Encarté, immatriculé, numéroté, référencé, numérisé, RFIDéisé, connecté et la suite logique filmé, le mouton n’aura plus de secret pour Big-Brother !!!!
Cet article vous a intéressé ? Moins de Biens Plus de Liens ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.
Le nombre de caméras de vidéosurveillance ne cesse d'augmenter à la campagne. La sécurité constituera l'un des thèmes forts de la campagne des élections municipales de mars 2020.
Reportage en Franche-Comté.
Omniprésente en ville, la vidéosurveillance se développe aussi en milieu rural. À Gy, en Haute-Saône, 1 100 habitants, six caméras ont été installées sur la place de l'hôtel de ville depuis un an, peu de temps après deux vols consécutifs dans les ateliers municipaux, affaire non résolue à ce jour. Une décision prise à l'unanimité du conseil municipal. Pour pouvoir installer ces caméras, la commune a dû réunir une commission dans laquelle siégeait un gendarme. Puis, un arrêté préfectoral a été délivré. Une seule personne a accès aux images, qui s'effacent automatiquement après 30 jours : Christelle Clément, la maire de Gy. Dans les prochaines semaines, d'autres caméras seront installées dans la toute nouvelle cité scolaire de Gy.
Un objectif dissuasif avant tout
À Courchapon (Doubs), la municipalité a suivi les recommandations de la commission et du référent de la gendarmerie. Dans ce village de 200 habitants, trois cambriolages en deux ans chez des particuliers ont incité le conseil municipal à réagir. Désormais, Courchapon est vidéosurveillée pour la somme de 150 euros par mois. À ce prix, le maire a même accès aux images sur son smartphone. À Courchapon comme ailleurs, on compte aussi beaucoup sur l'aspect dissuasif de la vidéosurveillance.
Commenter cet article