« Lucia », avec ses frères. Ces derniers l’aidèrent à choisir son prénom quand « elle » décida de ne plus s’appeler Luken.
Luken est devenu « Lucia ». Ce petit garçon de 4 ans vient d’être autorisé à changer de prénom par un tribunal en Espagne au motif de sa « dysphorie de genre » constatée par un médecin. C’est la première fois que le tribunal de Tolosa dans province de Guipuzcoa, au Pays Basque accède à une telle demande. L’enfant, qui demeure dans la petite ville d’Asteasu, se sent fille : la justice en a pris acte, gravant dans le marbre le prénom féminin par lequel il est habituellement désigné.
Il va sans dire que la démarche judiciaire est du fait des parents : ce sont eux qui ont saisi le juge en affirmant qu’il existe une « juste cause » pour passer outre au sexe biologique de leur fils. Ils fondaient leur demande sur la loi 3/2007 qui autorise le changement de prénom dans les registres d’état civil dès lors que la personne qui le sollicite peut justifier d’un diagnostic de dysphorie de genre à la suite d’un examen médical ou psychologique.
Cette dysphorie est légalement définie en Espagne comme une « dissonance entre le sexe morphologique ou le genre physiologique initialement inscrit et l’identité de genre ressentie par le demandeur », pourvu qu’elle soit durable et qu’elle ne soit pas associée à un trouble de la personnalité.
Parce que ce n’est pas un trouble de la personnalité ?
Non, depuis que l’idéologie du genre a été intégrée dans la loi sous l’impulsion de Zapatero en Espagne.
Voilà donc un enfant qui se voit finalement imposer une identité civile contraire à sa réalité alors qu’il est encore en maternelle : le jugement prend acte d’« une identité féminine extériorisée » par le petit garçon, « non seulement sur le plan physique mais également par son comportement, et ce malgré son jeune âge ». Il convient donc de le « traiter comme une femme ».
Le tribunal a pris en compte le témoignage d’une compagne de classe – en maternelle, elle aussi… – qui a attesté le fait que Luken est appelée « Lucia » aussi bien à l’école qu’au village.
La maman du petit garçon, Abigail Labayen, assure pour sa part que l’enfant a demandé dès l’âge de trois ans : « Même si j’ai un pénis, je peux être une fille ? » Depuis « toujours », il aimait les jouets, les déguisements, les vêtements féminins. « Cela a commencé comme un jeu auquel nous ne nous sommes pas opposés, mais à trois ans il a commencé à parler castillan à la maison pour pouvoir parler de lui au féminin, car en basque, que nous parlons, nous, les adjectifs sont neutres. Il disait : “Je suis jolie, je suis une fille.” »
Comme les idéologues du genre n’ont en réalité pas leur pareil pour tenir compte des « stéréotypes de genre », tout cela a conduit la famille de Luken à agir. Abigail Labayen s’est renseignée auprès d’une association de parents de mineurs transsexuels, Chrisallys. Elle était prête lorsque Luken lui demanda s’il pouvait être une fille. Elle a trouvé tout naturel de répondre : « Oui, tu peux être une fille, Lucia. Il y a des filles avec une vulve et des filles avec un pénis. »
La famille a trois autres enfants de 3 à 7 ans, tous garçons. Ce sont eux qui ont trouvé le nouveau prénom de leur frère, qui en a été enchanté.
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