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MOINS de BIENS PLUS de LIENS

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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DE LA FAMINE

Publié par Brujitafr sur 29 Août 2012, 16:27pm

Catégories : #VIE QUOTIDIENNE

Le développement durable de la famine

 
Titre initial :
Biocarburants, changements climatiques et spéculation : le développement durable de la famine

 

« Aujourd'hui Moise dit aux barons : Après les années de vaches grasses ce seront des années de vaches encore plus grasses ! Et son directeur de la communication aux peuples : Dans ces années de vaches maigres, il va falloir vous serrer la ceinture 5 ans ! Et après, crient les peuples ! Après, vous serez habitués !!! » - Coluche

Ca y est ! Nous avons dépassé « l'over shoot day », « le jour du dépassement » qui mesure l'empreinte écologique de l'activité humaine durant une année. En 2012 nous venons, le 22 août, de dépasser le patrimoine qu'a mis la nature à notre disposition pour une année ! En clair à partir de cette date, nous vivons à crédit, c'est comme si nous avions 1,4 planète à notre disposition. Résultat. La Terre n'en pouvant plus, nous le fait savoir par ses colères récurrentes en terme de sécheresses inondations et autres fonte de la calotte glaciaire

L'insécurité alimentaire deviendra structurelle

Cette injustice dans l'utilisation des ressources se double naturellement d'une injustice climatique et les conséquences sont visibles dans l'insécurité alimentaire qui frappe d'abord les plus pauvres.

Au coeur de la crise globale se profile le lourd risque d'une autre crise : celle de l'insécurité alimentaire et de la faim. Dans de multiples zones déjà, des millions de personnes sont dépourvues de nourriture et d'eau potable. Ceci risque d'aller en s'amplifiant avec la hausse brutale des prix des matières premières agricoles.

Le pain comme la viande dépendent des prix des céréales et de l'augmentation de l'énergie qui flambent si rien n'est fait pour les contrecarrer.

Hausse du prix des céréales, du prix du cours du riz... Les aliments les plus consommés au monde n'en finissent plus de subir une inflation qui touche toutes les régions du monde et tous les secteurs. La sécurité alimentaire mondiale serait pire que la décennie précédente, en raison d'une inflation incessante et chronique.

Cette année encore, la FAO souligne également une hausse généralisée pour le mois de juillet de l'indice des cours des produits alimentaires en 6%. La situation inquiète d'autant plus que plane l'ombre des émeutes de la faim de 2008 et 2011.

Les pays occidentaux affichent la plus haute sécurité alimentaire. Les Etats-Unis, le Danemark et la France détiennent les meilleurs indices dans le « Global Food Security Index », la classification suivie par Economist Intelligence Unit.

Les craintes sont plus du côté de l'Asie, l'Afrique affiche également un bilan critique, elle est le continent le plus sujet à une instabilité alimentaire. L'Afrique du Nord avec le Maroc, la Tunisie et surtout l'Algérie observent une insécurité alimentaire croissante, que liée à la volatilité des prix, une spécialité nord-africaine. Ces trois pays sont parmi ceux qui subissent le plus de fluctuations des prix des matières premières agricoles, car leur production n'est pas assez importante par rapport à la demande.

Quelles sont les causes de l'insécurité alimentaire ?

Pour Patrick Le Hyaric, les causes de cette augmentation sont connues. Il y a la vague de sécheresse qui touche le sud de l'Europe et surtout les États-Unis ; l'imbécile et criminelle production de biocarburants alors qu'il faudrait réserver toutes les productions agricoles à l'alimentation et enfin une augmentation de la demande alimentaire mondiale. Celle-ci augmentera de 70% d'ici l'année 2050, selon la FAO.

A cela s'ajoutent les modifications climatiques, l'accaparement des terres par des pays et des multinationales, mais aussi les destructions de terres par l'urbanisation et la dégradation climatique ou par l'érosion des sols.

Les mauvaises récoltes dues aux perturbations climatiques

(...)

La première cause de la perturbation alimentaire est la sécheresse elle-même, conséquence des changements climatiques de plus en plus extrêmes et récurrents. On évoque grave sécheresse. Il manque 20 millions de tonnes de céréales, détruites ou non récoltées, soit exactement la quantité exportée chaque année par le pays. Si la Russie n'arrive plus à exporter ses produits dans le Continent noir, les pays les plus vulnérables -localisés notamment dans la Corne de l'Afrique et le Sahel- pourraient voir exploser des émeutes de la faim.

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a constaté une augmentation des prix des produits alimentaires de 6% en juillet 2012. Cause notamment de cette envolée, une forte détérioration des perspectives de récolte du maïs aux Etats-Unis, du fait de la sécheresse.

Selon un rapport du département de l'Agriculture des Etats-Unis (l'Usda), premier exportateur mondial de maïs, les récoltes américaines ne devraient donner que 274 millions de tonnes de maïs, soit la plus faible récolte depuis six ans. Conséquence, le prix du maïs s'est envolé de 60% en deux mois. Au mois de juillet, les cours du blé ont augmenté de 19%.

Pour Laurence Girard, la flambée actuelle des prix des céréales ravive le spectre d'une nouvelle crise alimentaire. Tout le monde a en tête la brutale envolée des cours du blé, puis de l'ensemble des céréales, dont le prix avait quasiment doublé sur la période... Toute hausse des prix alimentaires touche d'abord les pays les plus pauvres, dépendants des importations.

Depuis mi-juin, la fièvre s'est emparée des Bourses des matières agricoles : le prix du maïs explose en raison de la sécheresse historique qui frappe les Etats-Unis, premier producteur et exportateur mondial de la céréale. Les progressions de plus de 50% des cours du blé et du maïs à la Bourse de Chicago depuis juin, tout comme les records battus par le soja, satisfont les investisseurs financiers qui misent sur les matières premières agricoles.

Bruno Parmentier va plus loin, il se projette : « Cet hiver, que va-t-il se passer si le cours des céréales et du soja continuent à flamber ? Trois conséquences sont prévisibles, puisque les céréales ont maintenant trois usages concurrents.

(...)

 

Pour lire la suite de cet article de Chems Eddine CHITOUR, publié par legrandsoir.info, cliquer ICI

 

Source : www.legrandsoir.info

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