Bien que l’effet de telles pratiques sur la conservation des espèces menacées ne soit pas encore défini, des chercheurs Brésiliens tentent de cloner des animaux sauvages en danger d’extinction, comme le jaguar, pour permettre leur préservation.
A l’origine de cette initiative un partenariat entre le Brasilia Zoological Garden et l’Agence Gouvernementale Brésilienne de Recherches Agricoles, EMBRAPA. Les recherches visent à adapter les techniques de clonages aux espèces d’animaux sauvages pour contribuer à leur conservation.
La première phase, qui vient de s’achever après 2 années de travail, consistait à récolter des échantillons de matériel génétique, du sang, du sperme, des cellules somatiques ou des celles du cordon ombilicale. Carlos Frederico Martins, chercheur à l’EMBRAPA note que près de 420 échantillons ont déjà été stocké alors que la collecte continue. Huit espèces ont été choisies pour cette initiative, dont le loup à crinière et le petit singe-lion noir. La plupart sont sur la liste rouge des espèces menacées.
Au cours de la prochaine étape, les chercheurs du zoo seront formés afin d’adapter les techniques de clonage aux animaux sauvages. Tierramérica note que c’est la première fois que le Brésil tente de cloner des animaux sauvages, alors que d’autres pays tels que les Etats-Unis et la Corée du Sud travaillent déjà sur des études similaires.
Pour Carlos Frederico Martins, les techniques de clonage actuelles ont un pourcentage de réussite de 5 à 7 pour cents. Le but de ces recherches n’étant pas de relâcher les animaux dans la nature mais d’augmenter le nombre de spécimens dans le zoo. Le clonage permettrait ainsi de réduire le nombre d’animaux prélevés à l’état sauvage pour figurer dans les zoos.
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