Ralliement complet de François Hollande au néo-libéralisme

Publié par Brujitafr sur 27 Août 2014, 16:05pm

Catégories : #ACTUALITES

Les électeurs de François Hollande sont déçus, mais ils le seraient encore plus s’ils prenaient conscience de la vérité.

Nous ne pouvons pas penser qu’un homme aussi averti que François Hollande ait put croire un instant au sérieux de ses imprécations contre son « ennemi, la finance », lors de la campagne présidentielle. Il ne pouvait pas non plus prétendre sincèrement pouvoir mener à bien le projet consistant à taxer à 75 % les hauts revenus tout en s’enfermant dans une politique dictée par le patronat.

Mais une majorité d’électeurs, moins avertis, l’avaient cru.

Il a donc été élu sur une véritable tromperie, peut-être acceptable de la part d’un politicien dans un petit pays à l’électorat illettré, mais indigne d’un candidat politique dans un grand pays comme la France. Par la suite, quand il a endossé les exigences de Wall Street et du Fonds monétaire international, lesquelles s’exprimaient à travers la Commission de Bruxelles et la Banque centrale européenne, nous ne pouvons pas penser qu’il ignorait tourner le dos aux nécessités d’un véritable investissement productif.

Aussi inculte qu’il soit en stratégie économique, il ne pouvait pas ignorer que l’avenir de la France repose sur une mobilisation des épargnes nationales et sur l’appel à des avances de la Banque centrale européenne pour financer toutes les technologies et recherches scientifiques qui ont longtemps fait (et font encore) la fortune des États-Unis, comme elles feront celle de la Chine et de l’Inde.

Il ne pouvait pas ignorer qu’en comprimant les dépenses, uniquement pour rembourser une dette artificiellement dramatisée, il renonçait aux politiques publiques visant à mettre en place, comme ce fut le cas en France au début des Trente Glorieuses (1945-1973), de grands équipements industriels et des services publics compétitifs [1].

Il ne pouvait pas ignorer qu’en procédant ainsi, sur les injonctions d’un représentant de la Banque Rothschild, nommé son conseiller économique, il sacrifiait l’avenir de la France, non seulement en Europe mais aussi dans le monde

Emmanuel Macron ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique = ex-banker Rothschild

Plus grave, il ne pouvait pas ignorer qu’il renonçait à faire de la France, encore seconde puissance européenne, la tête du groupe des pays européens prêts à s’insurger contre la finance internationale, qui, alliée à la diplomatie américaine, veut empêcher que l’Europe ne s’émancipe.

Hollande et Valls envisageraient une nouvelle augmentation de la TVA

Ce 26 août au soir, les électeurs de gauche, comme certainement une partie de ceux de droite, sont cruellement déçus de voir le ralliement complet de François Hollande au néo-libéralisme, ralliement que symbolise la nomination de son ancien conseiller au poste stratégique de ministre de l’Économie. Mais ces électeurs seraient encore plus déçus s’ils prenaient la mesure de tout ce que Hollande aurait pu faire, dont nous venons de donner un bref aperçu, et qu’il ne fera jamais. Que la France hélas ne fera jamais.

Jean-Paul Baquiast

Note
[1] Montebourg n’a qu’à moitié raison (vineyardsaker.fr, 25-08-2014)

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Publié par Paul

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christiane

27/08/2014 18:54

Je recommence mon commentaire car suite à une erreur, je constate qu'il n'a pas été publié. Je disais que Hollande a depuis longtemps rallié le camp du néo-libéralisme. Cette doctrine suicidaire de nos institutions s'est emparée des esprits depuis que Giscard est devenu membre du gouvernement. Il a signé l'accord avec Rothschild qui, en 1973 a dépouillé la Banque de France et placé notre pays dans une situation toujours plus critique pour son économie en augmentant la dette qui, au cours de ces 40 dernières années a atteint des sommets abyssals. Giscard a aussi créé avec les Américains : the French American Foundation, qui se charge de recruter dans les universités des sujets qu'ils parrainent financièrement et deviennent de vrais petits robots téléguidés dans la défense des intérêts de Washington aux dépens de ceux de leur pays. La trahison de nos "élites" s'est accélérée avec Hollande, mais elle a commencé depuis longtemps, et, c'est avec Giscard qu'elle a pris un tournant décisif en faveur de Washington. L'union européenne à laquelle ils sont si "attachés" est, en réalité l'oeuvre des USA; c'est pourquoi, ils votent tous les traités et décisions d'un commun accord. Mais, les eurosceptiques sont de plus en plus nombreux, espérons qu'ils seront assez unis pour faire capituler cette europe qui se construit contre les peuples.

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christiane

27/08/2014 18:34

Voudriez -vous modifier mon adresse e-mail ; je ne suis plus à yahoo.

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Brujitafr

27/08/2014 18:47

je ne peux pas .... C'est à vous de vous réinscrire aux articles + newsletter avec votre nvelle adresse

christiane

27/08/2014 18:31

A mon humble avis, F. Hollande a depuis longtemps rallié le néo-libéralisme, n'est - il pas inscrit à la French American Foundation, donc un "Young Leader" au même titre que beaucoupo de l' UMP, PS + divers partis de gauche et du centre. Emmanuel Macron fait partie de sa suite depuis un certain temps; il l'a suivi pendant la campagne présidentielle et était présent, dans l'ombre, à ses côtés depuis son élection. Son discours au Bourget en 2012, n'a été qu'un tissu de promesses mensongères destinées à gruger les électeurs de gauche en vue de son élection. C'est Giscard qui, avec les Américains, a créé la French American Foundation destinée à se concentrer sur certains sujets choisis en vertu de leurs qualités intellectuelles afin de les formater et d'en faire de parfaits petits robots téléguidés pour la défense des intérêts de Wall Street et du Pentagone en général. Beaucoup d'entre eux comme Valls sont aussi membres du Bilderberg, agents des intérêts des USA. Depuis Pompidou dont le ministre Giscard a signé l'accord avec Rothschild en 1973 qui dépouillait la Banque de France en interdisant aux Français et entreprises de lui emprunter les capitaux nécessaires à leur épanouissement économique, d'où une augmentation abyssale de la dette accumulée au cours de ces 40 dernières années. La trahison de nos " élites" s'est accélérée avec Hollande, mais elle a commencé sa spirale infernale depuis Giscard.

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zelectron

27/08/2014 18:07

L'andouille s'est surtout aperçu qu'en augmentant substantiellement les impôts, la récolte à Bercy à sa grande surprise a été moindre, l'explication ci-dessus n'est pas convaincante

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Ralliement complet de François Hollande au néo-libéralisme

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