Le Conseil d'Etat a suspendu jeudi l'interdiction de culture du maïs transgénique MON810 de Monsanto.
L'heure n'est pas au retour du MON810. François Hollande annonce qu'"il y aura une prolongation du moratoire" sur ce maïs transgénique de Monsanto, malgré l'annulation par le Conseil d'Etat de l'interdiction de le cultiver. Lors d'une visite en Dordogne, le chef de l'Etat ajoute qu'il est nécessaire toutefois de "sécuriser juridiquement cette décision sur le plan national et surtout sur le plan européen".
"Pourquoi nous avons fait le moratoire sur les OGM? Non pas parce que nous refusons le progrès, mais au nom du progrès. Nous ne pouvons pas accepter qu'un produit, un maïs, puisse avoir des conséquences défavorables sur les autres productions", poursuit François Hollande, qui s'exprimait depuis une ferme de la région de Sarlat.
Levée de boucliers devant la décision
En effet, le Conseil d'État a suspendu jeudi l'interdiction de culture du maïs transgénique MON810. Les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie, Stéphane Le Foll et Philippe Martin, ont réagi dans la foulée en annonçant qu'une décision sera prise "avant les prochains semis qui auront lieu entre avril et juin 2014".
Ils ont rappelé "l'engagement du gouvernement (de) maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM".
La prévention "des risques environnementaux et économiques pour les autres cultures et l'apiculture" est mise en avant par les ministres, qui ont "demandé à leurs services de travailler sur de nouvelles pistes pour créer un cadre réglementaire adapté" et promettent une décision "avant les prochains semis qui auront lieu entre avril et juin 2014.
D'autres partis politiques ont également vivement réagi à cette décision.
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