Le pouvoir incarcère le journaliste Gaspard Glanz
Le journaliste Gaspard Glanz a été interpellé samedi 20 avril lors de la manifestation des Giles jaunes à Paris. Lundi 22 avril en fin d’après-midi, il n’était toujours pas libéré.
• Lundi 22 avril 2019, 20h06 — Gaspard Glanz est interdit de paraître à Paris tous les samedis et le 1er mai, apprend Reporterre. Cette décision revient à lui interdire de couvrir les manifestations des Gilets jaunes et d’autres ayant lieu ces jours-là. Autrement dit, d’exercer son travail de journaliste. C’est une atteinte à la liberté d’informer. https://reporterre.net/Le-pouvoir-incarcere-le-journaliste-Gaspard-Glanz
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(IMAGINEZ QUE L'ON FASSE PAREIL A LA FRANCE ! )
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ET LUI ? IL A RIEN DE MIEUX A FAIRE ??
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UN RAPPORT PAYE ET PAS EXECUTE EN 2016...
Notre-Dame, le 18 avril 2019.
© Edward Berthelot/Getty Images
Notre-Dame était en danger: un rapport (oublié) l’affirmait en 2016
La presse italienne regorge d’articles sur le sujet depuis la tragédie de Notre-Dame. En 2016, le rapport d’un chercheur italien, spécialiste des questions d’incendie, alertait sur le risque majeur de catastrophe pour la cathédrale de Paris. Problème: commandité par le CNRS, ce document aurait été mis sous le boisseau…
Le quotidien économique italien Il Sole 24 Ore l’a détaillé dans un long article paru dès le 16 avril, soit au lendemain de l’incendie qui a mis à bas le toit de Notre-Dame de Paris: l’hypothèse d’un feu susceptible de dévaster la fameuse «forêt» de poutres, la charpente séculaire de la cathédrale, avait été très sérieusement évoquée en 2016 dans un rapport de l’universitaire Paolo Vannucci, spécialiste des questions d’ingénierie mécanique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
Plus étonnant encore: ce rapport, dont l’auteur est un spécialiste de la structure des monuments historiques et de leur capacité à résister aux chocs sismiques ou thermiques, avait été commandité par le CNRS, le Centre national français de la recherche scientifique. Lequel n’a ni mentionné ce document, ni le nom de ce chercheur dans sa liste d’experts adressée aux journalistes le mardi 16 avril en fin d’après-midi, soit à peu près 24 heures après le sinistre. Il Sole 24 Ore cite en particulier un extrait du rapport selon lequel «la concentration de poussière, stratifiée au cours des siècles, peut avoir un effet explosif. Effet pouvant être activé par un court-circuit ou simplement par les fils électriques des systèmes d’alarme de l’échafaudage utilisé pour les travaux de rénovation»…
Un rapport classé «confidentiel-défense»
L’existence de ce rapport datant de 2016, demandé dans le contexte des attentats terroristes de novembre 2015 en France pour évaluer les risques encourus par Notre-Dame et d’autres monuments emblématiques, était connue des journalistes italiens basés à Paris. Ce qui explique leurs critiques sévères, dès le lendemain de la catastrophe, sur la défaillance des procédures de sécurité dans la cathédrale. L’hebdomadaire français Marianne a finalement été le seul média hexagonal à publier ce jeudi 18 avril un entretien avec Paolo Vannucci, qui n’a pas répondu à cette heure aux sollicitations du Temps. L’intéressé affirme au magazine que le risque d’incendie était particulièrement élevé, et que son rapport préconisait des mesures qui n’ont jamais été prises. Il révèle également que ce document aurait été classé «confidentiel-défense» par le gouvernement du premier ministre Manuel Valls, sans doute pour éviter sa divulgation et le risque de donner des idées à de potentiels terroristes.
«Nous avions dit en effet qu’en cas d’attaque, le risque d’un embrasement de la toiture existait et qu’il fallait absolument la protéger et installer un système d’extinction, explique Paolo Vannucci à Marianne. En vérité, il n’y avait pratiquement aucun système anti-incendie, notamment dans les combles, où il n’y avait aucun système électrique pour éviter les risques de court-circuit et d’étincelles. J’imagine qu’on avait installé quelque chose de provisoire dans le cadre des travaux de réfection, mais je n’en suis pas sûr. Au niveau de la charpente, lorsque nous avons fait notre recherche, il n’y avait aucune protection. Seulement un point d’eau dans la petite cour située entre les deux tours, donc à l’extérieur de la charpente. Nous avions donc alerté le CNRS sur les risques d’incendie. Nous avions aussi dit que même la foudre aurait pu déclencher un feu et qu’il fallait donc installer tout un système de prévention.» La réponse des autorités françaises a jusque-là été justement de dire qu’aucun dispositif électrique n’avait été installé dans les combles, précisément pour éviter les risques de court-circuit. L’existence de ce rapport n’a pour l’heure pas été divulguée officiellement.
Je ne comprends pas que l’on ne dise pas: d’accord, nous avons un rapport certes sensible mais que nous pouvons tout de même utiliser
Paolo Vannucci, spécialiste des questions d’ingénierie mécanique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
La question du dysfonctionnement de l’alarme incendie de Notre Dame, qui s’est déclenchée une première fois à 18h20, donnant lieu à une inspection des lieux qui n’a rien donné, a en revanche été disséquée par l’équipe «Check News» du quotidien Libération: «Un dysfonctionnement sur le système d’alarme de la cathédrale a fait perdre un temps précieux aux agents de sécurité de Notre-Dame, écrivent les journalistes. A 18h20, la console reliée aux différents capteurs a détecté un incident, générant de facto une première alerte. Toutefois, le lieu associé à cette alerte n’était pas le bon et l’agent chargé de la vérification n’a donc rien constaté. Il a fallu attendre une seconde alerte, à 18h43, pour que l’agent identifie le lieu réel du départ du feu, localisé à l’angle de la flèche. D’où un appel d’urgence aux pompiers passé peu avant 18h50.»
La question de la responsabilité
Paolo Vannucci n’avait évidemment pas pris en compte, dans son rapport, le risque supplémentaire engendré par les travaux sur la flèche qui ont démarré en juillet 2018, soit deux ans après la parution de son étude. Il est toutefois surprenant que ce chercheur spécialisé dans les monuments historiques – son site web montre plusieurs études, dont l’une consacrée au Panthéon de Rome – n’ait pas été davantage sollicité depuis l’incendie. S’agit-il d’une mise à l’écart d’un expert dont les conclusions soulignent la responsabilité de l’Etat français, propriétaire de Notre-Dame de Paris et déjà accusé par de nombreux spécialistes d’avoir négligé l’entretien de ce chef-d’œuvre du patrimoine mondial, visité chaque année par plus de treize millions de personnes? Une quarantaine d’auditions par la police d’employés et de responsables des entreprises mobilisées sur le chantier ont déjà eu lieu. La société chargée des échafaudages s’est plusieurs fois exprimée pour nier toute responsabilité, et affirme que ses ouvriers ont respecté toutes les procédures de sécurité et qu’ils ont quitté les lieux vers 17h20, soit une heure avant le déclenchement de l’alarme.
La réponse de Paolo Vannucci à Marianne laisse en tout cas entendre que sa voix dissidente n’a guère été prisée en 2016: «Je ne comprends pas que l’on ne dise pas: d’accord, nous avons un rapport certes sensible mais que nous pouvons tout de même utiliser. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait? Je n’ai pas la réponse. A un moment donné, nous avons cessé de discuter avec le CNRS car nous avons compris que c’était inutile, nous nous sommes sentis impuissants. Nous avions également organisé une réunion au Ministère de l’éducation nationale et il y avait des représentants de plusieurs ministères. Par conséquent, le gouvernement était tout à fait au courant.»
L’heure des explications et des réponses est désormais venue, au moment où les dons pour financer la reconstruction de l’édifice atteignent des records.
A ce propos: Notre-Dame: lancement d’un concours d’architecture et polémique sur les dons
https://www.letemps.ch/monde/notredame-etait-danger-un-rapport-oublie-laffirmait-2016?utm_source=facebook&utm_medium=share&utm_campaign=article&fbclid=IwAR3eE9qNum5rQ4uXSFQZfZNiEyhGKpPTSVwnKP2eRJ_j3WPs0gPMW6P3Ehg
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Pour plus d’informations, renseignez-vous sur le site de l’ONG Sea Shepherd. Et pour voir d’autres vidéos du Grand JD, c’est par ici.
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INSOLITE
LE PLAN CONDOR
Le siège central était Condor 1, Argentine. Les frais de mission des assassins étaient de 3500 dollars par jour. Le Commando Central prenait deux heures pour le déjeuner et s’arrêtait à sept heures et demie. Chaque délégué proposait une cible et on votait l’envoi d’un groupe commando.
Au pire moment des dictatures latino américaines, un petit espace existait où l’on votait. Les délégués de l’Argentine, de l’Uruguay, du Chili, du Paraguay et de la Bolivie débattaient au siège central du « Plan Condor » et choisissaient à la majorité simple leurs victimes.
Chaque délégué présentait une « proposition d’opération » et la discussion sur l’opportunité, le coût politique et le matériel se terminait par un vote. S’il y avait un désaccord, un document était établi avec des copies pour chaque pays participant. Si une « opération » était approuvée la machine bureaucratique se mettait en marche, incluant des billets de transports et des indemnités de défraiement allant jusqu’à 3 500 dollars par jour pour les commandos comprenant jusqu’à cinq agents.
Les documents secrets déclassés par les États-Unis et reçus par le ministre de Justice Germán Garavano ce vendredi, comprennent un Rapport d’Information d’Intelligence de la CIA daté du 16 août 1977, qui décrit en détail la partie bureaucratique du Plan Condor. Le rapport n’est pas classé comme secret, mais il commence avec l’avertissement de ce qu’il inclut « des sources et des méthodes sensibles d’intelligence », sorte de code pour prévenir qu’ il ne peut être diffusé afin de ne pas compromettre agents, sources ou méthodes de vol de papiers.
Le document informe le Centre d’opération que les services d’intelligence de cinq pays et « jusqu’à une certaine mesure du Brésil » ont signé en septembre 1976 un accord de coopération pour « des opérations contre des cibles subversives ». La CIA fait une distinction, jusqu’à présent inédite, dans la mécanique du « Plan Condor » en affirmant que « Condor » est le nom du pacte de coopération, qui s’appelle dans la pratique « Opération Teseo ».
Les agents de la CIA en Argentine qui ont rédigé le Rapport affirment avoir vu une copie de l’acte original, qui commence par un paragraphe intitulé « Règlement de Teseo, Centre d’Opérations ». Le premier sujet est la définition de la mission, ce qui consiste à identifier des cibles « conformément aux demandes présentées par les participants, et de désigner des opportunités et des priorités ». Le Centre d’Opérations doit instruire les « équipes d’intelligence et d’opérations », les premiers sont en charge de trouver et d’identifier les cibles et les deuxièmes de les tuer et de s’enfuir.
À la manière militaire, le Centre a la responsabilité d’administrer les ressources humaines et matérielles de chaque opération, d’instruire les services de chaque pays de la collaboration qu’il doit apporter et de leur rappeler que suivant leur accord, les services étrangers doivent donner une priorité aux requêtes de l’ « Opération Teseo ».
Organigramme
L’ « Opération Teseo » a une base à Buenos Aires, qui est désignée comme Condor 1 dans le jargon interne. Le Centre d’Opérations est formé par des représentants permanents des services d’intelligence des pays participants. Sous les ordres de ce Centre sont placées des équipes d’intelligence et d’opérations, « formées par le personnel des pays membres », et des équipes de réserve si les choses se compliquent. Ces équipes n’ont pas le droit de se rendre dans le Centre d’Opérations à moins qu’elles ne reçoivent d’ordres spécifiques de le faire.
Selon le document, « le nombre minimal d’agents fourni par chaque service participant sera, si possible, de quatre personnes, dont éventuellement une femme. Chaque pays aura une équipe similaire en réserve, prête à couvrir toute éventualité ».
Les défraiements
Le Centre d’Opérations en Argentine est en charge d’administrer les fonds de l’Opération Teseo, et de recevoir le solde de tout compte des frais de chaque groupe commando. Chaque pays participant a mis une quotité de dix mille dollars pour démarrer l’Opération et a accepté d’apporter un chiffre similaire à la fin de chaque opération, « dans un délai pas plus de quinze jours ».
En dehors de ces frais d’opération, le Condor est comme un club dans lequel chaque pays paie une quote-part de deux cents dollars par mois « qui arrive à échéance le trente de chaque mois ». Ce chiffre modeste est destiné à « couvrir les frais de fonctionnement et de maintenance du Centre d’Opérations ».
Mais tant de modestie économique se contredit avec les frais des opérations prévus par le règlement lui même. Les groupes commandos reçoivent à l’étranger une indemnité de déplacement estimée à 3 500 dollars « par jour et par personne, plus un chiffre fixe de mille dollars pour des vêtements ». Tous ces frais doivent être présentés au Centre par les chefs de groupe, pour qu’ils soient approuvés par les membres participants. S’il n’y a pas d’objection, chaque représentant permanent a le devoir de communiquer avec son gouvernement pour couvrir les fonds du Centre d’Opérations.
En parallèle, les agents recevaient l’équipement du Centre d’Opérations ou sinon, des services locaux d’intelligence. Cela incluait des armes, des munitions, des explosifs, des documents, des vêtements, des équipements électroniques et des communications, et « autres matériaux divers ».
L’organisation
Les « équipes de travail », comme ceux de la CIA appellent les groupes commando, « seront formées par des membres d’un ou plusieurs services conformément à leur expérience, qualifications personnelles et aux caractéristiques de la cible ». Le Centre d’Opérations détermine une cible à éliminer et le moment de le faire. Une fois la décision prise, les équipes d’intelligence sont en charge « d’identifier la cible, la localiser, le suivre, communiquer avec le Centre d’Opérations et se retirer ». Un membre de l’équipe d’intelligence et seulement un seul peut prendre contact avec l’équipe des opérations. Cet agent doit s’assurer que l’information arrive aux opérationnels et doit leur indiquer la cible, et ensuite se retirer de la scène.
L’équipe action doit « exécuter la cible » en accomplissant trois étapes :
« À, intercepter la cible, B, accomplir l’opération et, C, échapper. »
Pour des raisons de sécurité de l’opération, les membres de chaque équipe ne peuvent pas connaître ceux de l’autre équipe. Les seuls qui se parlent ce sont les chefs de chaque groupe.
Les ambassades
« Opération Teseo » dispose de son propre réseau de communications nommé Condortel, pour gérer tout trafic entre le Centre d’Opérations et les services des pays participants. Si c’est nécessaire, on parlera par téléphone, avec l’appel à charge de la centrale au Buenos Aires.
Mais s’il est nécessaire d’envoyer des documents, des papiers de tout type, il est établi qu’on utilisera la « valise diplomatique » des ambassades respectives, ou les envoyés spéciaux qui connaissent les mesures de sécurité nécessaires.
Une démocratie
Le chapitre final du document de la CIA indique que le Centre d’Opérations de Teseo prend deux heures pour le déjeuner, puisqu’il opère de 9.30 à 12.30 et de 14.30 à 19.30. Seulement lorsqu’il y a une opération en cours, les horaires s’allongent avec la nomination d un « officier de garde de nuit », dont la nationalité change parmi les membres permanents. D’un point de vue administratif, il est établi que le logement, la nourriture et le transport de cet employé seront payés par le Centre d’Opérations.
Et ici une surprise apparaît, juste à la enfin : le Condor fonctionnait comme une démocratie interne où les choses étaient votées entre membres égaux. Pour choisir les cibles, explique le document de la CIA, « chaque représentant présente sa sélection d’une cible sous la forme d’une proposition. La sélection finale d’une cible se fera par vote et son approbation se déterminera à la majorité simple. En cas de désaccord, on établit un document du débat qui sera signé par les représentants respectifs et envoyé aux services correspondants pour leur information. »
L’expansion
Tandis que la CIA obtenait les documents fondateurs et d’organisation du Condor, le Bureau d’Intelligence et d’Investigations du Département d’État faisait circuler ses analyses de la coordination dans le Cône Sud. Sur un rapport daté du 6 octobre 1977, qu’on diffuse maintenant sans coupes ni ratures, les diplomates spéculent sur la formation possible d’un bloc sud-américain à partir de la coordination de leur services d’intelligence. Avec justesse, ils soulignent la possibilité d’ « inimitiés pré-existantes » et parce que le Brésil ne montre pas un grand enthousiasme sur l’idée et préfère investir dans ses propres efforts de propagande internationale.
Mais dans le texte un nouveau sujet apparaît, celui de l’idée d’ouvrir des bureaux opérationnels du Plan Condor aux États-Unis et en Europe Occidentale.
La mission de ces bureaux sera celle de « programmer l’assassinat d’adversaires supposés subversifs des gouvernements participants (au Condor) qui vivent en Europe Occidentale ».
Selon les diplomates, les trois pays les « plus enthousiastes » avec l’idée sont le Chili, l’Uruguay et l’Argentine, à cause de l’activité de leurs exilés respectifs. Le Brésil, dit l’analyse, n’est pas intéressé et a repoussé l’idée. Selon le Département d’État, les brésiliens ne veulent pas payer le coût politique qu’ une opération semblable soit connue ni avoir comme associés la fameuse DYNA chilienne.
Les pays intéressés à opérer en Europe l’ont fait à travers de leurs ambassades, en créant des structures d’intelligence, comme l’argentine à Paris.
Documents
Article original en espagnol : El funcionamiento del Plan Cóndor revelado por un documento de la CIA, Página 12, Buenos Aires, le 14 avril 2019.
Traduit de l’espagnol pour El Correo de la Diaspora par Estelle et Carlos Debiasi
Voir tous les documents dans le National Security ArchivesTRUMP CONTINUES U.S. DECLASSIFIED DIPLOMACY WITH ARGENTINA
National Security Archives, Apr 27, 2017
Edited by Carlos Osorio – Briefing Book #588
For further information, contact Carlos Osorio : cosorio@gwu.edu
El Correo de la Diaspora. Paris,le 15 avril 2019
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