Le successeur d'Agnès Buzyn, Olivier Véran,
estime que la possibilité de nouveaux cas de
coronavirus en France est "très probable".
Il souhaite être pleinement opérationnel si cela arrive.
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FRANCE : " Si l'épidémie de coronavirus devait monter en puissance, je ne sais pas si nous pourrions y faire face " Le professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière à Paris (AP-HP)
La France se prépare à une possible "épidémie" du nouveau coronavirus. C'est ce qu'a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran dans un entretien au Parisien Dimanche. Interrogé sur la possibilité de nouveaux cas en France, le ministre l'estime "très probable".
"Une épidémie ? Nous nous y préparons", ajoute-t-il, évoquant notamment l'augmentation du "nombre de laboratoires équipés en tests de diagnostic pour atteindre une capacité de plusieurs milliers d'analyses par jour et sur tout le territoire, contre 400 aujourd'hui".
"Nous poursuivons également l'équipement en masques", ajoute le ministre. Il indique également avoir "réuni mardi une soixantaine de décideurs en matière de santé car le partage d'informations et le retour d'expérience sont essentiels". "Bien sûr que c'est sérieux, et nous nous mettons en situation. Si l'épidémie atteint l'Europe, je veux que nous soyons pleinement opérationnels", assure Olivier Véran. Il s'est dit attentif à la situation en Italie, "où un malade est décédé sans avoir été en Chine ni en contact connu avec un autre malade".
Deux personnes sont décédées en Italie
Concernant le dernier groupe de 28 Français rapatriés vendredi de Chine et placés en quarantaine dans un village vacances de Normandie, le ministre souligne "qu'à ce stade, rien n'indique que l'un d'eux est infecté", mais assure que "nous restons en alerte maximale".
Un seul patient reste hospitalisé en France, rappelle le ministre, alors qu'un touriste chinois est mort à Paris et que dix autres patients sont guéris. Deux personnes sont décédées en Italie, pays d'Europe où le bilan est le plus lourd et où une trentaine de cas de contamination ont été répertoriés jusqu'à présent, dont plus de 25 en Lombardie (région de Milan).
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