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MOINS de BIENS PLUS de LIENS

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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


France: Forte hausse du chômage en octobre

Publié par Mulder sur 28 Novembre 2011, 18:16pm

Catégories : #VIE QUOTIDIENNE

Pôle emploi: le personnel manque à l'appel
REUTERS/Eric Gaillard

 

Le nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé a augmenté de 1,2 % en octobre pour atteindre le nouveau record de 2.814.900. Le retournement de tendance envisagé il y a un an n'a pas eu lieu, au contraire puisque le chômage devrait au final progresser plus fortement en 2011 qu'en 2010.

Sur le front du chômage, les mauvaises nouvelles succèdent aux mauvaises nouvelles. Selon les statistiques publiées ce lundi 28 novembre par le ministère du Travail, en France métropolitaine, 34.400 personnes sont venues grossir les rangs des demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé dans le mois (catégorie A), soit une hausse de 1,2 %. Leur nombre a atteint à la fin du mois dernier le record historique de 2.814.900, en hausse de 1,2 % sur un mois et de 4,9 % sur un an. Les quatre mois de baisse du chômage, entre janvier et avril, avaient semé l'espoir de la fin de la spirale de hausse du chômage. Mais celle-ci a repris de plus belle depuis le mois de juin et ne paraît pas prête de s'arrêter.

Raréfaction du travail occasionnel

2011 qui devait être l'année du retournement de tendance se révèle en définitive pire que 2010, d'autant que si celle-ci s'était achevée sur une stabilisation, c'est le mouvement contraire auquel on aura assisté cette année. Sur ses 10 premiers mois, les effectifs des chômeurs de catégorie A ont augmenté de près de 100.000, contre 76.600 sur la totalité de l'an dernier. Les effectifs des chômeurs recherchant activement un emploi et ayant travaillé ou pas dans le mois (catégories A, B, C) ont pour leur part progresser de près de 150.000 sur les 10 premiers mois de l'année, soit plus que sur la même période de 2010. Ils ont atteint à la fin du mois dernier 4.193.000. En octobre, ils ont augmenté de 17.200, soit deux fois moins que le nombre de chômeurs de catégorie A, ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle puisque c'est un signe de raréfaction du travail occasionnel.

Aucune tranche d'âge n'a encore une fois été épargnée en octobre. Encore une fois, même le nombre de chômeurs de moins de 25 ans a _ légèrement _ augmenté le mois dernier (+0,2 % sur un mois et +1,25 % sur un an) malgré la bonne performance de l'alternance le mois dernier, selon les statistiques mises en ligne ce lundi par le ministère du Travail. Elles font état de la poursuite du fort dynamisme des contrats de professionnalisation, pourtant très sensibles à la conjoncture, avec 33.646 entrées DOM compris en octobre contre 26.000 un an avant et d'une légère baisse du nombre de contrats d'apprentissage, qu'il faut prendre avec précaution car il y aurait un retard d'enregistrement dans ce domaine.

Le spectre d'un retour à 10 % de taux de chômage

La situation des seniors, dont les effectifs de chômeurs ont dépassé celui des jeunes en 2010, reste particulièrement préoccupante, avec une hausse de 1,4 % sur un mois et 15,3 % sur un an. L'OCDE tire du constat de cette progression constante ainsi que de celle du chômage de longue durée la conclusion que « le risque que le chômage structurel augmente est significatif » . Et, alors que désormais plus personne ne croît à la baisse du taux de chômage en métropole à 9 %, objectif fixé par le gouvernement, l'organisation internationale agite le spectre d'un retour à 10 % de taux de chômage, DOM compris.

Pourtant, pour la première fois depuis la légère baisse de janvier 2010, le chômage de longue durée a cessé d'augmenter le mois dernier, une légère baisse du nombre de chômeurs depuis un à deux ans venant compenser la poursuite de la hausse des chômeurs depuis plus de trois ans. Mais il faut replacer cette stabilisation dans son contexte : celui de la poursuite de l'allongement de l'ancienneté moyenne d'inscription, passée en un mois de 456 à 458 jours, reflète le fait que désormais, ce sont les chômeurs de la deuxième vague de la crise qui se trouvent menacés d'une exclusion durable du marché du travail.

LEÏLA DE COMARMOND

source : lesechos.fr

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