Trump montre une fois encore qu'il n'est pas apte à être président et qu'il n'est motivé que par les concours de "qui a la plus grosse". Sinistre personnage qui nous emmènera tôt ou tard à la guerre généralisée. Rappelons qu'il a récemment affirmé que le dirigeant nord coréen risquait de finir comme Kadhafi alors même que celui-ci était disposé à la dénucléarisation. Mais ça ne suffisait pas pour Trump qui a voulu asseoir davantage sa domination.
Plutôt que poser des fondations saines, voilà ce qu'il a trouvé de mieux à faire avant un sommet pour la paix: sortir les muscles dans un moment totalement inopportun et humilier son homologue. Le pire c'est qu'il vient aujourd'hui s'étonner de la réaction de la Corée du Nord et voudrait coller l'échec de cette rencontre sur le dos de Kim Jong Un. Une réaction qui relève limite de la psychiatrie. On constate que Trump est certainement l'un des présidents américains les plus belliqueux de ces dernières décennies. On a pas fini d'être surpris par ses réactions qui n'ont ni queue ni tête. Fawkes -------
Peu après l'annonce par la Corée du Nord du démantèlement de son site d'essais nucléaires, Donald Trump a fait savoir ce 24 mai que le sommet prévu avec son homologue nord-coréen Kim Jong-un le 12 juin prochain à Singapour n'aurait pas lieu.
Dans une lettre publiée sur le compte Twitter de la Maison Blanche, Donald Trump estime «qu'il n'est pas opportun, à ce stade» de maintenir le sommet, soulignant qu'il était pourtant «très impatient» de rencontrer son homologue nord-coréen.
«Malheureusement, au regard de l'énorme colère et de l'hostilité affichée dans votre dernière déclaration en date, je trouve qu'il serait inapproprié, à l'heure actuelle, de tenir cette rencontre prévue depuis longtemps», a-t-il poursuivi, s'adressant à Kim Jong-un. «Vous évoquez votre arsenal nucléaire, mais le nôtre est si massif et si puissant que je prie Dieu que nous n'ayons jamais à en faire usage», a encore écrit Donald Trump. Il qualifie cette «opportunité manquée» de «moment triste de l'histoire».
«Notre armée est prête» : Trump menace son homologue
S'exprimant un peu plus tard devant les journalistes, Donald Trump a assuré que les forces américaines étaient prêtes à agir en cas d'action «inconsidérée» de Kim Jong-un suite à l'annulation de la rencontre. «Notre armée, qui est de loin la plus puissante du monde, est prête», a mis en garde le président américain.
Après des mois de rapprochement et de détente diplomatique, la Corée du Nord a opéré la semaine dernière un spectaculaire retour à sa rhétorique traditionnelle, annulant une rencontre intercoréenne et évoquant la possibilité de remettre en cause le tête-à-tête très attendu.
La dernière banderille a été plantée ce 24 mai par la vice-ministre nord-coréenne des Affaires étrangères, Cheo Son Hui, qui a fustigé les propos tenus ce 21 mai par le vice-président américain Mike Pence, qui avait affirmé que la Corée du nord pourrait finir comme la Libye de Mouammar Kadhafi, tué lors du soulèvement de son pays après avoir renoncé à l'arme atomique, si Kim Jong-un ne parvient pas à un accord avec Washington sur la dénucléarisation.
«Je ne peux pas cacher ma surprise devant de telles remarques idiotes et stupides venant de la bouche du vice-président américain», avait rétorqué indiqué Cheo Son Hui, dans une déclaration publiée par l'agence officielle KCNA.
Vous évoquez votre arsenal nucléaire, mais le nôtre est si massif et si puissant que je prie Dieu que nous n'ayons jamais à en faire usage
«Nous ne quémanderons pas un dialogue auprès des Etats-Unis, et nous ne nous donnerons pas non plus la peine de les persuader s'ils ne veulent pas discuter avec nous», avait-elle ajouté, en précisant qu'elle recommanderait à Kim Jong-un d'annuler le sommet si les Etats-Unis persistaient «dans des actes illégaux et insultants».
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit ce 24 mai «profondément préoccupé» par l'annulation de ce sommet historique. «J'exhorte les parties à poursuivre leur dialogue pour trouver une voie vers une dénucléarisation pacifique et vérifiable de la péninsule coréenne», a-t-il poursuivi lors de la présentation de son agenda pour le désarmement à Genève en Suisse.
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