Si l'on en croit certaines déclarations alarmistes, l'épidémie d'Ebola s'apprête à déferler sur le monde causant une crise sanitaire sans précédent. À cause de la multiplicité des moyens de circulation, l'Ebola pourrait sonner le glas du système et accomplir ce que ni Fukushima, ni la crise, ni les guerres récentes, ni la flagornerie des médias et de la caste politique ne sont parvenus à faire : Sortir les moutons de leur torpeur et les confronter enfin à la dure réalité.
C'est triste à dire mais les choses vont si mal que seule une crise sanitaire de grande ampleur serait à même de générer un électrochoc salutaire auprès des masses endormies. Le fait est que dans le contexte actuel, l'Ebola constitue un danger moindre que la bêtise de ceux qui ont confié les rênes du pouvoir à des individus incompétents, corrompus et de surcroit inféodés à des puissances étrangères.
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres mais imagine t'on François Hollande prendre le taureau par les cornes si la France était à son tour menacée ? Et surtout, imagine t'on les français lui pardonner le moindre faux pas dans la lutte contre ce fléau ? Assurément non et de ce point de vue , l'Ebola pourrait finalement s'avérer une crise salutaire qui nous aura au moins permis de nous débarrasser de certains parasites autrement plus dangereux dans la mesure où ils nous dirigent rien moins que vers une troisième guerre mondiale en confrontation directe avec la Russie.
Une grande crise de l'Ebola aurait des répercussions incalculables sur le système, par exemple s'en serait fini de la mondialisation des biens et des personnes, le trafic aérien serait réduit au strict minimum, l'immigration serait complètement interdite, les frontières étatiques seraient restaurées et pire que tout, ce miroir aux alouettes qu'est la société de consommation s'arrêterait. Les masses auraient alors des réactions imprévisibles.
C'est ce genre de scénario que les mondialistes souhaitent à tout prix éviter. À la place ils préconisent des efforts de coordination internationale et l'envoi de troupes à l'étranger, autant de solutions qui vont à l'encontre du principe de souveraineté des nations. Et si demain, des troupes de l'ONU sous l'égide de l'OMS prennent en main une situation chaotique alors les mondialistes auront gagné leur pari en transformant une menace à leur profit et ainsi le système pourra perdurer tout en évoluant vers plus de gouvernance globale.
Hélas, les médias alternatifs ne semblent pas encore avoir pris la mesure des enjeux considérables générés par une grande crise de l'Ebola. Pour le moment, ils se font surtout l'écho des rumeurs de la rue africaine comme quoi l'Ebola serait provoqué par des agents étrangers ou pire encore, qu'il n'y aurait pas de véritable épidémie. On entend aussi que l'Ebola est un virus relativement bénin éliminable par un simple lavement de main et autant d'autres sornettes générées par cette psychologie du déni qui imprègne ce milieu et qui n'est rien d'autre qu'un terrible aveu de faiblesse.
De l'autre côté, la classe des possédants s'active pour rapatrier le maximum de malades occidentaux, l'enjeu est de taille, il s'agit tout d'abord de prélever un sérum de convalescence contenant des anticorps assurant une relative immunité. Ensuite, il s'agit évidemment de mettre au point un vaccin ou un traitement efficace.
Les enjeux sont colossaux et se chiffrent en milliards de dollars et contrairement à la calamiteuse campagne du H1N1, il n'est pas exclu que cette fois les mondialistes atteignent leur objectif en matière de vaccination obligatoire, auquel cas il va de soi que le vaccin ne sera pas le même selon que vous apparteniez à la caste dirigeante ou aux couches populaires.
Ces quelques lignes n'ont pas la prétention d'expliciter tous les enjeux que représente une épidémie d'Ebola à l'échelle planétaire, le but est juste de sortir de la psychologie du déni et d'explorer quelques répercussions qu'elle pourrait avoir sur le système actuel.
À l'heure actuelle, l'épidémie d'Ebola est un fait avéré, sa croissance exponentielle est probable et le risque qu'il quitte le continent africain est bien réel. On ne peut que constater que les autorités prennent ce danger très au sérieux et qu'elles préparent doucement le public en ce sens.
Nul ne sait vraiment comment la situation va évoluer, à l'aune des informations dont nous disposons, l'Ebola pourrait aussi bien assener le coup de grâce à un système moribond que servir de tremplin à une forme de gouvernance globale dictée par des impératifs humanitaires.
Une dernière chose. Si l'on s'en tient à une lecture apocalyptique de l'actualité, une grande épidémie d'Ebola pourrait bien faire partie des signes eschatologiques communs au christianisme et à l'islam. De ce point de vue, l'Ebola serait alors un châtiment divin comparable à la peste noire du moyen âge qui après l'interdiction de l'ordre des templiers a fauché prés de la moitié des habitants du continent européen.
Au même titre que les révoltes arabes et le conflit qui s'annonce avec la Russie, l'Ebola ferait alors partie du panorama de le fin des temps et constituerai l'un des signes ultimes de l'achèvement de ce cycle.
Il faudra suivre avec attention l'évolution de la situation dans les semaines et les mois à venir pour savoir ce qu'il en est réellement et le cas échéant, prendre les dispositions qui s'imposent...
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