L'ancien Premier Ministre Bernard Cazeneuve (G) trinque avec le secrétaire du Parti communiste de la province de Hubei lors de l'inauguration du laboratoire P4 de Wuhan (JOHANNES EISELE/AFP via Getty Images)
Les résultats de l’enquête menée par le Congrès américain sur les origines de la pandémie du Covid-19 ont été rendus publics le 2 août et font l’effet d’une bombe. En 2020, Donald Trump n’avait pas réussi à convaincre l’opinion internationale lorsqu’il affirmait que la pandémie est due à un accident dans un laboratoire de Wuhan (suivi d’un blocage des informations par le régime chinois). La donne est différente en 2021. D’abord parce que l’enquête, cette fois diligentée par Joe Biden, ne peut plus être considérée comme biaisée en faveur de cette hypothèse tant les démocrates américains s’y sont opposés. Ensuite et peut-être surtout, parce que des lanceurs d’alerte publics ont depuis dévoilé une mine d’informations difficilement contestables, qu’ont pu exploiter les services de renseignement américain.
Il est donc maintenant établi que les virologues de Wuhan ont, en 2012, rapporté du Sud de la Chine de nombreux coronavirus de chauve-souris, dont un avait déjà provoqué une pneumonie mortelle chez 3 mineurs. Certains de ces virus sont à 96% identiques au Covid-19. Il est également établi que les chercheurs chinois ont industrialisé la recherche sur les « gains de fonction » pour rendre ces virus naturels plus infectieux chez les humains, en les modifiant. Il est aussi démontré que cette recherche dangereuse, condamnée entre autres par des chercheurs de l’Institut Pasteur à Paris, a reçu des millions de dollars de financements internationaux, en particulier certains par le NIH et sous l’arbitrage du Dr Fauci.
Si seulement la liste s’arrêtait là… mais il est maintenant prouvé que plusieurs chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan sont brutalement tombés malades en août et septembre 2019, que les autorités chinoises ont à ce moment fait effacer des bases de données internationales les séquences de virus qui y avait été publiées, que le régime chinois a fait diffuser dans le monde entier une variété de rumeurs comme autant de contre-feux pour empêcher que l’attention internationale se tourne vers eux. Il est enfin établi que des virologues américains de premier plan, alors qu’ils avaient alerté l’équipe du Dr Fauci de l’existence de traces d’une manipulation humaine dans le génome du virus, ont ensuite écrit dans les journaux scientifiques l’exact opposé, en prétendant que le virus était purement naturel.
Le Congrès américain pointe donc dans son rapport aussi bien la responsabilité des chercheurs chinois que celle de « certains chercheurs américains. » Les questions posées par ces révélations sont sérieuses : une partie de la communauté scientifique occidentale, américaine comme française, a-t-elle tenté d’imposer l’hypothèse « pangolin » tout en sachant très bien depuis le début que le Covid-19 s’était échappé d’un laboratoire de Wuhan ? Si oui, comment l’expliquer ? La communauté scientifique pourrait simplement avoir inconsciemment rejeté l’idée qu’une erreur si grave soit possible, mais aussi avoir intentionnellement voulu empêcher un mouvement de défiance contre les chercheurs. La pandémie a jusqu’à aujourd’hui été pour eux une formidable manne financière, avec en France seulement plus de 300 millions d’euros de budget supplémentaire pour la recherche sur le Covid-19. S’il était découvert que, dans cette pandémie, la recherche en virologie a été le problème et pas la solution, tous devraient anticiper une disparition des financements.
Dernière hypothèse, et malheureusement pas la moindre : certains au gouvernement français ont-ils eu intérêt à ce que la chaîne des responsabilités ne soit jamais remontée ? Celle-ci pourrait effectivement mettre à jour tous les cadeaux sans contrepartie faits par la France à la Chine sous prétexte de « collaboration scientifique » : le laboratoire P4 de Wuhan, qui sert maintenant de modèle aux laboratoires militaires chinois, mais aussi les petites et grandes corruptions au cœur de l’État français. Les silences achetés ont aujourd’hui de dramatiques conséquences.
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Le virus a démarré à Wuhan, et un laboratoire franco-chinois de recherche biologique sous haute sécurité (P4) a été accrédité à Wuhan par le Premier ministre Bernard Cazeneuve en 2017.
Parmi les accréditants, le directeur de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) Yves Lévy, qui est aussi … le mari d’Agnès Buzyn !
Le mari d'Agnès Buzyn ex-directeur du projet biologique à Wuhan - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
Le mari médecin de la ministre Buzyn recasé... comme conseiller juridique du gouvernement Le médecin Yves Levy, époux de la ministre Agnès Buzyn, a été nommé conseiller d'Etat extraordinair...
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Le mari médecin de la ministre
Buzyn recasé...
comme conseiller
juridique du gouvernement
Le médecin Yves Levy, époux de la ministre Agnès Buzyn, a été nommé conseiller d'Etat extraordinaire ce mercredi 10 octobre. Il touchera entre 1.500 et 6.100 euros tous les mois pendant cinq ans, bien qu'il n'ait jamais pratiqué le droit public.
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