SUJETS QUI DERANGENT
Pince-moi, je rêve! Les Britanniques voteront bien aux européennes...
Tous les candidats pour les élections du 26 mai promettent du travail or...
Emploi : Saint-Louis fermera deux de ses sucreries en France
Les gens modestes ont perdu le premier de leurs droits, celui d' "être peinard".https://youtu.be/2Zyz6T6rK0I
Ils ont perdu en Irak, en Libye, en Syrie, au Vietnam, Vénézuela, Dombass, Afghanistan.. voici leur nouvele cible pour cacher la faillite du pays.
Le vague communiqué de presse de Bolton annonce la création des fondations nécessaires à une attaque militaire contre l'Iran
L'Union européenne, dans l'instant et dans la durée, par Thierry Meyssan - Les citoyens de l'Union européenne, qui devront élire leur parlement les 25 et 26 mai, s'apprêtent à faire le mauvais choix. En regardant leurs problèmes i...
Royaume-Uni : un rapport secret révèle qu’un réseau de 48 écoles coraniques forment des imams extrémistes dans tout le pays
Gare de Bruxelles-Nord : épidémies de gale, de tuberculose et de paludisme chez les migrants.
Une équipe de RTL a été agressée, le journaliste et son caméraman ont été obligés de fuir. pic.twitter.com/wT8SUCK9Fhhttp://www.fdesouche.com/1202029-les-bus-de-lijn-ne-marqueront-plus-larret-a-la-gare-de-bruxelles-nord-a-partir-de-lundi
Je pense que l’Eglise est mûre ; ils pourront alors enclencher le basculement vers la nouvelle église, j’espère enfin de façon visible, par la convocation d’un concile, si ce n’est pas déjà fait d’ici là.
Poutine ou le résistant en chef à l’Empire https://youtu.be/qNVz2DRyN_o
Européennes : Fiorina Lignier, l’étudiante Gilet Jaune qui a perdu un oeil, se présente sur la liste de Renaud Camus contre le Grand Remplacement
Des omissions majeures dans le rapport du Procureur Mueller suggèrent de l’incompétence ou une dissimulation
Des asticots seront ajoutés aux saucisses pour les occidentaux, comme alternatives à la viande, affirme le professeur australien Louwrens Hoffman
Ils ont osé: le fauteuil roulant d'une handicapée considéré comme...une arme par destination par la justice -
Venezuela : Le putschiste d'opérette Juan Guaido est Franc-maçon
Dans le Perche, un terreau fertile à l'éclosion des alternatives paysannes -
enquête sur les défaillances du nucléaire français
Alors que le gouvernement doit définir la politique énergétique de la France, notre reporter Erwan Benezet publie un livre où il explique comment EDF arrive à imposer sa stratégie aux pouvoirs publics.
Multiplication des incidents, falsification de documents, fragilité financière, opacité, risque terroriste, incapacité à trouver une solution pérenne pour les déchets nucléaires… Les problèmes pour la filière de l’atome, mais surtout pour EDF s’accumulent. Et pourtant, malgré les scandales à répétition, l’entreprise publique continue de tracer le sillon du nucléaire en France envers et contre tout. Pire, alors que son réacteur de troisième génération, l’EPR, rencontre les plus grandes difficultés techniques et financières pour sortir de terre en France, à Flamanville (Manche), mais aussi à l’étranger, EDF prépare en toute discrétion la prochaine génération d’EPR… low cost.
« Maigrir, rester jeune ! » Hier, un slogan publicitaire, aujourd'hui une manière de vivre qui s'érige en modèle. La vieillesse comme le sida est devenue une maladie honteuse, transmissible de proche en proche et dont il faut absolument préserver nos chères têtes blanches.
La seule attitude digne face à l'échéance est celle qu'on adopte dans une salle d'attente quand on n'a pas le cœur à lire une revue. Elle consiste à regarder devant soi calmement. C'est à quoi ce livre invite.Source
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POLITIQUE FRANCE
Depuis les murs de Fleury-Merogis, Thomas, Gilet jaune...
« j’ai décidé ne plus être une victime et de me battre. J’en suis fier. Fier d’avoir relevé la tête, fier de ne pas avoir cédé à la peur. »
La lettre puissante de Thomas, emprisonné suite à une manifestation de Gilets Jaunes au mois de février. A lire et faire lire.
« Bonjour,
Je m’appelle Thomas. Je fais partie de ces nombreux Gilets Jaunes qui dorment en ce moment en prison. Cela fait près de 3 mois que je suis incarcéré à Fleury-Mérogis sous mandat de dépôt criminel.
Je suis accusé de pas mal de choses après ma participation à l’acte XIII à Paris :
« dégradation ou détérioration d’un bien appartenant à autrui »
« dégradation ou détérioration d’un bien appartenant à autrui par un moyen dangereux pour les personnes » (incendie d’une Porsche)
« dégradation ou détérioration de bien par un moyen dangereux pour les personnes commise en raison de la qualité de la personne dépositaire de l’autorité publique de son propriétaire » (le ministère des armées)
« dégradation ou détérioration d’un bien destiné à l’utilité ou la décoration publique » (attaque sur une voiture de police et une voiture de l’administration pénitentiaire)
« violence aggravée par deux circonstances (avec arme et sur dépositaire de l’autorité publique) suivi d’incapacité n’excédant pas 8 jours » (l’arme serait une barrière de chantier, toujours sur la même voiture de police, 2 jours d’ITT pour le traumatisme)
« violence sur une personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité »
« participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou dégradation de biens ».
J’ai effectivement commis une partie des actes que recouvrent ces formulations un peu ronflantes… Et je les assume. J’ai bien conscience qu’écrire cela risque de me faire rester un peu plus de temps en prison et je comprends très bien tous ceux qui préfèrent ne pas revendiquer leurs actes devant la justice et parient sur une éventuelle clémence.
Quand on lit cette longue liste de délits et leurs intitulés, il y a de quoi me prendre pour un fou furieux, n’est-ce pas ? C’est d’ailleurs comme ça que l’on m’a décrit dans les media. Enfin, on m’a plutôt réduit à un mot bien pratique : « casseur ». Simplement. « Pourquoi ce type a cassé? – Parce que c’est un casseur, c’est évident. » Tout est dit, circulez il n’y a rien à voir et surtout, rien à comprendre. À croire que certains naissent « casseur ». Cela évite d’avoir à se demander pourquoi tel commerce est ciblé plutôt que tel autre, et si par hasard ces actes n’auraient pas un sens, au moins pour ceux qui prennent le risque de les accomplir.
Il est d’ailleurs assez ironique, que je me retrouve affublé du stigmate de « casseur », notamment parce que la chose que j’apprécie le plus dans la vie, c’est la construction. Menuiserie, charpente, maçonnerie, plomberie, électricité, soudure… Bricoler, réparer tout ce qui traîne, construire une maison de la dalle aux finitions, c’est ça mon truc. Après, c’est vrai, rien de ce que j’ai construit ou réparé ne ressemble à une banque ou à une voiture de police.
Dans certains médias, on m’a aussi traité de « brute », pourtant je n’ai jamais été quelqu’un de violent. On pourrait même dire que je suis doux. À tel point que cela m’a rendu la vie compliquée pendant l’adolescence. Bien sûr, dans la vie, on passe tous par des situations difficiles et on s’endurcit. Après, je ne cherche pas à dire que je suis un agneau ni une victime.
On n’est plus innocent quand on a vu la violence « légitime », la violence légale : celle de la police. J’ai vu la haine ou le vide dans leurs yeux et j’ai entendu leurs sommations glaçantes: «dispersez-vous, rentrez chez vous ». J’ai vu les charges, les grenades et les tabassages en règle. J’ai vu les contrôles, les fouilles, les nasses, les arrestations et la prison. J’ai vu les gens tomber, en sang, j’ai vu les mutilés. Comme tous ceux qui manifestaient ce 9 février, j’ai appris qu’une nouvelle fois, un homme venait de se faire arracher la main par une grenade. Et puis je n’ai plus rien vu, à cause des gaz. Tous, nous suffoquions. C’est à ce moment-là que j’ai décidé ne plus être une victime et de me battre. J’en suis fier. Fier d’avoir relevé la tête, fier de ne pas avoir cédé à la peur.
Bien sûr, comme tous ceux qui sont visés par la répression du mouvement des Gilets Jaunes, j’ai d’abord manifesté pacifiquement et au quotidien, je règle toujours les problèmes par la parole plutôt que par les poings. Mais je suis convaincu que dans certaines situations, le conflit est nécessaire. Car le débat aussi « grand » soit il, peut parfois être truqué ou faussé. Il suffit pour cela que celui qui l’organise pose les questions dans les termes qui l’arrangent. On nous dit d’un côté que les caisses de l’État sont vides mais on renfloue les banques à coups de millions dès qu’elles sont en difficulté, on nous parle de « transition écologique » sans jamais remettre en question le système de production et de consommation à l’origine de tous les dérèglements climatiques¹. Nous sommes des millions à leur hurler que leur système est pourri et ils nous expliquent comment ils prétendent le sauver.
En fait, tout est question de justesse. Il y a un usage juste de la douceur, un usage juste de la parole et un usage juste de la violence.
Il nous faut prendre les choses en main et arrêter d’implorer des pouvoirs si déterminés à nous mener dans le mur. Il nous faut un peu de sérieux, un peu d’honneur et reconnaître qu’un certain nombre de systèmes, d’organisations et d’entreprises détruisent nos vies autant que notre environnement et qu’il faudra bien un jour les mettre hors d’état de nuire. Ça implique d’agir, ça implique des gestes, ça implique des choix : manif sauvage ou maintien de l’ordre ?
À ce propos, j’entends beaucoup de conneries à la télé, mais il y en a une qui me semble particulièrement grossière. Non, aucun manifestant ne cherche à « tuer des flics ». L’enjeu des affrontements de rue c’est de parvenir à faire reculer la police, à la tenir en respect : pour sortir d’une nasse, atteindre un lieu de pouvoir ou simplement reprendre la rue. Depuis le 17 novembre, ceux qui ont menacé de sortir leur armes, ceux qui brutalisent, mutilent et asphyxient des manifestants désarmés et sans défense, ce ne sont pas les soit-disant « casseurs », ce sont les forces de l’ordre. Si les médias en parlent peu, les centaines de milliers de personnes qui sont allées sur les ronds-points et dans les rues le savent. Derrière leur brutalité et leurs menaces, c’est la peur qui se cache. Et quand ce moment arrive, en général, c’est que la révolution n’est pas loin.
Si je n’ai jamais eu envie de voir mon nom étalé dans la presse, c’est désormais le cas, et comme je m’attends à ce que journalistes et magistrats épluchent et exposent ma vie personnelle, autant prendre moi-même la parole². Voilà donc ma petite histoire. Après une enfance somme toute assez banale dans une petite ville du Poitou, je suis parti dans la « grande ville » d’à côté pour commencer des études, quitter le foyer familial (même si j’aime beaucoup mes parents), commencer la vie active. Pas dans le but de trouver du travail et de prendre des crédits, non, plutôt pour voyager, faire de nouvelles expériences, trouver l’amour, vivre des trucs dingues, l’aventure quoi. Ceux qui ne rêvent pas de cela à 17 ans doivent être sérieusement dérangés.
Cette possibilité-là, pour moi, c’était la fac mais j’ai vite déchanté face à l’ennui et l’apathie régnants. Puis coup de chance, je suis tombé sur une assemblée générale au début du mouvement des retraites. Il y avait des gens qui voulaient bloquer la fac et qui ont attiré mon attention. J’en ai rencontré quelques-uns qui voulaient occuper un bâtiment et rejoindre les dockers. Le lendemain, je les ai accompagné pour murer le local du Medef et taguer « pouvoir au peuple » sur les parpaings tout frais. Voilà le jour où l’homme que je suis aujourd’hui est né.
J’ai donc étudié l’Histoire parce qu’on parlait beaucoup de révolution et que je ne voulais pas parler depuis une position d’ignorant. Mais très vite, je décidais de quitter la fac. Le constat était simple, non seulement on en apprenait bien plus dans les bouquins qu’en cours mais en plus de cela je n’avais pas envie de m’élever socialement pour devenir un petit cadre aisé du système que je voulais combattre. Là c’était le vrai début de l’aventure.
Ensuite, j’ai vécu avec plein de potes en ville ou à la campagne, c’est là que j’ai appris à tout réparer, à tout construire. On essayait de tout faire nous-mêmes plutôt que de bosser pour l’acheter. Un peu une vie de hippie, quoi! À la différence qu’on savait qu’on n’allait pas changer le monde en s’enterrant dans notre petit cocon auto-suffisant. Alors, j’ai toujours gardé le contact avec l’actualité politique, je suis allé à la rencontre de celles et ceux qui, comme moi dans le passé, vivaient leur premier mouvement.
Voilà comment j’ai rejoint les Gilets Jaunes depuis maintenant quatre mois. C’est le mouvement le plus beau et le plus fort que j’ai jamais vu. Je m’y suis jeté corps et âme, sans hésitation. L’après-midi de mon arrestation, plusieurs fois des gens sont venus vers moi pour me saluer, me remercier ou me dire de faire attention à moi. Les actes que l’on me reproche, ceux que j’ai commis et les autres, ils sont en réalité collectifs. Et c’est précisément de cela dont le pouvoir à peur et c’est pour cette raison qu’ils nous répriment et nous enferment individuellement en tentant de nous monter les uns contre les autres. Le gentil citoyen contre le méchant « casseur ». Mais de toute évidence, ni la matraque ni la prison ne semblent arrêter ce mouvement. Je suis de tout cœur avec celles et ceux qui continuent.
Depuis les murs de Fleury-Merogis, Thomas, gilet jaune.
¹ Cela vaut d’ailleurs pour beaucoup d’écologistes officiels qui souhaitent que ce sale pollueur de pauvre ne puisse plus rouler avec sa camionnette des années 90 qu’il entretient, répare et bricole lui-même. Non, il va devoir s’acheter tous les quatre ans la dernière voiture high-tech basse conso.
² D’ailleurs, les journaux parlent de mes antécédents judiciaires pour « dégradation ». Il a fallu que je me creuse la tête pour me souvenir. Il s’agit plus précisément d’un « vol avec dégradation en bande organisée ». C’est-à-dire qu’à force d’enjamber le grillage pour faire de la récup’ de nourriture dans les poubelles d’un Carrefour Market de campagne, il s’était un peu affaissé. C’est pas une blague. C’est juste la magie des qualifications pénales.»
Le blog du comité de soutien à Thomas : https://comitedesoutienathomasp.home.blog/
Source
POLITIQUE ETRANGERE
Japon: les groupes nationalistes et l'empereur, une liaison dangereuse?
??? car EUX... ne le sont pas ?
Les États-Unis veulent contrer les menées « agressives » de la Chine et de la Russie dans la région Arctique
Le Super-Etat Han en Chine : un Nouveau Troisième Reich
- Le nouveau maître de la Chine, Xi Jinping, a ordonné aux cinq religions officielles – la reconnaissance par l’Etat est un outil de contrôle – de se « siniser ». Une implacable logique d’assimilation a été mise en place qui incite les Chinois à détruire mosquées et églises, à contraindre les musulmans pratiquants à boire de l’alcool et à manger du porc, à loger des fonctionnaires Han au domicile des musulmans et à mettre fin à l’instruction religieuse des mineurs.
- Les médias chinois ont, ces dernières années, multiplié la diffusion d’odieux stéréotypes sur les Africains. Le sketch diffusé l’an dernier par la principale chaîne d’Etat – 800 millions de téléspectateurs – n’était pas le pire, mais l’ensemble de ces représentations dessine clairement la perception que les autorités chinoises se font des Africains : à la fois un objet de dérision et des sous-hommes.
- Camps de concentration, racisme, eugénisme, ambition de dominer le monde. Ces thèmes vous rappellent quelque chose ?
- Un nouveau Troisième Reich est né, et c’est la Chine.
Plus d’un million de personnes sont détenues, sans autre raison que leur appartenance ethnique ou religieuse, dans des camps de concentration situés dans ce que Pékin appelle la Région autonome ouighour du Xinjiang et que les natifs nomment Turkestan oriental. Outre les Ouïghours, ces camps sont également peuplés de Kazakhs.
Presque toutes les familles de cette région troublée du nord-ouest de la République populaire de Chine, sont en voie de démembrement.
Quand des Ouïghours et Kazakhs sont emprisonnés, leurs enfants sont pris en charge par l’Etat et « confinés » dans des écoles ceinturées de fils de fer barbelés et gardées par d’importantes patrouilles de police. Ces enfants ont pour obligation d’apprendre le chinois mandarin et ne peuvent plus s’instruire dans leur langue maternelle.
Ces contraintes sont la conséquence d’une politique dite de « Hanification » – les « Han » sont le groupe ethnique dominant en Chine – qui n’est rien d’autre qu’un programme d’assimilation forcée.
Quand ces Ouïghours et Kazakhs meurent dans les camps – et ils meurent en masse -, des crématoriums effacent les corps et font l’impasse sur les rites funéraires traditionnels.
Les camps, authentique crime contre l’humanité, tendent à se multiplier. Au Tibet et dans le sud-ouest, la Chine développe des installations similaires qu’elle nomme « centres de formation professionnelle ».
L’offensive de Pékin ne se limite pas à l’islam.
Toutes les religions sont attaquées. Chrétiens et bouddhistes sont tout aussi maltraités, et pire parfois.
Le nouveau maître de la Chine, Xi Jinping, a exigé que les cinq religions officielles – la reconnaissance par l’Etat est un outil de contrôle –se « sinisent ».
Une implacable politique d’assimilation est donc en cours qui passe par la destruction de mosquées et d’églises, par l’obligation faite aux musulmans pratiquants de boire de l’alcool et de manger du porc, par l’ordre donné aux familles musulmanes d’héberger des fonctionnaires Han et par la fin de toute instruction religieuse aux enfants mineurs.
Ces tentatives ont des antécédents dans l’histoire de la Chine, mais elles se sont intensifiées depuis que Xi est devenu secrétaire général du Parti communiste en novembre 2012.
Plus encore que ses prédécesseurs, Xi défend également le concept d’un ordre mondial régi par un seul souverain, un souverain chinois.
Dans ses grandes lignes, la vision du monde de Xi est remarquablement similaire à celle du Troisième Reich, du moins avant les meurtres de masse.
Le Troisième Reich et la République populaire développent le même racisme virulent qu’en Chine on surnomme pudiquement « le chauvinisme Han ». Les Han, (92% de la population) sont issus de la fusion de groupes ethniques apparentés.
La mythologie chinoise veut que tous les Chinois descendent de l’Empereur Jaune, qui aurait régné au troisième millénaire avant notre ère. Les Chinois se considèrent comme une branche de l’humanité à part, une vision du monde que l’endoctrinement à l’école renforce.
Les Chinois fondent leur séparatisme sur la théorie de l’évolution. « L’homme de Pékin » serait cet ancêtre premier qui autorise les Chinois à affirmer qu’ils n’ont pas le même ancêtre africain commun que le reste de l’humanité. Cette théorie de l’évolution séparée des Chinois a, faut-il s’en étonner, renforcé le racisme ambiant.
Ce racisme fonde un suprémacisme discret : nombreux sont les Chinois, à commencer par leurs dirigeants, qui se croient « fondamentalement différents et implicitement supérieurs au reste de l’humanité », écrit Fei-Ling Wang, auteur de The China Order : Centralia, World Empire, And the nature of the Chinese Power.
Pire, le racisme en Chine est institutionnalisé et s’exprime ouvertement.
Un sketch de 13 minutes diffusé par la Télévision centrale de Chine à l’occasion du gala du Festival du printemps, le spectacle de variétés le plus regardé de Chine, en a fourni une preuve pénible l’an dernier.
Dans « Faisons la fête ensemble », une actrice chinoise en blackface a interprété le rôle d’une mère kényane dotée d’une énorme poitrine et de fesses géantes. Pire encore, son compagnon était un singe humanisé. L’association du singe et de la femme faisait écho à « This is Africa », une exposition du musée provincial du Hubei qui a exposé en 2017 des photographies d’Africains accompagnées d’images de primates.
Ces dernières années, les reportages tendancieux sur les Africains se sont multipliés sur les médias chinois.
Le sketch de l’an dernier n’était pas le pire, mais en le diffusant à environ 800 millions de téléspectateurs, le principal radiodiffuseur d’Etat a donné une claire idée du sentiment que les autorités chinoises portaient aux Africains : un objet de dérision et des sous-hommes. Cette vision du monde des dirigeants de Pékin et les appels à la race lancés au peuple chinois – ainsi qu’aux Chinois de l’étranger – ont de quoi inquiéter.
La race des seigneurs de ce XXIème siècle a cependant un problème.
La Chine, a beau être l’État le plus peuplé du monde, elle fait face à un déclin démographique rapide. L’an dernier, le taux de natalité s’est avéré être le plus bas depuis la fondation de la République populaire en 1949.
La population du pays atteindra son apogée en 2029, selon les prévisions de la World Population Prospects 2017 du département Populations des Nations Unies. Etablies sur la base de chiffres fournis par Pékin, ces projections pourraient se révéler trop optimistes ; le point culminant pourrait en effet être atteint dès l’an prochain. Les démographes officiels chinois n’ont pas anticipé le quasi-effondrement du taux de natalité l’an dernier.
En 2024, un autre événement important aura lieu.
Pour la première fois depuis au moins 300 ans – et peut-être pour la première fois de son histoire -, la Chine ne sera pas le pays le plus peuplé du monde. Cet honneur à ira un pays que les Chinois détestent et craignent, l’Inde. A son apogée en 2061, l’Inde aura 398 millions d’habitants de plus que la Chine.
Une fois le déclin démographique amorcé, le processus ira en s’accélérant. En 2018, la population de la Chine était 4,3 fois supérieure à celle des Etats Unis. Mais en 2100, ce ratio devrait tomber à 2,3.
La courbe démographique de la Chine est établie depuis des décennies et les conséquences seront graves – et extrêmement négatives – pour la société chinoise mais aussi pour la « force nationale globale » du pays. Pour cette raison peut-être, Pékin semble vouloir chercher à compenser sa faiblesse démographique par une course au surhommes chinois.
He Jiankui de la faculté des sciences et de la technologie de l’Université Shenzhen-Sud a annoncé en Novembre qu’il avait utilisé le procédé CRISPR pour modifier le génome humain et donner naissance à deux jumelles.
A l’en croire, les nourrissons sont résistants au VIH, mais des rumeurs affirment qu’il aurait également tenté d’augmenter l’intelligence des nourrissons.
Cette expérimentation qui s’avère avoir été « encouragée » par le gouvernement chinois, fait l’objet d’une réprobation de la communauté scientifique mondiale qui la considère comme contraire à l’éthique et dangereuse. Certains n’hésitent pas à établir un parallèle avec les pratiques eugénistes des nazis.
Xi Jinping est certainement dangereux. « Mao Tse Toung a sans doute joué sur les ressentiments raciaux du tiers monde pour unir les anciens peuples coloniaux contre les impérialistes blancs. Mais il croyait que le communisme s’imposerait au plan mondial ; il s’agissait d’une utopie pour le futur », affirme Charles Horner, président du Hudson Institute, à Gatestone. « Le Parti communiste chinois de Xi Jinping n’est ni internationaliste ni utopique ; il semble plutôt être prisonnier d’une logique essentialiste chinoise ».
Horner trouve de déconcertantes similitudes existent entre la Chine de Xi et le Japon impérial des années 1930. « A l’instar du Japon impérial », a ajouté Horner, « Xi et le Parti se réfèrent à un passé mythologique verrait un empereur bienveillant unifier le monde lequel chanterait ensuite sa gloire et vanterait sa mugnificence ».
Camps de concentration, racisme, eugénisme, ambitions de domination mondiale. Cela vous rappelle quelque chose?
Un nouveau Troisième Reich est né ; il s’agit de la Chine.
Gordon G. Chang est l’auteur de The Coming Collapse of China et membre distingué du Gatestone Institute.
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Notre système solaire a-t-il été conçu pour produire des êtres humains? - ------------------------------------------------------------------
Boucher bio agressé à Paris. Le procès de deux militants antispécistes renvoyé au 4 juin https://www.ouest-france.fr/societe/justice/boucher-bio-agresse-paris-le-proces-de-deux-militants-antispecistes-renvoye-au-4-juin-6340116
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Le virus Anubis est de retour sur les smartphones et tablettes Android . Il s’agit d’un voleur de coordonnées bancaires qui s’infiltre dans certaines applications pour smartphones et tablettes et paraît totalement inoffensif, comme l’explique Ouest France.
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GRAND DOSSIER
Par la résolution 80, l’ONU s’est interdit de créer un Etat palestinien – et elle ne peut pas faire machine arrière
Il existe un débat, superficiellement abordé dans les médias, car il relève du droit international, pour savoir qui peut décider de reconnaître la Palestine comme nouvel Etat membre de l’ONU.
Est-ce l’Organisation des Nations Unies, le Conseil de sécurité ou l’Assemblée générale ?
Signature de la Charte de l’ONU— 1945
Au cours du débat, vous n’entendrez jamais que l’ONU a voté une résolution, la résolution 80 de sa charte*, qui lui interdit d’approuver la demande de l’Autorité palestinienne.
Lorsque cette résolution fut votée, elle fut officieusement appelée la «clause du peuple juif», car elle conserve intacts tous les droits accordés aux Juifs par le Mandat britannique pour la Palestine, même après l’expiration dudit mandat les 14/15 mai 1948.
De quoi s’agit-il
La résolution 80 de la charte de l’ONU a force de traité international, car la Charte des Nations Unies dans son entier est un traité international.
Appliquée au cas de la Palestine, elle explique que les Droits qui ont été donnés aux Juifs sur la terre d’Israël ne peuvent être modifiés d’aucune façon, sauf si un accord de tutelle entre les États ou parties concernées avait transformé le mandat en tutelle, ou en «territoire sous tutelle».
En vertu du chapitre 12 de la même Charte, l’ONU avait une fenêtre de trois ans pour ce faire, entre le 24 octobre 1945 (date où la Charte des Nations Unies est entrée en vigueur) et le 14/15 mai 1948, date où le mandat a expiré, et l’Etat d’Israël a été proclamé.
Comme aucun accord de ce type n’a été passé pendant ces trois ans, les droits donnés aux juifs dans le mandat britannique sur la Palestine ont force exécutoire, et l’ONU est bloquée par cet article 80. Elle n’est même pas autorisée à le modifier.
L’ONU n’a donc aucune possibilité de transférer une partie des Droits qui ont été donnés au peuple juif sur la Palestine à une entité non-juive, l’Autorité palestinienne en l’occurrence.
Tous les juristes de l’ONU le savent, et butent sur cette résolution incontournable.
De quels droits parle-t-on
Article 6 du Mandat: le droit pour les juifs d’«immigrer librement sur la terre d’Israël et d’y établir des colonies de peuplement»
Parmi les plus importants des Droits conférés aux Juifs figurent ceux de l’article 6 du Mandat, qui reconnaît aux Juifs le droit d’«immigrer librement sur la terre d’Israël et d’y établir des colonies de peuplement».
Sous le mandat britannique, toute la Palestine était réservée à l’établissement du foyer national juif et du futur Etat juif indépendant, en confirmation de ce qui avait été décidé lors de la conférence de paix de San Remo en avril 1920.
Aucune partie de la Palestine concernée par le mandat britannique n’a été donnée pour la création d’un Etat arabe, car les droits des Arabes à l’autodétermination leur ont été accordés ailleurs : en Syrie, en Irak, en Arabie, en Egypte et en Afrique du Nord, et il fut créé 21 Etats arabes contemporains à cet effet, sur une immense masse terrestre qui va du golfe Persique à l’océan Atlantique. Contre un seul Etat pour les Juifs, en Palestine historique.
Il n’y a donc, d’un point de vue juridique pour l’ONU, aucune possibilité de créer encore un Etat arabe indépendant sur le territoire spécifique de l’ex-Palestine mandataire réservé à l’autodétermination juive, et plus particulièrement en Judée, en Samarie et à Gaza.
Créer un tel Etat sur les terres juives serait illégal en vertu de l’article 80 de la Charte des Nations Unies, et outrepasserait l’autorité juridique que l’ONU s’est elle-même donnée.
L’ONU est totalement bloquée, quelle que soit sa volonté politique actuelle.
D’une manière plus générale, il est bon de rappeler qu’aucun article de la Charte des Nations Unies ne donne ni au Conseil de sécurité, ni à l’Assemblée générale, ni au Conseil de tutelle, le pouvoir de créer un État indépendant. Si ce pouvoir avait existé, l’ONU serait un pouvoir législatif universel qui pourrait faire ou défaire les États par sa propre volonté, et elle mettrait en péril l’ordre mondial.
L’ONU n’a donc aucun pouvoir légal pour créer un Etat, ou confisquer une partie du territoire d’un autre Etat.
Ileana Ros-Lehtinen, élue républicaine de Floride d’origine cubaine et responsable du comité des Affaires étrangères du parlement américain avait d’ailleurs demandé au Congrès, en août 2011, de voter des sanctions punitives contre l’ONU s’il s’obstine à donner droit à la demande des Palestiniens à la création d’un Etat.
Conclusion :
Si quelqu’un veut vous expulser de chez vous, et que vous ne lui mettez pas sous le nez votre titre de propriété pour dire à l’intrus de passer son chemin, il ne faut pas se plaindre ensuite qu’il s’incruste.
C’est hélas ce que l’Etat d’Israël fait depuis 1967 jusqu’à présent. Lorsque la Russie a annexé la Crimée dans le silence de la communauté internationale, Israël aurait dû, dans les 24 heures, annexer la Judée Samarie. La communauté internationale n’aurait pas pu réagir à l’un en faisant silence sur l’autre.
Lorsque vendredi 23 décembre, 14 Etats ont condamné les « colonies » israéliennes au Conseil de sécurité, le premier ministre israélien devait rappeler les droits d’Israël, il ne l’a pas fait.
Il devait aussi dénoncer l’hypocrisie des Etats parmi les 14 à qui l’ONU a demandé de libérer leurs colonies, qui n’ont pas obtempéré, et qui condamnent Israël :
La France avec ses colonies de Polynésie française et de Nouvelle Calédonie,
la Russie avec la Crimée et l’occupation d’une partie de l’Ukraine,
la Chine avec le Tibet et les Îles en mer de Chine,
la Grande-Bretagne et ses 10 colonies,
la Nouvelle-Zélande avec Tokelau,
les Etats-Unis avec les Îles Vierges, Guam, et Samoa.
Ceux-là ont droit d’enfreindre les résolutions de l’ONU concernant leurs colonies, et de voter pour qu’un autre Etat se retire des siennes ? Lesquelles ne sont même pas, au regard du droit international, des colonies ?
Mais si le principal intéressé ne dit rien, ce ne sont pas les Palestiniens qui vont le lui rappeler. Comme on fait son lit on se couche.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
http://www.algemeiner.com/2011/09/22/article-80-and-the-un-recognition
* Article 80 de la Charte des Nations Unies :
1. Except as may be agreed upon in individual trusteeship agreements, made under Articles 77, 79, and 81, placing each territory under the trusteeship system, and until such agreements have been concluded, nothing in this Chapter shall be construed in or of itself to alter in any manner the rights whatsoever of any states or any peoples or the terms of existing international instruments to which Members of the United Nations may respectively be parties.
2. Paragraph 1 of this Article shall not be interpreted as giving grounds for delay or postponement of the negotiation and conclusion of agreements for placing mandated and other territories under the trusteeship system as provided for in Article 77.
http://www.yale.edu/lawweb/avalon/un/unchart.htm#art80
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