( article publié le 30/04/2013)
Pourquoi personne ne leur a demandé de répondre sur leur engagement en faveur des pédophiles ?
A la fin des années 70, les mêmes bien-pensants progressistes qui soutiennent actuellement la loi pour l’homoparentalité, le mariage homo et la PMA (procréation médicalement assistée), défendaient, au nom de la liberté, de l’égalité et contre les vilains réactionnaires, la pédophilie. 24heuresactu a retrouvé les signataires et leurs revendications concernant la sexualité avec les enfants. Quand l’histoire se répète.
Libération, le Nouvel Obs, Le Monde, le PS : tels sont les actuels défenseurs des lois prométhèennes sur la négation de l’altérité via l’homoparentalité. En 1977, c’étaient déjà les mêmes qui signaient des pétitions pour soutenir la pédophilie, au nom de la liberté et du progrès. On ne change pas une équipe qui gagne !
Les leçons de morale sont toujours les mêmes : seuls les obscurantistes, les réacs, les fachos peuvent vouloir ralentir l’inéluctable chemin vers la modernité, le progrès, le lucre, et la jouissance sans entrave.
Ainsi, Le Monde publiait, le 26 janvier 1977, une célèbre lettre ouverte aux Parlementaires, relayée, évidemment, par Libération, pour défendre dans « l’affaire de Versailles », 3 hommes qui étaient accusés de pédophilie, pour avoir couché avec des mineurs et pris des photos de leurs intimités. Les intellectuels progressistes parisiens s’étaient émus de cette entrave à la jouissance et à la consommation du corps. Comment une société peut-elle être heureuse si l’on fixe des limites morales au plaisir sexuel ?
Le texte ignoble précisait ainsi que les enfants étaient « consentants », avant d’aller encore plus loin dans le progrès sociétal : « Si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ? » et « trois ans pour des baisers et des caresses, ça suffit ». Ça a le mérite d’être clair !
Voici donc la liste des 60 signataires de cette pétition, qui font quasiment tous partie des fervents défenseurs du mariage pour tous et qui continuent à militer, sans honte, pour la marchandisation du corps. On y retrouve évidement toutes les idoles de nos bons vieux bobos soixante-huitards et quelques socialistes devenus ministres entre-temps. Une liste à garder en mémoire :
Alain Cuny
André Glucksmann
Anne Querrien
Bernard Dort
Dr Bernard Kouchner
Dr Bernard Muldworf
Bertrand Boulin
Catherine Millet
Catherine Valabrègue
Christian Hennion
Christiane Rochefort
Dr Claire Gellman
Claude d’Allonnes
Copi
Daniel Guérin
Danielle Sallenave
Dionys Mascolo
Fanny Deleuze
Félix Guattari
Francis Ponge
François Châtelet
François Régnault
Françoise d’Eaubonne
Françoise Laborie
Gabriel Matzneff
Georges Lapassade
Gérard Soulier
Dr Gérard Vallès
Gilles Deleuze
Gilles Sandier
Grisélidis Réal
Guy Hocquenghem
Hélène Védrine
Jack Lang
Jacques Henric
Jean-François Lyotard
Jean-Louis Bory
Jean-Luc Henning
Jean-Marie Vincent
Jean-Michel Wilheim
Jean-Paul Sartre
Jean-Pierre Colin
Jean-Pierre Faye
Judith Belladona
Louis Aragon
Madeleine Laïk
Marc Pierret
Marie Thonon
Dr Maurice Erne
Michel Bon
Michel Cressole
Michel Leyris
Négrepont
Olivier Revault d’Allonnes
Patrice Chéreau
Philippe Gavi
Philippe Sollers
Dr Pierre-Edmond Gay
Pierre Guyotat
Pierre Hahn
Pierre Samuel
Dr. Pierrette Garrou
Raymond Lepoutre
René Schérer
Dr Robert Gellman
Roland Barthes
Simone de Beauvoir
Victoria Therame
Vincent Montail
Bref, tous les symboles et les modèles de la pensée de Mai 68. Depuis, quasiment tous ont pris position pour la mariage homosexuel et l’homoparentalité. Vous avez dit décadence ? Nihilisme ? Perversion ? La source idéologique de toute cette folie hédoniste est évidemment à aller chercher du côté de mai 68.
La même année, Libération publiait également un appel à participation pour une réunion afin de constituer le FLIP (Front de libération des pédophiles). Il est beau leur progrès sociétal, elle est belle leur émancipation sexuelle !
Cette pétition n’est qu’un élément parmi de nombreuses lettres ouvertes, autres pétitions, et tribunes publiées par Libé, Le Nouvel Obs et Le Monde à la fin des années 70. La dernière pétition de Libération en faveur de la pédophilie date de 1979… Il n’y a pas si longtemps…
On se souvient tous du représentant de Mai 68, Daniel Cohn Bendit, qui publiait en 1975 un livre, « grand bazar », où il consacrait un chapitre à la « sexualité des enfants ».
En 1979, Jacques Dugué est arrêté pour pédophilie et soupçonné de faire partie d’un réseau de pédophiles. Il publie une tribune dans Libération où il dresse une apologie de la « sodomisation » des enfants. Il y explique que « l’enfant qui aime un adulte […] aime ressentir dans son corps le membre viril de celui qu’il aime, d’être uni à lui, par la chair ». Il y exige « qu’on arrête de persécuter ceux qui aiment les enfants, même s’ils les aiment aussi avec leur corps ». C’est pas du Pulvar mais c’est presque aussi tolérant envers la différence. Puisque toutes les pratiques sexuelles se valent…
Pendant cette période, les groupes d’extrême gauche comme la LCR de Besancenot (il n’y était pas encore, concédons lui cela) soutiennent officiellement la pédophilie contre les interdits religieux et moraux de la société conservatrice. D’autres groupes informels d’extrême-gauche ou organisations plus importantes, comme la Ligue communiste révolutionnaire soutiennent alors les pédophiles contre les tabous moraux imposés par la société conservatrice réactionnaire. Les discours ambigus sur la « sexualité infantile » sont considérés comme une libération du carcan de la morale…
L’historienne Anne-Claude Ambroise-Rendu a décrit cette période et ce discours selon lequel « les enfants ont aussi droit à la sexualité ». Selon elle, cette idée correspond parfaitement à l’idéologie soixante-huitarde ambiante « à l’ombre des mouvement alternatifs, de l’antipsychiatrie et du militantisme homosexuel. Du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) créé en 1971 au magazine Le Gai Pied lancé en février 1979, tous réclament, avec Michel Foucault, la reconnaissance des « sexualités périphériques »".
http://24heuresactu.com/2013/01/02/quand-libe-le-monde-et-la-goche-morale-defendaient-la-pedophilie/
Texte de la pétition :
"Les 27, 28 et 29 janvier, devant la cour d'assises des Yvelines vont comparaître pour attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans, Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckardt, qui arrêtés l'automne 1973 sont déjà restés plus de trois ans en détention provisoire. Seul Bernard Dejager a récemment bénéficie du principe de liberté des inculpés.
Une si longue détention préventive pour instruire une simple affaire de "moeurs " où les enfants n'ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d'instruction qu'ils étaient consentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement), une si longue détention préventive nous parait déjà scandaleuse.
Aujourd'hui, ils risquent d'être condamnes à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favoris et photographié leurs jeux sexuels. Nous considérons qu'il y a une disproportion manifeste d'une part, entre la qualification de "crime" qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés; d'autre part, entre la caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d'une société qui tend reconnaître chez les enfants et les adolescents l'existence d'une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c'est pour quoi faire?)
La loi française se contredit lorsqu'elle reconnaît une capacité de discernement d'un mineur de treize ou quatorze ans qu'elle peut juger et condamner, alors qu'elle lui refuse cette capacité quand il s'agit de sa Vie affective et sexuelle. Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckhart ne retrouvent pas la liberté."
http://www.the-savoisien.com/wawa-conspi/viewtopic.php?id=1760
A propos de ces "câlins mercenaires", selon sa formule, Matzneff assure ne pas y recourir tant que ça. "Mes amis pédophiles, soutient-t-il dans un livre, peuvent témoigner que ce n'est qu'exceptionnellement que j'utilise les réseaux de notre secte, où l'on se refile les gosses, et où l'unique séduction est celle du portefeuille.""
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