sans aucun médicaments. Alors, je ne sais pas où est le preuve pour l’affirmation que vous voyez dans le New York Times ou sur CNN disant que les gens vivent plus longtemps avec ces substances.”
Duesberg fait remarquer que le taux de mortalité de patients positifs au VIH sous thérapie antivirale est de l’ordre de 7 à 9%, bien plus élevé que le taux de mortalité de tous les VIH positifs dans le monde qui n’est que de 1 à 2% par an. De plus, il y a d’amples preuves démontrant que les personnes VIH positives traitées aux antiviraux meurent bien plus rapidement de graves problèmes hépatiques ou cardiaques que les personnes positives au VIH ou les malades du SIDA non traités à l’AZT.
En mettant au pas la résistance institutionnelle de la dissidence de la part de cadres des scientifiques et des médecins, le dr Fauci a trouvé un allié improbable : la communauté du SIDA.
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L’establishment du SIDA, les hôpitaux, les centres médicaux et de recherche, et les laboratoires pharmaceutiques, ont créé des contrats de consultation grassement rémunérés pour des membres influents des organisations gays. Ainsi, la communauté gay est devenue un puissant gardien du dogme pour l’establishment du SIDA.
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Ces publicités exonéraient les poppers de toute connexion avec le SIDA, les déclarant ouvertement sans danger. Les entreprises pharmaceutiques, y compris Hoffman-Laroche, investirent beaucoup d’argent dans la communauté gay avec d’innombrables publicités pour les médicaments anti-SIDA, Burroughs Wellcome fit une publicité pour les poppers nommant expressément le nitrite d’amyl (les poppers) “le vrai truc”. Les publications et organisations gay continuèrent de faire la promotion des poppers et censurèrent toute information liée à leur dangerosité et aux risques qu’ils faisaient courir à la santé.
Sa culture historique et ses relations avec les leaders homosexuels furent un des facteurs qui rendit le dr Fauci chouchou des libéraux pendant le début de la crise du SIDA. […] La confiance aveugle en Saint Anthony Fauci restera peut-être dans l’histoire comme l’erreur fatale du libéralisme contemporain et la force destructrice qui a subverti la démocratie américaine, notre gouvernement constitutionnel et le leadership mondial.
[NdT : s’ensuivent ici 6 pages de description des différentes maladies, des virus mortels comme le HHV-6 (virus de l’herpès humain) et le mycoplasme, intéressant et complémentaire, à lire dans le bouquin…]
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SIDA et peur
Le Dr Harvey Bialy argumente que la priorité de l’establishment médical n’est pas la santé publique, mais sa propre réputation et avantages, privilèges. “les communautés scientifique et médicale ont beaucoup à perdre. Ce n’est pas une grande exagération que de dire que lorsque l’hypothèse VIH/SIDA sera finalement reconnue comme fausse, toute l’institution scientifique va perdre la confiance du public et la science elle-même fera l’expérience de changements profonds, fondamentaux, radicaux et de longue durée. La “communauté scientifique” a joué sa crédibilité en se tenant au côté de la théorie VIH/SIDA depuis bien longtemps. C’est pourquoi douter de cette théorie aujourd’hui revient quasiment à douter de la science elle-même et c’est pourquoi les dissidents de cette hypothèse doivent faire face à une véritable excommunication.”
Kary Mullis dit dans son livre “Dancing Naked in the Mind Field” : “Ce qu’on appelle la science aujourd’hui est probablement très similaire à ce qu’on appelait la science en 1634. Galilée a été sommé de rétracter ses croyances ou se voir excommunié. Les gens qui refusent d’accepter le commandement de l’establishment du SIDA se retrouvent dans la même position que Galilée.”
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Dans son livre “Science Sold Out : Does HIV really Cause AIDS?”, Rebecca Culshaw écrit :”La persistance de cette théorie intellectuelle en banqueroute dans l’esprit public est entièrement attribuable à la campagne de peur, de discrimination et de terreur qui a été très agressivement menée par un groupe de gens très puissant dont la seule motivation a été et est toujours le contrôle de l’attitude. Oui, l’argent et les vastes intérêts de l’industrie pharmaceutique et des scientifiques financés par le gouvernement sont très importants, mais les graines de l’hypothèse VIH/SIDA sont semées avec la peur. Si la peur s’arrêtait, le mythe prendrait fin.”
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