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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


Qui est Jean-Paul Delevoye, le Monsieur législatives de Macron ?

Publié par Brujitafr sur 12 Mai 2017, 08:41am

Catégories : #ACTUALITES, #POLITIQUE

Qui est Jean-Paul Delevoye, le Monsieur législatives de Macron ?

L'ex-chiraquien chapeaute les investitures pour le parti présidentiel. Portrait d'un routier de la politique qui connaît la machine électorale comme sa poche.

Il le dépasse de vingt centimètres et de trente et un ans. Alors qu'Emmanuel Macron a prospéré sur sa jeunesse et une envie de « renouvellement », il a choisi pour se constituer une majorité législative d'accorder sa confiance à un vieux routard de la politique. Jean-Paul Delevoye, 70 ans, a été tour à tour maire, conseiller régional, député, sénateur, ministre, président de l'Association des maires de France puis du Conseil économique, social et environnemental. Bref, toute une expérience politique et tactique qui manque au président fraîchement élu.

Dans les termes officiels, Delevoye est « président de la commission d'investiture d'En marche ! » (le mouvement est devenu un parti, La République en marche). Avec huit autres membres, elle a établi la liste des 577 candidats du mouvement pour les élections législatives. Le travail a été long : il a fallu à partir de février sélectionner parmi les 15 000 dossiers de candidature ceux qui respectaient les cinq critères édictés par Macron. À savoir : la probité des candidats, la parité, la moitié des postulants issus de la société civile et vierges de tout mandat électif, le pluralisme politique, et l'adhésion au « contrat avec la nation ». Devoir répondre aux élus inquiets de se faire concurrencer par En marche ! a aussi fait partie de son quotidien. À l'issue de ce long processus, les noms d'environ 450 candidats seront dévoilés ce jeudi. À la clé, le Graal suprême dont rêve Macron : une majorité absolue à l'Assemblée. Autant dire que Delevoye est un rouage primordial dans le système présidentiel.

Non destiné à la politique

Avec les attraits récents pour l'étiquette En marche !, Delevoye a gagné une place dans l'univers médiatique. C'est lui, sur Europe 1 mercredi matin, qui donne un coup d'arrêt (provisoire ?) à l'ambition législative de Manuel Valls. « À ce jour, il n'est pas dans les critères d'acceptation de sa demande d'investiture », explique-t-il.

Né à Bapaume dans le Pas-de-Calais, une petite bourgade de moins de 4 000 habitants, ce négociant en grain et céréales délaisse la PME familiale à la demande du maire SFIO, Henri Guidet. Il démissionne, et demande à Delevoye de le remplacer. « J'étais un peu abasourdi. À 33 ans, je n'avais jamais envisagé cet engagement politique », confiait-il à Libération. Il est élu maire en 1982, et le restera jusqu'en 2014.

Enchaînement de postes...

Il exerce des mandats de conseiller régional, de député puis de sénateur du Pas-de-Calais. Soutien de Jacques Chirac, il défend une ligne de droite sociale. « Vous devriez être à la tête du RPR », lui lance Martine Aubry en 1997. Aussitôt dit, aussitôt fait. En 1999, il brigue la présidence du RPR face à Michèle Alliot-Marie, qui l'écrabouille du haut de ses 62 %. Pas bien grave, puisqu'il parvient à être ministre de la Fonction publique dans le gouvernement Raffarin de 2002 à 2004.

Celui qui fut plusieurs fois président de la puissante Association des maires de France enchaîna avec les postes prestigieux de médiateur de la République puis de président du Conseil économique, social et environnemental. En 2015, il échoue à réformer l'institution et se fait éjecter de son poste. Après l'échec d'Alain Juppé à la primaire, il se laisse séduire par Macron lors d'une rencontre à un meeting à Lille. Le chiraquien adhère au positionnement « ni droite ni gauche », lui qui est tant remonté contre les étiquettes partisanes. Quand il décide de ne pas se représenter à la mairie de sa ville en 2013, il préfère soutenir le candidat PS plutôt que celui de son propre parti, l'UMP. Cela lui vaudra une exclusion en bonne et due forme du parti. Il s'expliquait à l'époque : « Je souhaite passer le relais non pas à un appareil, mais à un homme capable de rassembler et de porter des projets. Les citoyens ne croient plus à notre offre politique. » Emmanuel Macron et lui étaient donc faits pour s'entendre...

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