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MOINS de BIENS PLUS de LIENS

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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


MAJ : Ce qu'il faut retenir du discours de politique générale de Manuel Valls

Publié par Brujitafr sur 8 Avril 2014, 16:21pm

Catégories : #ACTUALITES

 

 

j'ai vu, j'ai lu, j'ai entendu et j'ai décidé de dépenser sans compter et réformer un peu à partir de 2016   Emoji M.C.

 

 

« Trop de souffrance, pas assez d'espérance »

« Trop de souffrance, pas assez d’espérance, telle est la situation de la France », a lancé Manuel Valls en commençant sa déclaration de politique générale devant les députés. Evoquant le vote des Français aux municipales , il a dit avoir « entendu leur voix. J’ai aussi entendu leur silence ». « Par leur vote ou leur abstention historique », ils « ont dit leur déception, leur doute, leur mécontentement et parfois leur colère », selon le Premier ministre. « Ils ont dit leur peur de l’avenir. Leur avenir, et celui de leurs enfants ». «  Et puis il y aussi cette exaspération quand, à la feuille de paie déjà trop faible, s’ajoute la feuille d’impôts trop lourde. Enfin, ils ont exprimé leur soif de justice ».

« La réalité est là, et il faut la regarder, sans trembler. J’ai vu, j’ai écouté ces retraités qui, à l’issue d’une existence d’efforts, vivent avec une maigre pension; ces ouvriers qui attendent, depuis trop longtemps, de pouvoir retravailler; ces salariés précaires pour qui le quotidien n’est pas le travail, mais la survie ; ces patrons de PME, ces artisans, ces commerçants qui n’ont qu’une seule obsession : sauver leur activité pour sauver leurs équipes ; ces agriculteurs, attachés à leur exploitation, qui font face à l’endettement et aussi à une forme de solitude », a-t-il énuméré. « J’ai vu ces visages fermés. Ces gorges nouées. Ces lèvres serrées... Disons les choses simplement : beaucoup de nos compatriotes n’y croient plus. Ils ne nous entendent plus », a affirmé Manuel Valls, regrettant « la peur lancinante du déclassement ».

5 milliards pour les ménages modestes

Manuel Valls a assuré que l’ensemble des mesures prises en faveur des ménages modestes représenteraient 5 milliards d’euros d’ici à 2017. Ces mesures comprendront des mesures d’allégements fiscaux et un coup de pouce sur les cotisations salariales des salaires au niveau du SMIC. « Dès le 1er janvier 2015, les cotisations salariales seront diminuées pour les salaires au niveau du SMIC », a-t-il indiqué. Selon lui, la mesure permettra de « procurer 500 euros par an de salaire net supplémentaire » aux salariés concernés, qui touchent le salaire minimum. « C’est presque la moitié d’un 13e mois pour un salarié payé au SMIC », a-t-il fait valoir, soulignant que « ce gain sera dégressif entre le SMIC et 1,3 fois le SMIC ».

Réduire le coup du travail

Dans le cadre du « pacte de responsabilité », les cotisations patronales à l’Urssaf seront « entièrement supprimées » au 1er janvier 2015, a indiqué Manuel Valls. Cela permet d’aboutir à « zéro charges pour l’employeur d’un salarié payé au SMIC », selon lui. Dès lors, le barème des allégements existants entre le SMIC et 1,6 fois le SMIC « sera modifié en conséquence ». « Nous y consacrerons 4,5 milliards d’euros », a-t-il souligné. Par ailleurs, «  pour les salaires jusqu’à 3 fois et demi le SMIC, c’est-à-dire plus de 90% des salariés, les cotisations famille seront abaissées de 1,8 point au 1er janvier 2016 », a-t-il aussi annoncé. « Cela représente un allégement supplémentaire de près de 4,5 milliards d’euros », a-t-il précisé. Le taux des cotisations familiales, payées par l’employeur, est actuellement de 5,25%. « Cela ne pénalisera en rien le financement de la politique familiale, qui se verra affecter d’autres recettes pérennes », a assuré Manuel Valls.

Enfin, les travailleurs indépendants et artisans bénéficieront d’une baisse de plus de 3 points de leurs cotisations famille dès 2015, ce qui représente 1 milliard d’euros, a-t-il ajouté. Ces allègements s’ajoutent au crédit d’impôt compétitivité (CICE) qui représentera 20 milliards d’euros en 2015 pour les entreprises.

Alléger l’impôt sur les sociétés

Manuel Valls s’est engagé à une baisse de l’impôt sur les bénéfices des sociétés et à la suppression d’un impôt sur le chiffre d’affaires, ainsi que d’une série de petites taxes sur les entreprises. Le taux normal de l’impôt sur le résultat des sociétés, qui est en France un des plus élevés d'Europe, sera « abaissé à 28% d’ici à 2020, avec une première étape en 2017 », a dit le Premier ministre. Il s’est engagé aussi à la suppression en trois ans de la « CS3 - contribution sociale de solidarité des sociétés - » et a confirmé celle de « plusieurs dizaines de petites taxes complexes et de faible rendement ».

Economies, « un effort partagé par tous »

Le Premier ministre a affirmé qu’il fallait poursuivre le redressement des comptes publics « tout au long du quinquennat » et confirmé l’objectif de réduire de 50 milliard d’euros la dépense publique de 2015 à 2017, assurant que ,« l’effort sera partagé par tous ». Sur ces 50 milliards, «  l’Etat et ses agences en prendront la plus grande part, 19 milliards d’euros ; 10 milliards proviendront de l’assurance-maladie et 10 milliards supplémentaires des collectivités locales », et « le reste viendra d’une plus grande justice, d’une mise en cohérence et d’une meilleure lisibilité de notre système de prestations ».

Big bang territorial

Manuel Valls a proposé « de réduire de moitié le nombre de régions » d’ici à 2017, et de supprimer les conseils départementaux (nouvelle appellation des conseils généraux) « à l’horizon 2021 ». Il a également proposé « la suppression de la clause de compétence générale » pour les collectivités territoriales. Cette clause permet à une collectivité - région, département ou commune - d’intervenir dans tous les domaines qu’elle juge nécessaires.

Evoquant « quatre changements majeurs susceptibles de dépasser les clivages partisans », il a enfin annoncé « une nouvelle carte intercommunale, fondée sur les bassins de vie » qui entrera en vigueur « au 1er janvier 2018 ». Depuis le 1er janvier dernier, toutes les communes sont regroupées en intercommunalités - communautés de communes, d’agglomérations, urbaines ou futures métropoles. Seule exception, Paris et la petite couronne ; en attendant la création en 2016 de la métropole du Grand Paris.

Un geste sur les rythmes scolaires

La réforme des rythmes scolaires sera « assouplie », « après les concertations nécessaires avec les enseignants, les parents et les élus », a annoncé Manuel Valls. Il a estimé qu’il s’agissait d’une « bonne réforme », mais a assuré avoir « entendu les remarques de bonne foi venant des élus ».

La transition énergétique, « une des priorités »

La loi sur la transition énergétique sera présentée « avant l’été », a confirmé Manuel Valls. « La transition énergétique sera l’une de mes priorités », a affirmé le Premier ministre, qui veut s’appuyer sur « une stratégie bas carbone » pour faire face à « l’enjeu planétaire majeur » du climat. «  L’engagement du président de la République de passer à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2025 sera tenu », a-t-il déclaré. Il a réaffirmé les objectifs de réduction de «  30% de notre consommation d’énergie fossile d’ici 2030 et de 40% de nos émissions de gaz à effet de serre à la même échéance ». Pour lui, la transition énergétique est « une formidable opportunité économique », qui doit permettre de réduire le déficit commercial, de redonner du pouvoir d’achat grâce aux économies d’énergie et d’encourager « des secteurs extrêmement porteurs en termes d’emplois », comme le bâtiment. « Le climat est probablement le domaine où le besoin de régulation se fait le plus pressant », a estimé le Premier ministre, en rappelant que Paris accueillera en 2015 la conférence des Nations unies sur le climat. « Il s’agit là d’un enjeu planétaire majeur, auquel nous répondrons en nous dotant d’une véritable stratégie bas carbone », a-t-il dit.

 

source via Maître Confucius

 

 

Pour son "grand oral" à l'Assemblée comme Premier ministre, Manuel Valls a annoncé 30 milliards d'euros d'allègements sur le coût du travail d'ici 2016.

 

Manuel Valls veut réduire de moitié le nombre de régions dans l'Hexagone d'ici le 1er janvier 2017. Nous passerions donc de 22 à 11 régions... là où la "simplification" évoquée depuis quelques mois devait aboutir à une quinzaine de régions.

En janvier, la presse régionale relayait plus de craintes que d'enthousiasme chez les élus locaux, à ce sujet...

"Après les élections régionales de 2015, le gouvernement proposera une nouvelle carte des régions."

 

 

"Nous avons engager une réforme de l'école, et le redressement de l'école qui doit être poursuivit. L'aménagement des rythmes scolaires est une bonne réforme

"Après les élections régionales de 2015, le gouvernement proposera une nouvelle carte des régions."

 

source

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Z
<br /> Par exemple la Bretagne englobera Nantes et par ailleurs la Vendée sera reunie ?<br /> <br /> <br /> en revanche toujours pas un mot sur le trop plein de fonctionnaires!<br /> <br /> <br /> un million sur dix ans, en moins, c'est la balance commerciale qui revient à l'équilibre (le déficit à l'export jugulé voire excédentaire !) et donc 2<br /> millions dans les secteurs privés en plus<br /> <br /> <br />  <br />
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U
<br /> ils commencent à diminuer les régions afin de diluer la france dans l'UE , plus de france , plus d'histoire , plus de<br /> passé , que de l'amnésie planifié pour les générations future qui ne sauront plus ce qu'était un gaulois , une nation souveraine .<br />
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