Christophe Barbier: “Le 1er objectif de cette réforme sur le chômage, c’est de faire des économies et donc moins verser d’argent aux chômeurs et le second objectif, c’est de pousser une partie de ces chômeurs à reprendre plus vite un emploi. C’est à dire à ne pas se dire, bon ben je suis à peu près bien protégé, je peux dire non à cet emploi qui ne me convient pas, je peux prendre le temps de chercher mieux en termes de mobilité géographique ou bien en termes de mobilité professionnelle. C’est ça l’objectif ! Est-ce que ça va marcher ? Le gouvernement laisse faire… Moi je crains que le gouvernement ait été mi-chèvre, mi-chou. Il fait à la fois quelque chose de brutal, et Laurent Berger le dit pour beaucoup de chômeurs ça va être difficile à vivre, et quelque chose qui n’est pas assez contraignant pour que les gens se disent… panique, je n’ai plus rien, je ne touche plus rien, je reprends ce qui passe. Et en effet, je traverse la rue pour trouver un emploi c’est à dire je m’engage comme garçon de café ou bien je prends le premier boulot qui passe… même s’il n’est pas dans mon diplôme, même s’il n’est pas dans mon rêve, je le prends pour gagner l’argent que ne me donne plus les Assedic. Ca cet effet de levier là, je crains que le gouvernement n’ait pas été assez net, assez thatchérien pour l’obtenir. Donc, il va faire mal à des chômeurs…” SOURCE
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Coup de rabot
sur la formation des chômeurs
Les crédits du plan d'investissements dans les compétences vont être amputés de 120 millions l'année prochaine. C'est la conséquence de la non-suppression de la niche fiscale sur l'emploi à domicile pour les plus de 70 ans.
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