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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


MAJ - #Covid : à quoi ressemblent les « #pass sanitaires » dans le monde + La Cnil demande des garanties pour éviter les dérives

Publié par Brujitafr sur 14 Mai 2021, 06:33am

Catégories : #ACTUALITES, #NouvelOrdreMondial, #SANTE, #Coronavirus

MAJ - #Covid : à quoi ressemblent les « #pass sanitaires » dans le monde + La Cnil demande des garanties pour éviter les dérives

Rappel historique :

En 1933, Adolf Hitler créa l'Ahnenpaß, un passeport généalogique qui certifiait que le possesseur était aryen.
 
Ce passeport donnait accès aux musées, aux édifices publiques, aux théâtres, aux études et au travail.

Approuvé mardi soir par les députés français, le pass sanitaire fait partie de la stratégie de déconfinement du gouvernement. Sa version européenne est attendue en juin, mais plusieurs pays ou territoires ont une longueur d'avance, comme Israël, le Danemark ou New York. Tour d'horizon.

MAJ - #Covid : à quoi ressemblent les « #pass sanitaires » dans le monde + La Cnil demande des garanties pour éviter les dérives
MAJ - #Covid : à quoi ressemblent les « #pass sanitaires » dans le monde + La Cnil demande des garanties pour éviter les dérives

Ce devrait être le sésame de l'ère Covid, le laissez-passer pour un retour à la « vie normale ». Appelé pass, passeport ou certificat sanitaire, ce document papier ou numérique doit garantir que son porteur ne va pas propager le virus SARS-CoV-2, responsable de l'épidémie de Covid-19. Il authentifie pour cela trois types d'informations : une preuve de vaccination complète, ou bien la preuve d'une guérison (infection datant de plus de deux semaines avec la présence d'anticorps), ou enfin un test récent négatif (de moins de 72 heures).

En France, son principe a été prudemment validé par le Conseil scientifique, puis approuvé dans la douleur à l'Assemblée nationale mardi soir, pour un lancement en juin, dans un format compatible à l'échelle européenne . Son adoption pourrait être cruciale pour la reprise des spectacles et des voyages à l'étranger.

Quelques pays ou territoires ont pris une longueur d'avance en lançant leur propre pass, utilisés au quotidien ou occasionnellement par leurs habitants. A quoi ressemblent-ils ? Et à quoi servent-ils ? Tour d'horizon, non exhaustif, des initiatives déjà lancées.

· L'Islande, pionnier du passeport vaccinal

L'Islande s'est lancée bien avant les autres pays dans la création d'un passeport sanitaire national, en l'occurrence un passeport vaccinal anti-Covid national. Le pays, qui est membre de l'espace Shengen, a défini dès janvier des critères de validité des certificats de vaccination, avec une version numérique. Le document doit par exemple être rédigé dans une langue parmi quelques-unes listées ; il doit fournir des informations sur l'identité du porteur, le numéro de vaccin et le laboratoire où il a été administré, etc.

L'objectif est d'exempter de test et de quarantaine son titulaire qui entre sur le territoire. Mais Reykjavík s'est toutefois heurté au même problème que d'autres ensuite : difficile de voyager avec ce passeport, puisqu'il est le seul à le reconnaître… Finalement, l'Islande pourrait intégrer le système de certificat européen à venir, tout comme le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

· En Israël, un « passeport vert » depuis près de trois mois

L'un des passeports vaccinaux anti-Covid les plus connus est celui qu'utilisent les Israéliens depuis près de trois mois. Après une campagne de vaccination menée tambour battant, Israël a été l'un des premiers pays à déconfiner mi-février , en s'appuyant sur son « passeport vert » ou « green pass ». Pour entrer à l'intérieur d'un restaurant, d'un hôtel, d'un musée ou encore d'une salle de gym ou de spectacle, il est nécessaire de montrer patte blanche, ou plutôt l'écran vert de son téléphone avec un QR code à scanner. Les lieux de culte peuvent choisir de l'exiger ou non. Il n'est en tout cas pas requis pour se rendre sur son lieu de travail.

Pour entrer à l'intérieur d'un restaurant, d'un hôtel, ou encore d'une salle de gym, les Israéliens doivent montrer patte blanche.
Pour entrer à l'intérieur d'un restaurant, d'un hôtel, ou encore d'une salle de gym, les Israéliens doivent montrer patte blanche.JACK GUEZ/AFP

Ce « green pass » peut être téléchargé ou imprimé sur le site et l'application du ministère de la Santé. Malgré les doutes sur la durée de l'immunité contre le Covid-19, Israël a finalement tranché : le passeport affichera « vert » jusqu'à la fin de l'année 2021 en cas de vaccination complète ou de preuve de guérison. Il reste valide pendant 72 heures uniquement après un test négatif.

· Dans l'Union européenne, le très attendu « certificat vert »

Il est très attendu depuis qu'il a été annoncé en mars : le « certificat numérique vert » (ou « Digital Green Certificate ») sera le sésame européen pour renouer avec le voyage à l'intérieur de l'Union européenne (UE). Une demande forte des pays les plus dépendants du tourisme comme la Grèce, l'Italie et le Portugal.

Comment se présentera-t-il ? Le certificat sanitaire européen contiendra un QR code que les gardes-frontières, la police ou la compagnie aérienne pourront scanner et une signature électronique attestera de son authenticité. Chaque pays l'intégrera dans sa propre application (soit de traçage comme TousAntiCovid en France, soit dans une nouvelle appli), qui pourra se connecter à une « passerelle » européenne. Aucune donnée à caractère personnel des titulaires de certificats ne transitera par cette passerelle, précise Bruxelles.

L'idée est en effet de permettre aux Etats de reconnaître mutuellement les preuves d'immunité contre le virus SARS-CoV-2, pour qu'ils exemptent ensuite leurs détenteurs de tests et de quarantaine à leur arrivée sur leur territoire. Mais les Etats seront-ils obligés d'accorder ces exemptions ? Les discussions se poursuivent.

Son utilisation à l'intérieur des frontières d'un pays est, quant à elle, renvoyée à chaque Etat membre : soit au quotidien pour accéder aux commerces, restaurants, etc., soit plus occasionnellement pour accéder aux festivals ou compétitions sportives par exemple.

Développé par les entreprises allemandes T-Systems et SAP, le système européen est actuellement en phase de tests, et devrait être opérationnel en juin. En attendant, plusieurs Etats membres ont pris de l'avance.

· Au Danemark, le « coronapas » au quotidien

Le Danemark est l'un des exemples les plus aboutis. Son « coronapas » sert à prouver que son porteur a été entièrement vacciné contre le Covid-19 (ce qui ne concerne que 12,5 % des Danois à ce jour), ou qu'il a effectué un test négatif depuis moins de 72 heures ou bien encore qu'il a été testé positif entre 2 et 12 semaines plus tôt et n'est donc plus considéré comme contagieux. Le pass existe en version papier mais surtout sous forme numérique dans l'application mobile « Min Sundhed » (« ma santé »).

Premier pays de l'UE à tenter l'expérience, le Danemark s'est appuyé notamment sur l'utilisation de ce passe, assez bien accepté par la population danoise, pour avancer dans son déconfinement. Lancé discrètement début mars lors de la réouverture des zoos, le « coronapas » est exigé depuis le 21 avril pour entrer à l'intérieur des bars, cafés et restaurants, mais aussi des musées et petits commerces. Depuis début mai, il sert aussi de laissez-passer dans les cinémas, théâtres et salles de sport.

· En Estonie, un pass pour franchir la frontière

Depuis longtemps en avance sur la numérisation des démarches administratives, l'Estonie est le deuxième pays de l'UE à lancer son propre passe. Son certificat numérique « Vaccineguard » doté un QR code sera disponible de manière imminente. Il pourra être téléchargé sur le « portail patient » auquel tous les Estoniens ont accès et qui regroupe leurs données de santé.

S'il a été conçu pour certifier le résultat d'un vaccin, il devrait aussi intégrer les résultats de test et preuves de guérison. « Il fonctionnera comme une carte d'embarquement, explique la Première ministre estonienne Kaja Kallas sur France24 . L'écran de votre téléphone sera vert ou rouge, selon que vous ayez été vacciné ou non, que vous ayez des anticorps ou non ».

L'allusion à une carte d'embarquement n'est pas anodine : ce certificat est surtout destiné à pouvoir sortir et entrer du pays, non à servir de sésame pour entrer dans des commerces ou aller au travail, même si Talinn souligne que le secteur privé est libre de développer cet usage s'il le souhaite. L'enjeu des voyages est important : le certificat servira surtout pour les trajets en ferry avec la Finlande, où travaille 10 % de la population active estonienne, explique le « New York Times ». Tallinn promet que son certificat sera compatible avec celui de l'Union européenne lorsque celui-ci sera prêt.

· En France, TousAntiCovid se muera en passe

Le projet de pass sanitaire fait son chemin en France. Emmanuel Macron s'était dit fin avril opposé à un système de passeport « pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis ». En revanche, avait-il ajouté, « dans des lieux où se brassent les foules, comme les stades, festivals, foires ou expositions, il serait absurde de ne pas l'utiliser ».

En clair, il s'agira des événements de plus de 1.000 personnes dans les théâtres, salles de spectacle, festivals, stades, salons à partir du 9 juin, lors de la troisième étape du déconfinement . Le tournoi de Roland-Garros en est un exemple. Malgré un couac mardi soir, le Parlement a voté un texte en ce sens.

Peu à peu, l'application TousAntiCovid se mue en pass sanitaire. Depuis mi-avril, on peut y stocker ses résultats de tests , et depuis le 3 mai, un certificat de vaccination . Des expérimentations ont déjà eu lieu pour les vols à destination de la Corse et de l'outre-mer. Depuis lundi, la France est, avec Malte, le premier pays à tester lundi l'interopérabilité du système européen.

· L'Italie impatiente d'accueillir des touristes

Très dépendante du tourisme, l'Italie est aussi dans les starting-blocks. Rome a annoncé il y a une semaine qu'il introduira un passeport vert national pendant la deuxième quinzaine de mai, soit un mois avant la version européenne.

Son titulaire, qu'il soit italien ou citoyen d'un autre pays de l'UE, pourra se déplacer sans restriction dans toute la péninsule, sans restrictions. Les autres voyageurs seront toujours soumis à une quarantaine de 10 jours à l'arrivée. Peu d'autre détails sont pour le moment connus.

· Au Royaume-Uni, un pass pour la mi-mai

Hors de l'UE, en même temps qu'il assouplissait les voyages à l'étranger , le Royaume-Uni a annoncé qu'il lançait son propre certificat vaccinal le 17 mai, à télécharger sur l'application mobile de la NHS. Ceux qui n'ont pas de smartphone devront faire une demande pour obtenir un courrier officiel.

La BBC explique que ce pass permettra d'éviter une quarantaine de retours de l'étranger et que le gouvernement pourrait le tester pour l'organisation d'événements rassemblant un large public. Les commerçants pourront l'exiger s'ils le souhaitent, mais on ignore pour le moment s'ils seront obligés de le faire, ajoute la chaîne britannique.

· Aux Etats-Unis, l'Etat de New York fait cavalier seul

Outre-Atlantique, le pass sanitaire rencontre une forte résistance de la part du parti républicain. La Maison-Blanche a exclu en avril la création d'un pass sanitaire commun à l'échelle du pays au nom de la protection de la vie privée et des droits des Américains. Pour ces mêmes raisons, plusieurs Etats, comme le Texas, la Floride, le Missouri et l'Arkansas, ont interdit aux commerces d'exiger de leurs clients une preuve de vaccination. A l'inverse, d'autres, comme la Californie, n'ont pas mis en place un système de certificat, mais encouragent les organisateurs d'un gros rassemblement à demander un test négatif ou une preuve de vaccination ou de guérison.

L'Etat de New York est le seul à ce jour à avoir bâti son propre système de pass sanitaire en collaboration avec IBM. Lancée fin mars et baptisée « Excelsior », l'application mobile affiche un QR code que l'on peut scanner pour faire apparaître une marque verte en cas de vaccination complète ou de test (PCR ou antigénique) négatif. Le cas échéant, une croix rouge s'affichera.

L'application a déjà été utilisée dans des restaurants, pour des mariages, ou encore dans des enceintes sportives comme le Madison Square Garden et le Yankee Stadium, expliquait fin avril le concepteur de l'applicateur au « New York Times ».

· En Chine, des documents stockés sur WeChat

La Chine a mis au point début mars un certificat de santé numérique à télécharger sur l'application mobile du WeChat (propriété du géant privé Tencent). Mais son usage ressemble plus à un simple stockage de documents qu'à un pass sanitaire. L'application affiche en effet un QR code qui, une fois scanné, renvoie vers des documents officiels sur les tests de dépistage et le statut vaccinal du titulaire. Impossible, donc, de franchir des frontières avec cette application pour le moment.

source

MAJ - #Covid : à quoi ressemblent les « #pass sanitaires » dans le monde + La Cnil demande des garanties pour éviter les dérives

«Le pass sanitaire impose la

surveillance généralisée des corps»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Le pass sanitaire, adopté hier à l'Assemblée, permettra de réserver l'accès à certains lieux aux personnes présentant un résultat négatif d'un dépistage, un justificatif de vaccination ou une attestation de rétablissement après une infection au Covid-19.

Une mesure dangereuse pour notre démocratie, alerte Rémi Tell.

Pass sanitaire : la Cnil mentionne le

risque d’un « phénomène

d’accoutumance »

 

La Cnil demande des garanties pour éviter les dérives

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