Le procureur général israélien a annoncé jeudi 28 février que le chef du gouvernement serait prochainement inculpé pour « fraude et abus de confiance et corruption ». À six semaines des élections, c’est un coup de tonnerre dans le paysage politique d’Israël.
Après trois ans d’enquête, l’audition de 140 témoins (dont cinq ministres) et un rapport de 800 pages de la part de l’équipe de procureurs, le procureur général israélien a encore pris soin d’écouter ces dernières semaines l’avis d’une vingtaine de hauts fonctionnaires de son ministère pour finalement prendre sa décision : la mise en examen du premier ministre Benjamin Netanyahou dans trois des quatre affaires où il était impliqué par la police.
Israël : Benjamin Netanyahou
devrait être inculpé pour des
soupçons de corruption
Le procureur général d'Israël va inculper le Premier ministre Benjamin Netanyahou dans les enquêtes de corruption présumée qui le visent, selon la télévision israélienne, citant le ministre de la Justice.
Selon la presse israélienne le 28 février, le procureur général d'Israël veut inculper Benjamin Netanyahou pour corruption.
Tous les médias israéliens ont consacré des programmes spéciaux à l'annonce attendue du magistrat, Avichaï Mandelblit.
La Cour suprême a rejeté trois actions destinées à retarder l'échéance, dont l'une introduite par le Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahou.
Bien qu'anticipée depuis plusieurs semaines, la décision d'Avichaï Mandelblit – si elle était confirmée – produirait l'effet d'un coup de tonnerre annoncé 40 jours avant les législatives anticipées du 9 avril.
Elle est susceptible de changer la donne électorale et menace le long règne de «Bibi» qui, à 69 ans et après bientôt 13 ans de pouvoir, brigue un cinquième mandat.
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