Comme Emmanuel Macron a choisi de balader les Français avec son débat cache-misère et surtout de continuer à ignorer les Gilets Jaunes, eh bien il vient de se prendre un dramatique retour de flamme.
Non, le mouvement des Gilets Jaunes ne s'est pas essouflé, il ne s'est même pas radicalisé: il a décidé de faire la guerre à Macron puisque celui-ci a décidé, contre l'avis de tous les députés, de vendre les Aéroports de Paris.
A 5h45 du matin, les députés à la solde de Macron ont voté et nos aéroports parisiens privatisés.
Une véritable insulte de plus à tout le pays. On vend ce qui rapporte de l'argent, et on ferme tout ce qui ne rapporte rien comme les maternités, commissariats, gendarmeries, tribunaux, hôpitaux, trésoreries (regardez la liste à droite), collèges, casernes, forêts, châteaux et surtout entreprises florissantes.
Emmanuel Macron et son bras droit aux finances Bruno Le Maire ont décidé de passer en force malgré l'opposition des députés de gauche comme de droite, et surtout du peuple français.
Seul souci: désormais, les députés En Marche ne pourront aller nulle part, sauf sur les plateaux de BFM-WC où ils peuvent encore vendre leur soupe ultra-libérale.
Du coup, les Gilets Jaunes et les Balck Blocks ont tout cassé sur les Champs Elysées, mais pas que là. Au moins une vingtaine de voitures de luxe ont été incendiés un peu partout dans Paris, sur les trajets qui ménent des gares à l'Etoile.
Et oh surprise, si d'habitude des 9h du matin les camions de CRS entourent la place de l'Etoile via les rues de Tilsitt et Presbourg, le 16 mars 2019 rien!!! Comme si le pouvoir exécutif avait donné carte blanche aux manifestants, ou bien parce que, par manque d'effectifs, Castaner a préféré abandonner les Champs-Elysées pour mettre ce qui lui restait comme forces autour de l'Elysée.
Pour protéger le palais alors que Macron se trouvait au sommet d'une colline, tel Néron observant Rome en train de brûler.
Donc, désormais la guerre civile a commencé, et elle sera de plus en plus violentes, avec des policiers et gendarmes qui (après ce 16 mars) préféreront se mettre en congés maladie pour burn-out.
Regardez-les, et constatez avec moi qu'ils ne pourront pas tenir face à cette haine et violence encore bien longtemps, car leur travail n'est plus du maintien de l'ordre mais protéger un pouvoir devenu illégitime.
Je dis bien illégitime car 1) l'élection présidentielle a été manipulée par les médias au profit de Macron, 2) les Français avaient voté contre l'Europe, et Nicolas Sarkozy a signé à leur place de traité de Lisbonne violant la volonté du peuple auquel les politiques avaient demandé de s'exprimer, et 3) parce que Macron n'a eu de cesse depuis 3 ans d'insulter PUBLIQUEMENT le peuple qu'il représente.
!!!
On n'a jamais vu ca ailleurs !
Conséquence: le couvercle qui maintenait la colère, sous la pression du chômage et surtout de la suppression de tous les services publics a volé dans les airs.
La révolution et/ou la guerre civile sont en marche. Il n'y aura pas de place où se cacher et il faudra prendre parti pour les très très riches ou bien pour la... majorité des Français.
Ce sera à vous de choisir. Regardez bien ces deux videos, et vous comprendrez. Dans la seconde, par moments on se croirait dans une bataille antique, il ne manque que les flèches. Commencez par la première, très courte mais chargée émotionnellement. Sophie Tissier, cette percutante Gilet Jaune ne s'est pas laissée faire.
Comme l'a remarqué @MarisaSilvina3: "Quand les pauvres détruisent, nous sommes des criminels, lorsque les millionnaires détruisent le pays, c'est pour le bien du peuple". Ils pleurent les 15.000 emplois des Champs, mais se moquent des 10 millions de chômeurs et pauvres. La guerre des classes sociales va être terrible.
Moment criant de vérité de Sophie Tissier contre la caste médiatique qui s'obstine à cirer les pompes de Jupiter et à salir le peuple.
La situation à un seul responsable : Macron.pic.twitter.com/um7AMXSGAj— Jim Delémont-V (@Jim_DV) 17 mars 2019temoignage direct de jovanovic
sur place samedi QUAND LE PEUPLE A FAIM
"Quand les pauvres détruisent, nous sommes des criminels, lorsque les millionnaires détruisent le pays, c'est pour le bien du peuple". Ils pleurent les 15.000 emplois des Champs, mais se moquent des 10 millions de chômeurs et pauvres. La guerre des classes sociales va être terrible.
REGARDEZ CES 200 PHOTOS: IL NE RESTE PRESQUE PLUS UNE SEULE BOUTIQUE DEBOUT SUR LES CHAMPS-ELYSEES
du 18 au 22 mars 2019 : Voici ce qui restait des boutiques sur la "plus belle avenue du monde" en fin de journée: pratiquement toutes ont été pulverisées comme vous le montrent ces quelques 200 photos que je me suis empressé de prendre AVANT que la Maire de Paris se dépêche d'en effacer les traces afin que les télévisions étrangères n'aient pas le temps de réagir. En effet, il est vital de cacher cet immense massacre le plus rapidement possible pour préserver la "bonne image" de Paris auprès du Moooonde.
Au bout de la 18e semaine, il ne doit pourtant plus en rester grand chose de cette image, mais bon...
La violence, l'acharnement, la rage des manifestants est si visible qu'ils crèvent certains clichés, en particulier ceux de Celio, Bulgari, Boss, Le Fouqet's, Maubuisson, Ladurée ou Swarovski.
J'ai également choisi de vous montrer toutes les inscriptions qui a elles seules sont de la littérature politique digne des slogans de Mai 68 comme le fameux "Sous les pavés la plage". J'aime beaucoup le "Macron LAREM des putes" ou "Nous convaincre d'attendre, tout l'art d'un gouvernement" ou "Les sans-dents ont des crocs" ou "GJ:18 - Macron:0" ou "Gilets Jaunes Vs Parachutes Dorés" ou "Pissez jaune" ou "La tête de Macron finira sur une pique parce que c'est notre projet...", ou "16 Mars et ça repart", et surtout le "Qui ne casse rien n'a rien" qui résume à lui seul la situation des Gilets Jaunes face au gouvernement d'autistes d'Emmanuel Macron.
Mais le plus fin reste quand même "Pas de Cartier" devant la marque du célèbre bijoutier, et surtout le "Macron tu es HSQBC" sur le siège social de la banque HSBC... (Michel Polnareff va adorer...)
Et ce HSQBC dit en une phrase la situation actuelle, techniquement désespérée, du président de la République...
Mais si vous regardez attentivement, et lentement, il y a ici une première: en effet, d'habitude ce sont les vitrines qui sont "descendues", mais pas les portes d'entrée. Or cette fois les manifestants se sont systématiquement attaqués également aux portes, à toutes les portes, avec des inscriptions genre "Journées Portes Ouvertes", même lorsque une porte ne donnait nulle part.
Les manifestants ont inconsciemment "forcé les portes" du monde familier des riches, des portes qui leur sont, en temps normal, économiquement fermées. Et clairement qu'après cet épisode, Macron devra soit abandonner la partie, soit passer à la dictature plus "soft" du tout. Mais malheur à lui s'il interdit les Champs Elysées aux manifestants... Ils casseront tout ce qui il y a autour, et il y a baucoup à casser dans le 8e arrondissement entre Saint Lazare et l'Etoile.
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