L’ancien ingénieur chef de Notre-Dame sur la thèse de l’accident : « Du vieux chêne, il faut beaucoup de petit bois pour le faire brûler »
Des milliers de musulmans se sont réjouis de l’incendie de Notre-Dame de Paris
Des cadres de l’UNEF s’amusent de l’incendie de Notre-Dame
Notre-Dame: La vidéo intrigante qui circule dans les médias étrangers
par Paul
Une vidéo prise vers 19h30, 30 minutes après le départ du feu, circule dans les médias étrangers. On y voit un individu vêtu d'un gilet jaune et d'un casque (de chantier ?) circuler devant la tour sud. Un ouvrier superviseur ? Rien ne va dans le sens...
Notre Dame : Un journaliste américain du « Time » évoque un « incendie volontaire » citant une source intérieure à la cathédrale - La destruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dont les travaux de reconstruction pourraient prendre plusieurs décennies, est-elle accidentelle ? C’e..
"Le temps est l’architecte, le peuple est le maçon"
Rassurez-vous, Français/Patriotes/Chrétiens ainsi que tous les Chrétiens du Monde, la Belle Notre Dame a de beaux restes et elle trône fièrement au centre de Paris, le Phare du Monde qui va lui apporter la Paix.
Ne ratez pas : "Une souscription nationale sera lancée**. Ils ont les poches vides et ne savent plus quoi inventer pur nous ponctionner."
Le discours était enregistré, Macron étant incapable de ne pas insulter le peuple dans un discours en direct, il ne l'a peut-être même pas fait, il ne peut plus noyer le poisson.
Un autre diable, Jack Lang*, observait ça de l'institut du Monde Arabe, face à Notre Dame de l'autre côté de la Seine. La maire de Paris Anne Hidalgo faisait partie du Show, elle est surnommée Notre Drame de Paris (Voir le très bon livre)
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** Appel à dons.
François-Henri Pineaut fait un don!!! Il peut avec tout ce qu'il nous prennent.
https://www.youtube.com/watch?v=qZE3qFQVyIc
Ils n'ont pas entretenu nos monuments et même nos centrales nucléaires gardant tout notre argent pour eux.
https://vol370.blogspot.com/2019/02/0502-paris-16eme-incendie-criminel.html
Souvenez vous du film Notre Dame de Paris, tiré du roman de Victor Hugo, avec 2 grands acteurs et ce prêtre démoniaque qui représente le Vatican, Rome, les destructeurs de la Chrétienté, les macrons….. Esméralda, la France chrétienne, la Gitane et Casimodo celui qui est diabolisé et qui pourtant vient au secours d'Esméralda. Je ne vous en dit pas plus. http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18805351&cfilm=3605.html
WWIII : NOTRE-DAME DE PARIS ATTENTAT TERRORISTE ? COMME LE 11 SEPTEMBRE 2001, POUR ALLER EN GUERRE CONTRE L'IRAQ ET LE MYEN-ORIENT ? UN ATTENTAT AVAIT DEJA ETE PREMEDITE EN 2016 AUX BOUTEILLES DE GAZ!
Reporterre sur Radio Suisse - Alerte à la 5 G ! - Hervé Kempf, rédacteur en chef de Reporterre, s'est entretenu avec Lucile Solari, de Radio Suisse, à propos du déploiement silencieux de la 5 G, contre ...
LE PILLAGE DE LA RICHESSE PAR LES ACTIONNAIRES - Les entreprises seraient-elles les oubliées du grand débat national ? Pour notre chroniqueur Henry Sterdyniak la priorité devrait être de remettre en cau...
C 'EST OFFICIEL ET DEFINITIF
avec elle, on restera dans le caca...
Elections européennes : Le RN abandonne le Frexit et la sortie de l'euro - Marine Le Pen efface certains de ses fondamentaux en dévoilant le 15 avril ses propositions pour le scrutin européen. Le Rassemblement nat...
et le premier caca à venir sera : L'EUROPE VA SE PENCHER SUR VOS EPARGNES
https://www.dailymotion.com/embed/video/x75lhp9
ET QUID DE L'EVASION FISCALE
Faire travailler plus les Français, le projet du gouvernement pour financer ses mesures post-grand débat
Meuse : 21 migrants dont 5 enfants découverts dans un camion frigorifique - *Certaines personnes découvertes s’étaient déjà vu délivrer des obligations de quitter le territoire français (OQTF) par des préfectures d’autres départe..
Les femmes de Daech seraient pires que les hommes : « Elles nous apportaient du maquillage avant que nous soyons violées »
Un pionnier de Greenpeace : « Le changement climatique n’est ni dangereux ni d’origine humaine. » L’écologiste canadien Patrick Moore explique clairement à FOX NEWS qu’il y a bien eu des changements climatiques constants depuis la nuit des temps, mais qu’ils ne sont « ni dangereux ni d’origine humaine ». En fait, selon Moore, « toute la crise climatique...
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Des législateurs allemands envisagent de nationaliser des appartements privés pour loger les pauvres
------------------------------------Tous les animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques, d’élevage ou de compagnie, devraient bénéficier d’un droit : celui de ne pas être maltraité. C’est la revendication de celles et ceux qui luttent contre la souffrance animale.
Apparue dans l’Antiquité, la question de la souffrance animale est aujourd’hui un sujet qui mobilise un grand nombre de personnes à travers le monde. Animaux d’élevage, animaux de compagnies, NAC (nouveaux animaux de compagnie), animaux dans les zoos ou dans les cirques, et même animaux sauvages bénéficient désormais de protections qui, bien qu’elles divergent en fonction des catégories d’animaux et des Etats, convergent toutes vers la reconnaissance d’un droit : celui de ne pas être maltraité.
Le droit français distingue deux grandes catégories d’animaux : les animaux sauvages d’un côté, et les animaux domestiques de l’autre, c’est-à-dire n’importe quel animal « détenu ou destiné à être détenu par l’homme pour son agrément. » Parmi les animaux domestiques, on trouve là aussi deux catégories : les animaux de compagnie et les animaux d’élevage. Depuis une loi de 1976, le droit des animaux en France est guidé par trois grands principes : l’animal est un être sensible qui doit être placé dans des conditions de vie compatibles avec ses impératifs biologiques ; il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux ; et il est interdit d’utiliser des animaux de façon abusive.
Les fondements de la prise de conscience de la souffrance animale
La question de la protection des animaux remonte à l’Antiquité et elle repose sur une dimension éthique. Elle renvoie à la question de la place de l’homme et des animaux dans le vivant. Cette question traverse toute la philosophie et s’interroge sur le fait de savoir si les animaux sont dotés ou non d’une conscience. Dans d’autres cultures, la question renvoie aussi au cycle des réincarnations.
Le philosophe Peter Singer donne dès 1975 avec son ouvrage La Libération Animale une nouvelle dimension à la prise de considération des animaux. Il l’aborde sous un jour utilitariste, c’est-à-dire en considérant que le but de la société et de l’éthique est de fournir « le bien être maximal pour le plus grand nombre », y compris les animaux puisque ces derniers peuvent aussi, comme les êtres humains, ressentir de la souffrance.
Le mouvement pour la protection des animaux
C’est à partir du XIXe siècle que les premiers grands mouvements de défense des animaux voient le jour avec la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals en Angleterre en 1824. En France, la Société Protectrice des Animaux existe depuis 1845. À l’heure actuelle, ces mouvements se sont internationalisés. Ils fournissent des services comme l’accueil d’animaux abandonnés, l’adoption, les soins aux animaux blessés ou encore en militant en faveur de lois contre l’exploitation des animaux, la cruauté et la maltraitance. Certains mouvements et certains militants versent dans des actions violente, parfois qualifiés d’écoterrorisme, l’Animal Liberation Front et d’autres groupes sont ainsi classés comme terroristes. Adeptes de l’action directe, ils n’hésitent pas à saboter les installations des laboratoires et des fermes ou à libérer des animaux emprisonnés.
Droit des animaux d’élevage
Pratiqué notamment pour l’alimentation humaine (mais aussi pour les laboratoires médicaux, les cosmétiques ou encore la production de fourrures), l’élevage a pris au cours des dernières décennies des proportions industrielles qui sont pour l’heure difficilement compatibles avec le bien-être animal. Cochons, poules et poulets – pour ne citer qu’eux – sont entassés dans d’immenses hangars où ils ne voient jamais la lumière du jour et où ils ne peuvent quasiment pas bouger. Le Code rural et les directives européennes prévoient pourtant qu’ils doivent être placés « dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de leur espèces et que toutes les mesures doivent être mises en œuvre pour leur éviter des souffrances lors de l’élevage, le parcage, le transport et l’abattage » – l’étourdissement est par exemple obligatoire excepté pour l’abattage rituel. Enfin, les expériences biologiques médicales et scientifiques doivent quant à elles être limitées aux cas de stricte nécessité.
Changer ses habitudes alimentaires
Certains régimes alimentaires peuvent être guidés par une volonté de boycott et de défense des animaux. Le végétarisme (régime alimentaire qui exclut la chair des animaux, y compris les poissons) et le végétalisme (régime alimentaire qui exclut tout produit d’origine animale comme le lait ou les œufs) s’inscrivent dans cette tendance, même si ces pratiques restent minoritaires en France où elles concernent à peine plus de 2 % de la population. Sans aller jusque-là, il suffit parfois de revoir certaines habitudes alimentaires pour déjà lutter contre la souffrance animale. En choisissant des œufs de poules élevés en plein air par exemple, ou en favorisant certaines filières plus respectueuses du mode de vie des animaux et qui sortent de ce que l’exploitation animale et l’élevage intensif ont de plus scandaleux.
Droit des animaux de compagnie
En France, près de deux foyers sur trois possèdent un animal de compagnie et l’on estime à plus de 18 millions le nombre de chiens et de chats. Le droit français insiste sur le bien-être des animaux de compagnie et l’article 521-1 du Code pénal punit sévèrement (2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende) le fait de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ou de lui infliger des sévices graves. Le fait d’abandonner par exemple un chien sur la voie publique peut être assimilé à un tel acte de cruauté. Or d’après la SPA, la France est le pays européen où l’on abandonne le plus d’animaux de compagnie.
Droit des animaux voués au divertissement
En France, des règles existent à propos des conditions de détention des animaux de cirque, mais seules quelques villes ont pris des arrêtés interdisant la présence d’animaux dans des cirques sur leur territoire. De nombreuses associations militent pour une interdiction à l’échelle nationale, à l’image de ce qui se fait à l’étranger, notamment en Amérique du Sud ou en Europe, où les interdictions d’animaux dans les cirques se sont propagées de ville en ville avant d’être adoptées au niveau national.
Les zoos sont également soumis à une réglementation stricte, mais plusieurs rapports d’ONG ont pointé du doigt les nombreux zoos en Europe, y compris en France, qui ne se conforment pas à la réglementation européenne.
Enfin, les peines prévues par le Code pénal français ne s’appliquent pas aux courses de taureaux ou aux combats de coqs lorsque ces pratiques relèvent de traditions locales. Les mentalités évoluent cependant puisqu’au mois d’août 2011, la Catalogne a décidé d’interdire la corrida.
Droits des animaux sauvages
La protection des animaux sauvages face à la souffrance concerne surtout les activités de chasse. Ces dernières sont au centre de vives polémiques entre les défenseurs de la Nature, qui les jugent cruelles et disproportionnées, et les chasseurs qui se présentent en garants de traditions et investis d’un rôle de régulation des espèces. En France, les animaux sauvages ne bénéficient pas de protection particulière puisqu’en vertu d’une notion de droit romain, ils sont considérés comme des Res nullius, c’est-à-dire qu’ils n’appartiennent à personne jusqu’au moment où ils sont chassés. Toutefois, les parcs nationaux et certaines dispositions légales offrent leurs protections à certaines espèces. Ainsi, la réglementation sur la chasse distingue trois catégories d’espèces : les espèces protégées qu’on ne peut pas chasser et les autres pour lesquels la chasse est autorisée dont les espèces dites nuisibles qui sont soumises à des plans de chasse. La loi a interdit certaines pratiques de chasse comme l’usage des pièges à dents, mais les défenseurs de la nature appellent à l’interdiction d’autres types de pièges comme ceux à colle ou encore de la chasse à courre.
Animalistes
Défense des animaux et protection de l’environnement sont souvent associés. Pour autant, ils ne sont pas identiques. C’est pourquoi on oppose parfois les animalistes (défenseurs des animaux) aux environementalistes (un anglicisme qui désigne plutôt ceux qui se préoccupent d’avantage des écosystèmes). Certains défenseurs de l’environnement peuvent accepter que des groupes d’animaux soient tués pour respecter des équilibres écologiques. Ils vont par exemple encourager l’élimination des rats ou même des hérissons sur certaines îles qui hébergent des oiseaux protégés –les rongeurs sont responsables de plusieurs extinctions. A l’inverse, ils critiqueront certaines pratiques liées aux animaux domestiques, à leur entretien et à leur impact sur la planète. Les chats domestiques sont ainsi les premiers prédateurs mondiaux : ils tueraient plus d’un milliard d’oiseaux ou de petits rongeurs par an. Quand aux chiens, ils consomment une telle quantité de viande qu’ils sont responsables, indirectement, et s’ils sont nourris avec des boîtes, de plus d’émissions de CO2 qu’un 4×4.
Toutefois, les différences entre ces deux sensibilités sont assez floues et flexibles ; elles n’empêchent pas celles et ceux qui s’en réclament de se retrouver sur les questions principales de la préservation de la planète.
La tortue géante la plus menacée du monde perd sa dernière femelle - Le zoo de la ville de Suzhou, en Chine, vient d’annoncer le décès de sa femelle tortue appartenant à une espèce en danger critique d’extinction. Il ne rest...
Le livre noir de la chasse - Massacres & abus de pouvoir
SANTE
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POLITIQUE FRANCE
Découverte de l’eau chaude : Pour trouver du monde les restaurateurs vont mieux payer leurs salariés !
C’est un article surréaliste de BFM qui nous rapporte que le patronat pense à augmenter les salaires dans la restauration pour trouver du monde… sans blague !
Travailler à Paris dans un restau la nuit en étant payé pour 35 heures (épuisantes passées à courir de table en table et pas derrière un écran d’ordinateur) pour 1.200 euros par mois en ayant le droit de payer son studio de 20m² (et c’est grand) 9.00 euros par mois ce qui vous laisse 3.00 euros pour finir le mois ne serait pas très « rentable »…
Sérieux ?
Mais attendez.
Voilà ce que cela donne en novlangue patronesque :
« Le secteur de la restauration est confronté à un manque d’attractivité qui rend les recrutements difficiles. Le patronat réfléchit à généraliser la rémunération au chiffre d’affaires pour leurs équipes. Il propose aussi de « sanctuariser » le taux de TVA de 10% sur la restauration commerciale »…
Ha… salaire variable en fonction du chiffre (pas de risque pour le patron) et …. sanctuariser le taux de TVA.
Haaaaa…. le taux de TVA, faudrait pas qu’il monte !!! Ca réduirait les marges!!
Hé, Roger? Oui Albert? On leur refait le coup de la hausse des salaires et de la baisse des prix si on a une TVA allégée?
Hooo…. ouias trop bon Roger!!! Depuis la dernière fois, on avait la TVA à 20% on a couiné ils l’ont mis à 10% On avait dit qu’on embaucherait et qu’on augmenterait les salaires.
Ouiiii, je me souviens, qu’est-ce qu’on s’est marré !
Tu m’étonnes, le banquier il a jamais loué autant de coffres pour le black des restaurateurs…
Hahahahahaha…
Et les gars, surtout montez pas la TVA, on va augmenter les salaires des gueux hahahahahahahahaha
Du coup BFM peut titrer royalement:
« Pour recruter plus facilement, les restaurateurs veulent mieux payer leurs salariés ».
Mais en réalité, j’ai l’impression que l’on se fiche royalement de notre gueule.
Charles SANNAT Source BFM TV ici
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FAITS DIVERS DE PRINTEMPS
➤ Archive Brûlot du Canard Enchainé :
"Anonymat garanti pour magistrats pédophiles"
Le site Pedopolis vient de publier une archive du Canard Enchainé datant du 23 juillet 1997. Il s'agit d'un article intitulé "Anonymat garanti pour magistrats pédophiles", on y apprend que les pédomanes de la magistrature reçoivent un traitement de faveur de la part des services de police, consistant à ni plus ni moins étouffer les affaires…. Voici le contenu de l'article :
Le 28 juin dernier, la PJ du Val-de-Marne a passé les pinces à un magistrat à la retraite, ancien président de chambre à la cour d’appel de Paris. Il avait été surpris dans les toilettes de la piscine de Cachan après y avoir suivi un jeune garçon de 13 ans. Dans les WC, l’ancien président avait escaladé une cloison pour rejoindre le gamin et lui faire des propositions.
Les moniteurs de natation avaient repéré le manège du magistrat depuis plusieurs jours, et ils sont intervenus. Interrogée par la police, son ex-épouse a confirmé qu’il avait de l’attirance pour les très jeunes garçons.
L’ancien magistrat a été laissé en liberté. Et la PJ du Val-de-Marne a diffusé, comme d’habitude, un télégramme d’information à toutes les directions de PJ. Mais pas dans les échelons inférieurs ni dans les commissariats.
Lors de l’opération lancée par la gendarmerie contre les acheteurs de cassettes pédophiles, on avait aussi remarqué l’absence de certaines catégories professionnelles, dont celles des magistrats. Soixante et onze d’entre eux figurent pourtant sur la liste de ces clients !
Les officiers de gendarmerie et les commissaire de PJ se réservent ces « témoins » et les auditionnent en personne, pour éviter les fuites. Le télégramme de la PJ signalant le magistrat pris en flagrant délit à la piscine de Cachan portait d’ailleurs la mention « Ne pas diffuser à la presse ». Il ne faut pas porter atteinte à la réputation de certaine catégories de fonctionnaires.
Source : https://pedopolis.com/1997/07/23/anonymat-garanti-pour-magistrats-pedophiles/
10 stratégies de manipulation que les politiques... - 10 stratégies de manipulation que les politiques et les médias utilisent pour nous contrôler https://t.co/00xCpEyABr Le nouveau Paradigme (@LNParadigme) Ap...
La Chine utilise maintenant des caméras de reconnaissance faciale pour surveiller les musulmans ouïghours dans tout le pays
TECHNOLOGIE
Les raisons occultes de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris - Cet article a pour but de souligner l’importance ésotérique de cet édifice et de PARIS d’une manière générale afin de donner quelques éléments de réflexion...
Chacun sait que la situation mondiale, et donc particulièrement la situation du Pentagone et du CMI qui lui est associé, est affreusement compliquée dans les innombrables dédales et détails qui la caractérisent, et extraordinairement simple lorsqu’on parvient à se sortir de ce marigot pour en venir aux grandes lignes, – c’est-à-dire aux grandes crises, puisque aujourd’hui tout est crisique. Nous pensons qu’il y a un exemple de cette vaste observation au travers d’une interview et des remarques que suscite (dans notre chef) cette interview.
L’interview nous permet en effet, sans que la personne interviewée l’ait voulu ou bien en ait eu conscience, de réunir en une seule grandes crise plusieurs évènements crisiques qui sont souvent traités, – et par nous-mêmes, du reste, dans certains cas, – d’une façon séparée, très cloisonnée. Les événements crisiques concernés sont essentiellement d’une exceptionnellement grande cuvée : la crise générale du Pentagone, dans sa dimension budgétaire et bureaucratique ; la crise du F-35 (JSF) ; la crise du Boeing 737Max ; la crise de la structure de l’administration Trump au travers d’une méthode du président consistant, comme c’est le cas au Pentagone, de ne pas remplacer un ministre ou un directeur d’agence partant (pour désaccord avec le président), pour laisser la direction à son adjoint simplement investi du “faisant fonction de...” (ministre).
(Le cloisonnement des crises est un dé-rangement naturel et inéluctable, parce que dû à la complexité des choses et à la tendance du jugement à parcelliser les problèmes, qui occulte très souvent la véritable gravité des sujets traités, et au-delà la prégnance absolue de la Grande Crise d’Effondrement du Système. Notre travail constant doit être de revenir au rangement révélateur.)
Il s’agit donc ici d’une interview par Sputniknews.com du journaliste indépendant Dave (David) Lindorff, généralement considéré comme proche de la dissidence antiSystème. L’interview date du 26 mars 2019 mais les principaux éléments considérés sont toujours en place. La cause principalede l’interview est l’ouverture d’une enquêtedes autorités de régulation du Pentagone à l’encontre de l’adjoint au secrétaire à la défense “faisant fonction de secrétaire à la défense”, Patrick Shanahan, pour “conflit d’intérêts”, c’est-à-dire corruption. Shanahan, qui a dirigé pendant 31 ans la divisions “avions civils” de Boeing, est soupçonné d’avoir favorisé Boeing, notamment et principalement dans la décision de l’USAF d’acquérir une nouvelle version du F-15, le F-15X
Le texte de l’interview est précédé d’une introduction qui met en perspective cette situation de l’actuel “faisant fonction de ministre” du Pentagone.
« Le ministère américain de la défense a récemment ouvert une enquête à la suite d'informations selon lesquelles Patrick Shanahan, secrétaire à la défense par intérim, aurait favorisé Boeing, où il a travaillé pendant plus de trois décennies, au détriment de ses concurrents. “Le Bureau de l'Inspecteur général du ministère de la défense a décidé d'enquêter sur les plaintes que nous avons récemment reçues selon lesquelles le ministre de la défense par intérim Patrick Shanahan aurait pris des mesures pour promouvoir son ancien employeur, Boeing, et dénigrer ses concurrents, prétendument en violation des règles de déontologie” , a déclaré Dwrena Allen, porte-parole de l'inspecteur général du ministère de la Défense, cité par Politico.
» Le 13 mars, un groupe de surveillance indépendant, Citizens for Responsibility and Ethics, a demandé la tenue d'une enquête sur la base d'un rapport publié en janvier par Politico, affirmant que Shanahan, alors qu'il était secrétaire adjoint à la Défense, avait dénigré Lockheed Martin lors de réunions du ministère de la Défense et avait cité Boeing en exemple, indique le rapport. Le rapport cite également un article paru en décembre dans lequel Bloomberg affirmait que Shanahan avait fait pression sur l'US Air Force pour qu'elle achète des Boeing F-15X, même si l'armée de l'air avait déclaré ne pas être intéressée par cet avion. Avant d'entrer au ministère de la Défense, Shanahan, ingénieur de formation, a travaillé pendant 31 ans pour Boeing dans le domaine de l'aviation civile. Il a signé un accord éthique se récusant de toute intervention dans des décisions impliquant Boeing. »
Sputniknews.com en a discuté avec David Lindorff, un journaliste d'investigation américain.
Sputniknews.com : « Quelle est la probabilité que ces événements malheureux entraînent une enquête approfondie sur tous les produits de Boeing, y compris les avions militaires ? »
David Lindorff : « Il y a deux questions dans la question que vous posez. L'une est de savoir jusqu'où ils devraient aller et l'autre jusqu'où ils iront parce que Boeing est une entreprise très puissante. Je pense que c'est le plus gros exportateur des États-Unis en termes de valeur monétaire, si je ne m'abuse ; c'est une part énorme de notre économie d'exportation. De plus, il s'agit également d'un énorme fournisseur de services de défense, alors le fait de prendre les choses très au sérieux et d'examiner jusqu’au bout ce qu’on peut savoir de la vérité est une gageure dans notre système politique plutôt corrompu. C'est pourtant un cas vraiment très important, où Shanahan est clairement impliqué. [...] Dans plusieurs occasions, il a vraiment insisté pour des choses qui n'avaient pas de sens comme un F-15 amélioré fait par Boeing[le F-15X] qui n’a aucune capacité de furtivité... Le F-35 est entravé dans son développement[par le F-15X] notamment parce que beaucoup de dépenses pour[le F-15X] sont engagées aux dépens du F-35 de Lockheed. Je ne veux pas dire que ce programme[le F-35] n'est pas non plus une source de problèmes. Je veux dire que si l’enquête se développe, il s’agit d’un type [Shanahan] qui, de toute évidence, est prêt à violer au moins l’éthique et peut-être la loi[au profit de Boeing], alors qu’il a dirigé pendant des années la division des avions civils de Boeing ; sans doute y a-t-il beaucoup de corruption lorsqu'il s'agit d’autoriser des avions à une mise en service commerciale normale sans être aussi sûrs qu'ils sont censés l'être. »
Sputniknews.com : « Quel est votre sentiment général et celui qui prévaut dans votre pays à ce sujet, parce qu'il y a beaucoup de points de vue et de questions spécifiques que cette affaire suscite à l'heure actuelle ? »
David Lindorff : « Oui, en effet. Encore une fois, vous avez soulevé la question de savoir s'ils iront vraiment vers la mise en cause de Shanahan. Je pense qu'une approche qu'ils peuvent adopter est de blâmer Shanahan et de faire de lui un exemple de personne corrompue, tout en prenant garde de laisser Boeing en dehors de tout cela. C'est une façon classique pour les États-Unis de traiter la corruption d'entreprise ; on ne met pas en cause l’entreprise ou le système, on met en cause un individu, on le charge au maximum et on laisse l’entreprise en dehors de cela. Une question connexe mais qui interfère sur le cas Shanahan est de savoir si l’on enquêtera systématiquement pour savoir si Boeing a corrompu des organismes comme la National Transportation Safety Agency ou la FAA, la Federal Aviation Administration, qui réglementent la sécurité et autorisent l’exploitation commerciale des avions et tout cela. Et je pense qu'il est plus que probable qu'il y a beaucoup de corruption dans ces pratiques ; il semble, par exemple, que les États-Unis aient tardé à ordonner l’interdiction de vol du[Boeing]737 Max8 qui s'est écrasé deux fois, et cela après le deuxième crash, ce qui est totalement inacceptable. Des gens continuaient à être transportés dans cet avion un peu partout dans le pays alors que les autres pays avaient décrété une interdiction de vol urgente. Cela ressemble vraiment à un cas où la pression commerciale a conduit à continuer à permettre le transport de passagers dans un avion qui n’était plus sécurisé. »
Sputniknews.com : « Pourquoi le Pentagone continue-t-il à verser de l'argent à une entreprise dont le comportement est si douteux ? »
David Lindorff : « J'ai beaucoup écrit sur ce sujet et je l'ai étudié pendant des années ; j'ai suivi un cours avec Seymour Melman, un professeur à Columbia qui s'est concentré sur la corruption innée des industries militaires et industrielles. Il est clair que le système militaire et de l’industrie de l'armement américain constitue une énorme industrie aux États-Unis ; celle-ci reçoit 350 milliards de dollars par an du Pentagone, la moitié de son budget.
» Ces types achètent des politiciens, ils mettent aussi des généraux à leur conseil d'administration quand les généraux prennent leur retraite ; les généraux ont donc un intérêt dans ce rôle, ils ont intérêt à se montrer indulgents envers ces entreprises pour qu'elles conservent leurs rentes budgétaires qui leur rapportent des fortunes, et eux-mêmes avec la perspective de faire partie des conseils d’administration de ces entreprises où ils auront leur propre rente sans faire grand’chose. Pour eux, faire ce qu’il faut quand ils sont au Pentagone pour qu’on achète le matériel de ces entreprises, c’est comme se préparer une retraite de millionnaire. Il s'agit donc d'un système massivement corrompu qui ne se soucie pas vraiment de savoir si les choses qui sont achetés fonctionnent ou pas.
» Pour vous donner un exemple, le F-35 n'est pas prêt à voler, – il y a des problèmes avec le logiciel, il y a des problèmes avec les ailes qui ne vont pas durer aussi longtemps qu’elles devraient ; le coût de l’entretien est en train d’exploser et le programme coûtera probablement le double des $1 500 milliards prévus actuellement. Et ce que le Pentagone a fait, – et c'est quelque chose qu'il fait fréquemment, – c'est de donner un statut opérationnel au F-35 pour le déployer un peu partout, dans nos unités et dans les pays étrangers qui l’ont commandé, en promettant “nous réglerons les problèmes qui surgiront avec effet rétroactif”. C’est une façon horriblement plus coûteuse de modifier des avions après coup alors que vous savez qu’ils ne sont pas au point ; mais c’est ce qu’ils ont fait, – ils l’ont mis en production et l'ont déclaré prêt au combat alors qu’il ne l’est pas. »
Sputniknews.com : « Pourquoi permet-on que cela continue de cette façon ? Mais bien sûr c'est une formule qui génère de l’argent, et encore de l’argent, et alimente l’ensemble du système. Je veux dire, comment ce truc peut-il finir un jour ? Ça ne finira jamais. C'est une question rhétorique, n'est-ce pas ? »
David Lindorff : « En fin de compte, c'est pour cela que les gens qui disent “Cela doit cesser si nous voulons avoir un monde décent” ont raison. J'écoutais un discours de Tulsi Gabbard, l’une des candidats à la présidence qui se trouve être un réserviste en service actif de la Garde nationale hawaïenne. Elle a prononcé un discours très passionné sur la façon dont nous devrions dépenser décemment tout cet argent pour nos forces armées. Shanahan, soit dit en passant, a été celui qui a annoncé que l’on avait échoué dans la tentative d’un audit du Pentagone, cette affaire dont j'ai parlé dans The Nation en décembre. Il a fait ce commentaire : “Notre audit a échoué mais nous nous y attendions.” Il en a presque fait une blague. Voilà une bureaucratie qui dépense environ $1 000 milliards par an, nous ne savons pas où et comment ils dépensent cet argent et je ne crois pas que les dirigeants du Pentagone eux-mêmes le savent. Il n'y a aucun moyen de tracer ces dépenses. C'est tout simplement époustouflant. »
Sputniknews.com : « Compte tenu des lacunes de Boeing, dans quelle mesure ces défaillances techniques sont-elles typiques du complexe militaro-industriel américain en général ? Nous en avons discuté, bien sûr ; mais quelles sont les chances que ces F-35, par exemple, nécessitent un examen plus approfondi ? En fin de compte, il y a de grandes préoccupations au sujet de la sécurité, pas seulement de la sécurité de l'élément militaire de ces avions, mais des avions en général ; la plus grande préoccupation est que ces lignes aériennes civiles avec de tels avions fonctionnent partout dans le monde alors que Boeing est une marque qui est une véritable icône, qu’elle a une réputation et un passé si glorieux. Cette très grande préoccupation en matière de sécurité pourrait vraiment ruiner la réputation de Boeing, n'est-ce pas ? »
David Lindorff : « S'ils découvrent, ce qu'ils peuvent très bien faire, qu'il y a eu un problème de logiciel qui a fait plonger le 737 Max 8 en piqué et qui empêche les pilotes de l’arrêter s’ils ne sont pas formés pour les mesures extraordinaires qui doivent être prises, c’est un énorme problème qui devrait faire douter les gens des capacités de Boeing. En particulier, ils devront examiner le processus pour savoir pourquoi ils ont reçu des plaintes de la part de pilotes pendant des mois aux États-Unis et n’ont rien fait à ce sujet, – il y avait vraiment une sorte de culture d'entreprise qui consiste à camoufler ce genre de choses, – et ce serait catastrophique pour la réputation de Boeing, car comme vous l’avez dit, leur réputation en matière de sécurité était plutôt bonne. Cela pourrait tuer Boeing. »
Le nœud coulant du fil rouge
On comprend ce que nous voulons signifier par l’idée de “cloisonnement” des crises, qui implique soit une méconnaissance, soit une indifférence, soit simplement le jugement de “hors-sujet” d’un facteur qu’on fait intervenir dans l’exposé qu’on fait de la crise. En exposant la crise comme on le fait dans le cas qui nous occupe, on décrit une action condamnable qui s’effectue aux dépens d’un sujet qui est la victime. Il va de soi que cette victime prend aussitôt aux yeux du lecteur des dimensions vertueuses : puisqu’elle est victime, elle ne peut être une “actrice condamnable” et notre soutien autant que notre jugement favorable lui sont acquis.
Ainsi, dans l’interview Lindorff précise-t-il : « Dans plusieurs occasions, il [Shanahan] a vraiment insisté pour des choses qui n'avaient pas de sens comme un F-15 amélioré fait par Boeing [le F-15X] qui n’a aucune capacité de furtivité... Le F-35 est entravé dans son développement [par le F-15X] notamment parce que beaucoup de dépenses pour [le F-15X] sont engagées aux dépens du F-35 de Lockheed. » Certes, il apporte quelques nuances : « Je ne veux pas dire que ce programme [le F-35] n’est pas non plus une source de problèmes. » Puis, plus loin, en réponse à une autre question, ceci, qui donne certaines indications sur la crise du F-35 mais ne fait pas de ce programme l’acteur central, cause profonde de sa propre crise, mais plutôt la victime de procédures du Pentagone alors que ces procédures sont en réalité forcées par l’état catastrophique du programme F-35, victime devenue ainsi cause de ces déboires : « Pour vous donner un exemple, le F-35 n'est pas prêt à voler, – il y a des problèmes... [...] Et ce que le Pentagone a fait, – et c'est quelque chose qu'il fait fréquemment, – c'est de donner un statut opérationnel au F-35 pour le déployer un peu partout... [...] ...ils l’ont mis en production et l'ont déclaré prêt au combat alors qu’il ne l’est pas. »
Dans cet exemple qui constitue un des arguments à charge de Shanahan, les pressions pour acheter le F-15X sont jugées condamnables parce que justifiées par le seul intérêt de Boeing. Il est évident que la vente du F-15X est de l’intérêt de Boeing, mais il est faux de dire que le F-15X n’a aucune capacité de furtivité (il en a certaines au contraire, et c’est ce qui fait la spécificité de la version), tout comme il est faux de laisser entendre que le F-35 a complètement cette capacité. (Comme l’on sait, un F-35 japonais en mission quasi-opérationnelle il y a une semaine a été considéré comme perdu corps et bien lorsqu’il a disparu des écrans-radar :que faisait donc cet avion “furtif” sur les écrans-radar tant que sa mission allait bien, lui qui est censé leur être invisible, c’est-à-dire hors des capacités des écrans-radar ?). En fait, l’achat du F-15X est, à côté de toutes les corruptions possibles du monde, une mesure de bon sens face à la catastrophe qu’est le F-35, pour conserver à l’USAF quelques capacités de combat dans les temps qui viennent, au cas où le F-35, – surprise, surprise, – ne marcherait pas...
Mais l’on comprend également que ce n’est pas le sujet, tout comme le F-35 n’est pas un domaine que Lindorff connaît bien. Ce qu’il connaît bien, c’est la question de la corruption au Pentagone, illustrée aujourd’hui par la mise en cause de l’actuel “faisant fonction de secrétaire à la défense” ; laquelle mise en cause conduit à la situation de Boeing dont Shanahan a été l’un des principaux directeurs pendant trente ans, et cette situation se caractérisant par l’affaire du 737Max qui est bien loin d’être terminé, et à propos de laquelle Lindorff ne mâche pas ses mots : « Cela pourrait tuer Boeing. »
Qu’on ne s’y méprenne pas : il n’est pas question, ici, dans ce commentaire, de reprocher à Lindorff d’ignorer la gravité de la crise du F-35, d’ignorer son ontologie même. Il est, là aussi,victime du cloisonnement, – et Dieu sait si le JSF, avant d’être F-35, l’a été, cloisonné ! La crise du JSF-devenu-F-35 commence à peine à se débarrasser de ses cuirasses et à déboucher sur la scène de l’actualité générale en même temps que se font connaître les premiers déboires publics (le F-35 japonais), c’est-à-dire répercutés par la communication au-delà du domaine des spécialistes-experts et des maîtres en simulacre de Lockheed Martin (LM) et du Pentagone. Quoi qu’il en soit, même sans expertise-antiSystème à ce propos, Lindorff montre bien qu’il se doute de quelque chose du côté du F-35 ; il sera vite édifié s’il est amené à s’y intéresser d’un peu plus près.
(Sur un point particulier considéré d’un point de vue à la fois quantitatif et systémique, Lindorff se trompe lorsqu’il écrit à propos des livraisons hyperrapides suivant une production directe, sans prototype : « Et ce que le Pentagone a fait, – et c'est quelque chose qu’il fait fréquemment, – c’est de donner un statut opérationnel au F-35 pour le déployer un peu partout... » La situation du JSF est bien la marque de l’utopie radicale qui est à la base du programme, c’est-à-dire passer à la production directement à partir de la conceptualisation sur écran [avant, on disait ”de la planche à dessin”], et se retrouver avec plusieurs centaines d’exemplaires produits qui sont tous chargés de très graves défauts, auxquels non seulement il faudra remédier mais dont on n’est absolument pas assurés de les corriger, sinon de les “corriger” en en créant de nouveaux... A cet égard, le F-35 est unique, absolument unique, – et si les déploiements sont si rapides alors que l’avion est totalement au niveau de la plus complète infantilisation, c’est tout simplement pour pousser au plus loin qu’il se peut les dimensions et le volume du simulacre, avant qu’il ne commence à se trouer, ce qui serait en voie de commencement effectif avec l’affaire du JSF japonais.)
Tout cela étant considéré, que nous apporte l’interview de Lindorff qui nous paraît si important ? (Et, encore une fois nous le redisions : sans que lui-même puisse être conscient de cette importance.) Il nous apporte un fil rouge qui relie trois crises et menace toute l’énorme infrastructure du complexe militaro-industriel américaniste :
• La crise de Boeing avec ses 737Max, qui ne fait pas beaucoup de vagues mais envoie des signes indirects selon lesquels tout ne va vraiment pas très bien dans le meilleur des mondes (dernier signe en date : la décision d’American Airlines de retarder l’interdiction de vol de ses 737Max jusqu’au mois d’août). Un tweet de l’impayable Trump résume peut-être bien quoique dans un langage bouffon-simulacre, le caractère peut-être désespéré du programme 737Max dont dépend l’avenir de Boeing avec 5.000 commandes en attente : « Qu’est-ce que j'y connais en image de marque, peut-être rien (mais je suis devenu président !), mais si j'étais Boeing, je remettrais en état le 737Max, j'y ajouterais quelques fonctions supplémentaires & lui donnerais une nouvelle image en le rebaptisant avec un nouveau nom. Aucun produit n'a souffert comme lui. Mais encore une fois, qu'est-ce que j’y connais ? » (“Aucun produit n’a souffert” [dans sa réputation et son image de marque] comme le 737Max ? On imagine la mine anéantie du CEO de Boeing, qui est un ami de Trump dit-on, en lisant cet avis présidentiel sur son avion maudit.)
• Shanahan venant de chez Boeing/division avions civils, est évidemment associé (fil rouge incandescent) à la crise des 737Max. Avec son attitude favorable au F-15X, – qui est pourtant opérationnellement pleine de sagesse, – il est vulnérable au soupçon de corruption de type-conflit d’intérêt, dans un environnement, le Pentagone, qui est une sorte de Panthéon de la corruption et où personne, – Lindorff en témoigne, – n’est capable de retrouver trace de quelques milliers de $milliards dépensés ces quelques dernières années. Il est évident que LM, qui déteste Boeing et Shanahan autant que Boeing et Shanahan détestent LM, n’est pas le dernier à souffler à l’oreille des gens intéressés que Shanahan essaie de torpiller son beau JSF en lui prenant une part de son précieux budget pour acheter des F-15X évidemment construits par Boeing aussi bien que ses 737Max, et dont même l’USAF ne veut pas entendre parler. (A cette occasion, grand prix de sagesse et de lucidité pour l’USAF !)
• Ainsi, avec cette querelle qui nous installe au cœur de la corruption du Panthéon de la chose, retrouvons-nous le catastrophique JSF, qui reste le plus beau joyau de cet univers de la corruption. Il fixe pour nous une situation ou l’acting-secrétaire à la défense, venue d’une firme qui est en train de se débattre dans une mer très profonde avec un boulet au pied de catégorie-737Max, est en train, lui, de se révéler dans les flux de la communication comme un adversaire du F-35, – l’est-il ou ne l’est-il pas dans son jugement intime, peu importe... En effet, la seule façon efficace pour Shanahan de se défendre contre l’accusation de corruption et de conflit d’intérêt avec l’affaire du F-15X, c’est de dire la vérité, pardi, la grande Vérité ! A savoir, que le F-35 de LM est un fer à repasser grandement disgracieux et évidemment catastrophique, qui ne vaut pas un clou, et qu’il est temps de prendre des mesures pour réparer comme l’on peut la situation de l’USAF en la dotant d’une version modernisée d’un avion qui a largement fait ses preuves : et cet argument-là, répétons-le, est absolument pur comme de l’eau de roche, il scintille littéralement de vérité, – mais il descend le F-35 en flammes...
Bref, il s’agit d’une situation difficile à préjuger dans ses évolutions mais particulièrement remarquable dans son ordre de bataille. Pour se faire son jugement et apprécier dans quel sens évolue l’affrontement par rapport au Système que l’on cherche constamment à affaiblir et à provoquer, on doit écarter les complications considérables des éléments de base, accepter qu’il n’existe pas de référence extérieure (notamment morale) sur laquelle s’appuyer puisque l’on évolue dans un affrontement de simulacre et enfin réaliser que la fameuse formule des “loups [qui] ne se mangent pas entre eux” n’a plus lieu d’être aujourd’hui. Les loups tiennent le haut du pavé et, certes, ils se mangent entre eux, et goulûment, et nécessairement lorsqu’il s’agit de LM et de Boeingqui sont les deux piliers d’une industrie hyper-centralisée, hyperpuissante, hyper-favorisée et hyper-corruptrice…
Ainsi parvient-on à la conclusion que si ces crises continuent à se développer liées entre elles comme elles le sont par le fil rouge qu’on a décrit, ce fil rouge peut, de catastrophes en catastrophes touchant les deux piliers de l’industrie d’armement autour d’un Pentagone noyé dans l’in-comptabilité de sa corruption, devenir un nœud coulant crisique. La particularité de cette situation est effectivement que le moindre écart, la moindre pression, le moindre resserrement du nœud coulant menace immédiatement l’essence même, – si essence il y a, – de l’édifice naturellement décrit comme too big to fall mais secrètement d’une fragilité extrême à cause des tensions qui le divisent et le fracturent.
Effectivement, nous en revenons à la description initiale, cette fois transposée en nombre d’acteurs dans cette occurrence antagoniste, – une situation “affreusement compliquée dans les innombrables dédales et détails qui la caractérisent, et extraordinairement simple lorsqu’on parvient à se sortir de ce marigot pour en venir aux grandes lignes”. Les “grandes lignes” se nomment Pentagone, Shanahan soupçonné de corruption, Boeing et LM ; si l’une de ces “grandes lignes” cède, le fil rouge se rompt, c’est-à-dire qu’il se resserre jusqu’à l’effondrement. Source
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