Hélicoptères, drones, blindés, Centaures,…:
tout ce qu’on ne déploie pas face aux racailles
est mis face aux agriculteurs français !
MAJ à 9h
"Une violence inouïe": des agriculteurs en colère bloqués dans l'Essonne par les forces de l'ordre
« C’est d’une violence inouïe, on se sent comme des animaux ! » (cf vidéo ⤵️)
— Florian Philippot (@f_philippot) January 6, 2025
« Nous allons forcer les barrages ! Nos tracteurs peuvent passer dans la boue, pas leurs blindés ! » (F Info ce matin)#BlocusDeParis
➡️ Ce matin, de nombreux convois de tracteurs des #PaysansEnLutte… pic.twitter.com/WCytbYKDmj
Les agriculteurs de la Coordination rurale veulent “monter à Paris” ce lundi. Plusieurs convois se sont mis en marche dimanche dans des régions notamment en Seine-et-Marne, dans l’Yonne, mais aussi en Essonne.
À Orveau, 150 agriculteurs se sont rassemblés et ce lundi matin, ils vont prendre la direction de la capitale. Mais pour l'instant, ils se heurtent à un problème de taille. Les forces de l'ordre ont bloqué toutes les sorties, et les routes avec la présence de plusieurs véhicules blindés notamment.
“C’est d’une violence inouïe. On se sent comme des animaux que l’on enferme”, a confié au micro de RMC un de ces agriculteurs.
"Un dispositif lourd, la ferme est encerclée, hélicoptère, des chiens... C'est prendre les agriculteurs pour des terroristes", lance le Savoyard Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale, qui a même fait de la garde à vue à son arrivée en région parisienne.
Malgré la présence des forces de l’ordre, la motivation des agriculteurs ne faiblit pas. Ils veulent absolument arriver à se mettre en route dans les prochaines heures quitte à forcer les barrages, disent-ils.
Les syndicats agricoles reçus lundi prochain à Matignon
L’objectif affiché est bien de monter à Paris pour manifester. Le deuxième syndicat du secteur réclame au gouvernement des garanties pour la protection des petits exploitants.
“Depuis une année, on nous balade de rendez-vous en rendez-vous", tacle Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale, invité ce lundi matin sur RMC.
"Les événements politiques font que rien ne se passe, parce qu’à chaque fois qu’on doit arriver à quelque chose de précis, le gouvernement n’est plus là", poursuit-il.
"Donc là ce qu’on demande, ce n’est pas d’ordre financier puisqu’on entend qu'au niveau financier, il y a des problèmes partout. Le signe qu’on attendait du Premier ministre, c’est de dire tout le monde les mêmes règles au niveau européen”.
Après le rendez-vous obtenu, ils réclament un lieu de rendez-vous pour manifester
Il demande un lieu à Paris pour permettre aux agriculteurs de se rassembler, une demande qu'il a transmise cette nuit à Bruno Retailleau et au chef de cabinet du Premier ministre.
"Je leur ai dit laissez-nous un point de chute dans Paris pour que les agriculteurs viennent. Vous ferez l’encadrement qu’il faut, mais nous, on assure qu’il n’y aura aucun problème de débordement. Que les Parlementaires puissent venir échanger un moment avec nous et ensuite, on repartira. On n'est pas là pour camper à Paris, et embêter les Parisiens", indique-t-il.
Le Premier ministre, François Bayrou, qui recevra d’ailleurs les syndicats agricoles lundi prochain. C’était, à la base, la première revendication des agriculteurs quand ils avaient annoncé ce mouvement.
La Coordination rurale a appelé ses adhérents à manifester « partout en France » et « à monter sur Paris, en voiture ou en tracteur » à partir de ce dimanche.
La menace avait été brandie en début de semaine. Si François Bayrou ne les rencontrait pas dès son retour de Mayotte, les agriculteurs, « syndiqués ou non », allaient « monter à Paris » et « bloquer tous les grands axes » desservant la capitale. Vendredi 3 janvier 2025, Matignon a indiqué que le Premier ministre recevrait « tour à tour » les syndicats agricoles le 13 janvier.
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Jusqu’à lundi midi
Une date jugée trop lointaine par la Coordination rurale (CR), qui a appelé ses adhérents à manifester « partout en France » et « à monter sur Paris, en voiture ou en tracteur » à partir de ce dimanche. Le deuxième syndicat agricole, coutumier des actions coups de poing, veut faire pression sur François Bayrou pour obtenir la « suppression de la surtransposition des règles européennes en France » et la mise en œuvre de « contrôles sur les importations ».
Une colère qui avait déjà éclaté l’an passé, et qui s’était manifestée par un premier « blocus de Paris ». Les autorités de Paris et la petite couronne, elles, se préparent.
Depuis deux jours, les préfectures compétentes ont émis différents arrêtés pour les empêcher de manifester. Ainsi, à partir de ce dimanche, 18 heures, « tout rassemblement non déclaré » dans le centre de Paris, comprenant l’Élysée et l’Assemblée nationale, et le secteur du Min de Rungis et et l’A6B, dans le Val-de-Marne, sont interdits. Un arrêté qui court au moins jusqu’à lundi midi.
Sont concernés un large périmètre du centre de Paris comprenant l’Élysée et l’Assemblée nationale, et une zone comprenant le marché de Rungis et l’A6B.
Le « dispositif de sécurité » mis en place « vise à prévenir toutes les dégradations et violences et toutes les actions coup de poing », indique la préfecture de Police de Paris.
Selon une source policière, « des contradictions internes et avec les autres syndicats réduisent néanmoins les risques d’une mobilisation de grande ampleur ».
« Les plans maintenus comme prévu »
« Les plans sont maintenus comme prévu et maintenus confidentiels pour que ces actions puissent se dérouler comme prévu », a indiqué à l’AFP Véronique Le Floc’h, présidente de la CR. « Plusieurs dizaines de tracteurs sont déjà dispersés, prêts à se positionner », selon elle.
« On sera sur Paris dimanche soir. On a un point de rendez-vous dans le 91 [Essonne], un autre dans le 27 [Eure] et un autre qui est en train d’être défini », a précisé Patrick Legras, porte-parole de la CR, qui s’attend à la présence de « plusieurs centaines d’agriculteurs à partir de dimanche ».
L’appel à manifester a été relayé fin décembre, à quelques jours du lancement officiel de la campagne pour les élections aux chambres d’agriculture, qui débute le 7 janvier et déterminera les nouveaux rapports de force entre les syndicats agricoles.
Les agriculteurs sont encerclés par la police dans les Yvelines. Jamais en 30 ans de mouvement agricole une telle répression. Chaque agriculteur peut comprendre maintenant qui défend la profession et qui accepte le déclin pourtant évitable de notre agriculture pic.twitter.com/4tLcbq7fVJ
— Coordination Rurale (@coordinationrur) January 6, 2025
Les arrêtés préfectoraux d’interdiction du #BlocusDeParis et du blocus de #Rungis sont délirants, couvrant des zones immenses !
— Florian Philippot (@f_philippot) January 5, 2025
➡️ Signe que le pouvoir macroniste, contrairement à ce qu’il dit, ne soutient évidemment pas les #PaysansEnLutte !
Et qu’il panique face à un blocus… pic.twitter.com/jNpfdT2R9K
De Bourgogne, de Franche comte, d'Alsace, de Picardie d autres convois sont en route pour Paris. Nous saluons nos amis les gendarmes qui sont obligés de nous réprimer alors qu il y a tant besoin de renforts pour #MayotteChido
— Coordination Rurale (@coordinationrur) January 5, 2025
La Coordination Rurale defend nos fermes et les… pic.twitter.com/gftBpDuRzo
#BlocusDeParis !
— Florian Philippot (@f_philippot) January 5, 2025
Des militants Patriotes sur place constatent :
En temps réel au rassemblement place du Brésil à Paris ce soir : la macronie déploie énormément de policiers pour tenter de bloquer les paysans en lutte ! ⤵️
Honte au régime !
Force aux #PaysansEnLutte !
À terre… pic.twitter.com/hII5fFlHqT
SOUTIEN À NOS AGRICULTEURS
— 𝒮𝒶𝓇𝒶𝒽 𝕏 (@SarahHRakM3) January 5, 2025
DE LA COORDINATION RURALE
PARIS … ILS ARRIVENT !!!@patrick_legras 🌸 pic.twitter.com/ZxMxR9vUt5
Pendant ce temps-là, à Paris, les flics embarquent les agriculteurs de la Coordination Rurale qui réclament toujours des mesures concrètes pour mieux vivre de leur profession. C’est la France de Macron.
— Casper (@zairker) January 5, 2025
🎥@CLPRESSFR #AgriculteursEnColère #MacronDémission pic.twitter.com/D8kotLkYuM
La police a déjà embarqué le secrétaire général de la CR…
— Yvan Lamy (@YvanLamy) January 5, 2025
Délire total !
Le rassemblement est pacifique. Que la police arrête d’obéir bêtement aux ordres injustes ! #BlocusDeParis #AgriculteursEnColère https://t.co/kiAeOMennW
En coulisses, la panique grandit ...
Puisque vous êtes là…
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