EN DIRECT Cyclone à Mayotte : Les autorités se disent pour l’instant « incapables » de donner un bilan humain, le pire est à craindre…
Je ressens une profonde tristesse pour nos frères et sœurs mahorais en voyant cela.
— Tribune Populaire🌐 (@TribunePop23) December 15, 2024
Nous devons stopper toutes les aides pour les guerres et tout consacrer à #Mayotte pic.twitter.com/1Z1Lr8PAoU
EN DIRECT Cyclone à Mayotte : Les autorités se disent pour l'instant " inca...
Suivez avec nous les informations de ce mardi 17 décembre 2024, sur la catastrophe à Mayotte après le passage dévastateur du cyclone Chido
🚨ALERTE INFO
— Tribune Populaire🌐 (@TribunePop23) December 16, 2024
« Qu’est ce que vous faites là monsieur Bayrou ? C’est une faute politique. Votre première mission, monsieur le Premier ministre, c’est de prendre l’avion et d’aller à Mayotte.. » lance un élu de Pau à François Bayrou pic.twitter.com/jdc5LpJctv
- Mayotte a été balayée par le cyclone Chido samedi. Ce lundi, alors que les ministres de l'Intérieur et des Outre-mer se sont rendus sur place, le constat est alarmant : "L'île est totalement dévastée", a révélé Bruno Retailleau à l'occasion d'une conférence de presse organisée à l'issue de la réunion de crise. "L'habitat précaire, il n'y a plus rien. L'habitat moins précaire a beaucoup souffert", a expliqué le ministre de l'Intérieur démissionnaire. Et le ministre des Outre-mer de renchérir : "Aucun endroit n'a été épargné."
- Conséquence, le bilan humain pourrait être de plusieurs centaines, "voire quelques milliers", a prévenu le préfet de l'île. À ce stade cependant, seulement 20 morts et 250 blessés sont officiellement rapportés. Il faut dire que les dégâts sont tels que la plupart des habitants sont privés d'eau et d'électricité depuis samedi. Le recensement ne pourra avoir lieu que lorsque les routes auront rouvert, a prévenu Bruno Retailleau qui a précisé que si les habitants avaient bien été alertés en amont et été invités à se mettre à l'abri dans des zones dites sécurisées, "un certain nombre d’étrangers n’ont pas rejoint les abris à temps" en raison de leur situation qui les empêchait d'avoir accès aux informations communiquées par l'État.
- Pour venir en aide aux Mahorais, les secours s'organisent. "Plus de 1 200 renforts" auront été envoyés à Mayotte d'ici la fin de la semaine, a indiqué lundi soir Julien Marion, directeur général de la sécurité civile. Vingt tonnes de nourriture doivent par ailleurs partir dès mardi pour Mayotte et deux navires de 150 conteneurs de nourriture et d'eau partiront mercredi, a précisé Bruno Retailleau.
- Le président Emmanuel Macron a annoncé lundi soir sur X qu'il se rendra "dans les prochains jours" sur place et décrétera "un deuil national".
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Mayotte : le bilan humain est terrible, Macron fait une annonce importante
Mayotte "est totalement dévastée" après le passage du cyclone Chido. Alors que le bilan humain ne pourra être établi qu'après la réouverture des routes, Emmanuel Macron a annoncé qu'il se r...
21:27 - Les États-Unis prêts à "offrir une aide humanitaire" à Mayotte
Tout en faisant part des condoléances américaines aux victimes du cyclone Chido à Mayotte, le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, a déclaré que les États-Unis étaient "prêts à offrir une aide humanitaire appropriée" à Mayotte ce lundi, sans préciser si une demande leur avait été faite ni donner davantage de détails sur cette éventuelle aide.
20:24 - "Plus de 1 200 renforts" à Mayotte d'ici la fin de la semaine
Julien Marion, directeur général de la sécurité civile, a également pris la parole lors de la conférence de presse du ministre de l'Intérieur ce lundi soir. "Plus de 1 200 renforts" auront été envoyés à Mayotte d'ici la fin de la semaine. En tête des effectifs, plus de 800 forces de la sécurité civile aux tâches diverses et variées comme le déblaiement, le secours aux personnes...
20:18 - "Aucun endroit n'a été épargné", révèle le ministre des Outre-mer
Également en déplacement à Mayotte ce lundi, au côté du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, a révélé lors de la conférence de presse de ce lundi soir qu'"aucun endroit n'a été épargné" par le passage du Cyclone Chido. Et de prévenir quant au temps de la reconstruction : "Malgré une mobilisation importante, engagée, en action, il y aura un temps long à intégrer."
20:05 - "L'île est totalement dévastée", déplore Bruno Retailleau
En visite à Mayotte ce lundi, le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, tient une conférence de presse depuis l'île de La Réunion voisine. "L'île est totalement dévastée", a constaté le locataire de Beauvau, soulignant : "L'habitat précaire, il n'y a plus rien. L'habitat moins précaire a beaucoup souffert." Quant au bilan humain ? "Ne me [le] demandez pas", a-t-il enjoint, le "recensement" pourra n'avoir lieu que lorsque "les routes" auront réouvert. Bruno Retailleau a par ailleurs indiqué que si les habitants avaient bien été alertés en amont et été invités à se mettre à l'abri dans des zones dites sécurisées, "un certain nombre d’étrangers n’ont pas rejoint les abris à temps" en raison de leur situation qui les empêchait d'avoir accès aux informations communiquées par l'État.
Le ministre de l'Intérieur démissionnaire a par ailleurs fait savoir que 20 tonnes de nourriture doivent partir dès mardi pour Mayotte et que deux navires de 150 conteneurs de nourriture et d'eau partiront mercredi. L'hôpital de Mamoudzou "reprend progressivement ses activités", a-t-il encore indiqué, ajoutant qu'il n'est pour l'heure "pas débordé" et "sera renforcé jeudi par un hôpital de campagne". Du côté des usines de traitement de l'eau potable, celles-ci devraient fonctionner "à hauteur de 50% de leur capacité" d'ici 48 heures. Enfin, l'aéroport ne peut pour l'heure pas recevoir de vols commerciaux, la tour de contrôle et de nombreux éléments de signalisation étant détruits. Enfin, si pour le moment, aucun problème de sécurité n'est rapporté, sur le long terme, "un couvre-feu" pourra être mis en place si nécessaire.
18:31 - Un deuxième détachement de secouristes est arrivé à Mayotte
Sur X, la Sécurité civile annonce que de nouveaux secouristes ont pu se rendre sur place. Il s'agit d'un deuxième détachement. 150 secouristes le composent. Leurs spécialités sont variées, du sauvetage-déblaiement en passant par le médical ou le traitement des eaux. En parallèle, dans l'Hexagone, Emmanuel Macron préside ce soir une réunion au centre de crise sur Mayotte.
14:51 - La Croix-Rouge envoie "plus de 20 tonnes de matériel" à Mayotte
"Plus de 20 tonnes de matériel sont en train d’être acheminées depuis la base logistique du PIROI Center", à La Réunion avant d'être acheminé à Mayotte a fait savoir la Croix-Rouge ce lundi parmi lesquels se trouvent "de l’eau potable, des kits hygiène, des jerricans, des seaux pour pouvoir faire bouillir de l’eau". L'organisation ajoute qu'en plus de ses 300 bénévoles et 130 salariés à Mayotte "des renforts arrivent de toutes parts" sur l'île "dont 4 équipiers de réponse aux urgences".
14:00 - La quasi totalité du réseau télécom coupé
Une grande partie des voies de télécommunication sont coupées à Mayotte. D'après les précisions du Parisien, 51 antennes de 54 appartenant à Orange sont inopérantes à cause de dommages matériels ou de coupures d'électricité. Des kits d'urgence avec des téléphones satellitaires et des antennes relais sont envoyés par l'opérateur pour créer des réseaux temporaires. Du côté de SFR ce sont 90% des lignes du réseaux qui sont coupées.
13:13 - Le Secours populaire débloque 100 000 euros pour aider Mayotte
"Le Secours populaire a décidé de débloquer 100 000 euros pour pouvoir intervenir de façon la plus urgente possible", à Mayotte, a indiqué Sébastien Thollot, secrétaire national de l'association, ce lundi sur Franceinfo. Il a assuré qu'une mission allait "partir très rapidement lorsque les conditions de survie seront réunies pour atterrir, pour pouvoir circuler". Les actions seront principalement menées dans les villes de Tsingoni et Dembéni.Le Sec
12:56 - Plusieurs appels aux dons pour soutenir Mayotte et ses habitants
Plusieurs associations et organisations caritative ont lancé des appels aux dons pour venir en aide et soutenir les Mahorais après le passage d'un cyclone à Mayotte. Les Secours populaires a lancé un appel en urgence pour obtenir des fonds afin de "soutenir les sinistrés, mais également apporter une aide pour rééquiper des structures collectives" comme indiqué dans un communiqué. C'est aussi le cas de la Fondation de France qui souhaite compléter "l’action des pouvoirs publics" et soutenir "les projets des associations qui aideront les familles à reconstruire leur vie (retrouver un toit et des biens d’équipement de base, reprendre une activité) et qui permettront à la communauté de reconstruire une vie sociale, associative et éducative" ou en aidant les "petits artisans et cultivateurs, dont l’outil de production a été détruit, pour relancer leur activité".
Des dons peuvent aussi être envoyé via la Fédération nationale de la protection civile ou vie l'association de La Croix-Rouge. La première envoie des agents sur place pour mettre en sécurité les sinistrés ou encore distribuer du matériel et des soins. La seconde assure un soutien sanitaire avec l'envoi de kit d'urgence servant à "reconstruction de l'habitat, de bâches, de lampes solaires, de kits hygiène, de générateurs de savon, de tentes".
Pour aider ces associations, vous pouvez cliquez sur les liens associés ou alors envoyer une contribution par voie postale à cette adresse pour les Secours populaire, "9/11 rue Froissart, BP 33030, 75123 Paris Cedex 03" en précisant "Fonds d'urgence", ou encore envoyer un chèque libellé à l'ordre de la "Fondation de France - Solidarité Mayotte, 60509 Chantilly Cedex"
12:18 - A Mayotte, certains "commencent à mourir de soif et de faim"
Alors que les priorités sont nombreuses à Mayotte après le passage du cyclone, l'une d'elles est de fournir de l'eau et de la nourriture aux sinistrés. La sénatrice Renaissance de Mayotte, Salama Rami, qui est présente sur l'île a décrit à BFMTV l'urgence de la situation dans certains centres d'hébergement mis en place dans des écoles et qui accueillent jusqu'à plusieurs centaines de personnes. "A part le réconfort, je ne sais plus quoi dire aux gens, parce que maintenant ils commencent à mourir de soif et de faim, il y a des malades aussi, des gens dorment à même le sol…", déclare-t-elle se fixant l'objectif de "trouver des solutions pour de l'eau et de la nourriture" dans la journée. "C'est très dur quand vous avez des mamans qui vous disent : on veut juste à manger à boire pour nos enfants, on ne sait pas quoi répondre. Là, vraiment c'est l'urgence (…) je sais que beaucoup de choses sont déjà faites en amont, mais l'impatience est normale les gens meurent de faim", insiste-t-elle.
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