Un syndicat accuse Castagneur d'avoir couvert des agressions sexuelles au sein de la Police Nationale
Monsieur le Ministre de l’Intérieur a été informé dès le 24 octobre 2018 des agissements du docteur FREY, qui a été placé en garde à vue et placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’exercer, pour agressions sexuelles sur des jeunes collègues.
Monsieur le Ministre de l’Intérieur a choisi de défendre la hiérarchie en la personne du médecin inspecteur régionale, le docteur FREY.
Il a fait le choix de laisser Monsieur Éric MORVAN, Directeur Général de la Police Nationale, qui lui aussi a couvert les agressions sexuelles de ce « médecin », envoyer notre secrétaire général Alexandre LANGLOIS en conseil de discipline le 20 février 2019, entre autres pour avoir dénoncer de telles pratiques.
Il a laissé le docteur FREY envoyé Alexandre LANGLOIS au TGI de METZ le 28 février 2019, pour diffamation.
Avec un tel management, qui couvrent tous les agissements délictueux de la hiérarchie policière, pas étonnant que nos collègues se suicident. Déjà 11 en 2019.
Nous demandons une nouvelle fois la démission immédiate de Messieurs CASTANER et de Monsieur MORVAN.
Nous espérons que Madame Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, nous soutiendra et ne fera pas passer des intérêts partisans avant la souffrance de nos collègues.
« Ne pas empêcher un crime quand on le peut, c’est l’ordonner soi-même. »Sénèque
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Source: VIGI
C'est une affaire embarrassante pour la police Zone Est (10 départements). Le médecin inspecteur régional, basé à Metz a été suspendu de ses fonctions et il a été placé en garde à vue ces dernières semaines pour des agressions sexuelles sur des jeunes fonctionnaires. Il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer.
Des palpations mammaires
Le médecin âgé d'une cinquantaine d'années était chargé d'examiner les policiers accidentés, les blessés en service et faisait passer les visites médicales à Metz. C'est lors de ces visites qu'il aurait dérapé ces derniers mois. Plusieurs adjointes de sécurité ont décrit le même scénario. Lors de la visite d'aptitude physique, obligatoire pour intégrer l'école de police, le docteur aurait pratiqué des palpations mammaires, des caresses des seins "assez longues alors que le médecin n'est pas gynécologue" explique une source policière.
L'IGPN est saisie
Plusieurs adjointes de sécurité ont donc déposé plainte et le parquet de Reims a saisi l'IGPN, la police des polices. Le médecin qui exerçait "depuis plus de 20 ans" à la police a été temporairement suspendu de ses fonctions le temps de l'enquête.
"Un tout puissant, un intouchable"
Ce policier contacté par France Bleu Lorraine n'est pas surpris "depuis au moins huit ans il y avait des doutes sur son compte". Un autre policier parle de médecin controversé, peu apprécié des fonctionnaires de police, "un tout puissant qui régnait sur la zone Est, un intouchable."
Le parquet de Reims "n'infirme pas et ne confirme pas" les informations de France Bleu Lorraine, l'IGPN n'a pas souhaité faire de commentaire.
Source: France Bleu
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