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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


Syrie : la Turquie bombarde des zones kurdes, Washington proteste

Publié par Brujitafr sur 14 Février 2016, 09:34am

Catégories : #ACTUALITES

la banqueroute passera relativement inaperçue ou moins grave que la Guerre au Moyen Orient

Syrie : la Turquie bombarde des zones kurdes, Washington proteste

Base aérienne de Minnigh, province d'Alep (Syrie), le 10 août 2013. Les bombardements turcs auraient visé cet l'aéroport militaire, repris le 10 février par les forces kurdes des YPG.
(AFP/Zein Al-Rifai.)

L'armée turque a bombardé ce samedi des secteurs contrôlés par les forces kurdes dans la province d'Alep, dans le nord de la Syrie, rapportent l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et une source kurde. Les Turcs redoutent qu'un soutien étranger permette aux Kurdes syriens, qui occupent déjà une grande partie du nord de la Syrie, d'étendre encore leur influence et de contrôler ainsi la quasi-totalité de la zone frontalière avec la Turquie.



Les YPG soutenues par l'aviation russe


Selon le directeur de l'ONG OSDH, Rami Abdel Rahmane, l'artillerie turque a bombardé des secteurs que les Unités de protection du peuple kurde (YPG) ont récemment repris à des rebelles islamistes dans la province d'Alep, notamment le secteur de Minnigh. Une source au sein des YPG a indiqué que les bombardements turcs avaient visé l'aéroport militaire de Minnigh, repris le 10 février par les forces kurdes avec le soutien des raids de l'aviation russe. Situé à une dizaine de km de la frontière turque, l'aérodrome de Minnigh se trouve entre deux routes importantes qui mènent de la ville d'Alep, deuxième ville du pays, à Azaz, plus au nord.

L'armée turque a frappé des cibles du Parti kurde de l'union démocratique (PYD) mais aussi du régime syrien, précise l'agence officielle Anatolie. Les forces armées turques ont frappé des cibles du PYD près de la ville d'Azaz, dans la province d'Alep, selon une source militaire citée par Anatolie. L'armée turque a également riposté à des tirs de forces du régime syrien sur un poste militaire dans la région de Hatay (sud de la Turquie), selon la même source.

Dans la soirée, les Etats-Unis ont exhorté samedi la Turquie à cesser ses tirs d'artillerie. Le porte-parole du département d'Etat a également assuré que les Etats-Unis avaient pressés les Kurdes syriens et d'autres forces affiliées aux YPG à ne pas profiter de la confusion en s'emparant de nouveaux territoires.

Washington est dans une situation inconfortable car il est allié d'Ankara au sein de l'Otan et de la coalition internationale contre l'EI, mais il soutient dans le même temps les Kurdes syriens dans leur lutte contre les jihadistes dans le nord de la Syrie. Cela a provoqué la semaine dernière la colère du président turc Recep Tayyip Erdogan qui a accusé les Etats-Unis d'avoir créé une «mare de sang» en s'alliant avec les Kurdes de Syrie. Le département d'Etat a rappelé ces derniers jours que s'il considérait également le PKK comme une «organisation terroriste étrangère», ce n'était pas le cas du PYD et des YPG en lutte contre l'Etat islamique.

L'annonce de ces bombardements intervient peu de temps après une déclaration du Premier ministre turc Ahmet Davutoglu menaçant de lancer une action militaire en Syrie contre le Parti de l'union démocratique (PYD, dont les milices sont les YPG), considéré par Ankara comme une organisation terroriste.

«Nous pouvons si besoin prendre en Syrie les mêmes mesures qu'à Qandil», a déclaré Ahmet Davutoglu, en référence aux bombardements opérés en 2015 contre le Parti des travailleurs kurdes (PKK) dans cette montagne du nord de l'Irak qui est leur bastion.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a par ailleurs indiqué samedi que son pays et l'Arabie saoudite pourraient mener une opération terrestre contre l'EI en Syrie. L'Arabie saoudite et la Turquie estiment que le départ du président syrien Bachar Al-Assad est indispensable pour une solution en Syrie, où la guerre a fait plus de 260.000 morts en près de cinq ans et jeté sur les routes plus de la moitié de la population.

SOURCE

Syrie : la Turquie bombarde des zones kurdes, Washington proteste

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