Vaccination obligatoire: Macron veut étouffer la prise de conscience - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
La presse aux ordres Face à la colère populaire sur les vaccins, Macron sent que les choses lui échappent. Alors il devient vicieux. Cette semaine il a appelé ses copains oligarques pour lancer...
L'opération "sauver le soldat Buzyn" est lancée. Une récente décision de la ministre de la Santé favorable à son mari Yves Levy, directeur de l'Inserm, alimente depuis quelques jours des soupçons de conflit d’intérêts. Gênant, d’autant plus qu’Edouard Philippe et Agnès Buzyn avaient pris soin de co-signer, le 29 mai après l'entrée de cette dernière au gouvernement, un décret interdisant spécifiquement à la ministre de traiter toute affaire concernant l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Mais elle l'a fait quand même… Alors, pour la protéger (d'elle-même), Matignon a dû monter au créneau ce lundi 16 octobre, reprenant le dossier polémique en main et assurant que la ministre ne l'avait pas tranché du tout.
La bataille du mari de la ministre
L'affaire, aussi technique que sensible, concerne la personnalité juridique des nouveaux Instituts hospitalo-universitaires (IHU). Ces structures ont été créées en 2010, sur les conseils d’Alain Juppé et de Michel Rocard, afin de stimuler la recherche médicale française. L’objectif était de fonder des centres de recherche de haut niveau échappant aux pesanteurs des structures existantes. Pour ce faire, ils bénéficient depuis leur création d’une personnalité morale, à savoir le statut de « fondation » indépendante qui leur donne des coudées franches. Or depuis des mois, l’Inserm, dirigé par le mari d'Agnès Buzyn, mène une bataille pour obtenir la fin de cette spécificité. En clair, pour prendre l'ascendant sur l'institution rivale. « Yves Levy a toujours voulu la peau des IHU, c’est un enjeu de pouvoir », a raillé un ancien ministre auprès du Canard enchaîné le 11 octobre.
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