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MOINS de BIENS PLUS de LIENS

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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


Un choix cornélien contre la Barbarie : Naître moins nombreux ou mourir plus jeunes

Publié par Brujitafr sur 27 Avril 2014, 05:32am

Catégories : #VIE QUOTIDIENNE

#WillMcBride "Surpopulation" vers 1969
Naître moins nombreux ou mourir plus jeunes, tel est le choix qui seul permettra à l'espèce de prolonger son existence dans les limites de ce qu'autorisera, en tout état de cause et inexorablement, une planète maltraitée.

avez-vous envie de laisser votre place ? sauf, bien entendu, ceux qui ont la foi du charbonnier et la certitude d'un "après" paradisiaque !

;0)

 je suis comme ce peintre, je pense que retrouver le paradis terrestre serait plus sage et pour le moins plus raisonnable...

 Jan Bruegel le Jeune ( 1601 – 1678)– Le paradis Terrestre – Huile sur panneau – 60 x 42,4 cm. – Gemäldegalerie Berlin.

 source image. riche en tableaux...."les" "Bruegel"

attention, nous n'avons pas pris le bon chemin, me semble-t-il :

 
Ces deux dernières décennies, un nombre croissant de gens, d’entreprises et de lieux physiques ont été comme « expulsés » de l’ordre économique et social.

Des chômeurs sont rayés des listes de demandeurs d’emploi.

Certains travailleurs pauvres ne bénéficient plus d’aucune protection sociale.

Neuf millions de ménages américains ont perdu leur foyer après la crise des subprimes.

Dans les grandes métropoles du monde entier, les classes moyennes sont peu à peu chassées des centres-villes, désormais hors de prix. 

La population carcérale américaine a augmenté de 600 % ces quarante dernières années.

La fracturation hydraulique des sols pour extraire le gaz de schiste transforme des écosystèmes en désert – l’eau et le sol sont contaminés, comme si on expulsait de la biosphère des morceaux de vie.

source 

la logique de destruction du Kapitalisme.

la phase ultime du Kapitalisme c'est la Barbarie. ça se voit !

 

 

Réduire la pauvreté par la démographie

Le combat contre la surpopulation et pour la dénatalité est aussi la lutte pour les pauvres et contre la pauvreté.

La réduction du taux de natalité des pauvres, et son alignement sur celui des riches, est en effet la condition nécessaire et suffisante d'une victoire sur la pauvreté.

Mais encore faut-il rappeler que victoire sur la pauvreté ne signifie pas éradication de celle-ci, pour la simple raison qu'elle est relative. Il n'est pas inutile de le souligner à l'intention de ceux qui confondent pauvres et pauvreté : richesse et pauvreté existent l'une par l'autre, comme le bien existe par le mal et le mal par le bien, comme le jour existe par la nuit et la nuit par le jour. Et cette réciprocité s'affirme dans une société hiérarchisée. À supposer que les niveaux de dépendance résultant de niveaux de richesse et de pouvoir soient supprimés – par des moyens restant à découvrir –, la nature continuera à imposer aux individus une altérité génératrice d'autres types de hiérarchie, jusques et y compris dans le cas où la pyramide sociale parviendrait à atteindre un degré de tassement comparable à celui régnant dans une ruche ou une fourmilière ... où, là encore, règne une inégalité structurelle née du sacrifice à une reine, en échange de la multiplication par elle des membres de la société qui œuvreront, par leur activité, à son enrichissement et à la continuité de l'espèce.

Ceci dit, la victoire sur la pauvreté telle que seule la rend possible la dénatalité, sera d'autant plus affirmée et durable, que toutes les catégories sociales qui composent la pyramide sociale sauront ajuster leur taux de natalité commun au maintien d'une population mondiale compatible avec les ressources de la planète et la meilleure harmonie possible entre ses occupants. Pour une population optimale estimée à 2 ou 3 milliards d'êtres humains, un taux légèrement supérieur à 2 est donné comme un optimum. Or les pauvres ont comme les autres le pouvoir d'observer un tel taux, évitant ainsi de proliférer comme ils le font ; sauf à vouloir absolument perpétuer le service qu'ils rendent à plus riches qu'eux, du seul fait de leur nombre. Car c'est ce nombre qui a fait de tous temps des plus pauvres des êtres humains le réservoir de main d'œuvre et de consommateurs de ceux qu'ils servent.

Mais qui servent-ils ?
Tous ceux dont ils sont le fonds de commerce idéologique ou économique. Mais que ceux-ci se rassurent, les pauvres ne disparaîtront pas. Dans son abomination, notre pyramide sociale leur a toujours réservé et leur réservera toujours sa base, par définition plus vaste que son sommet. Au train où vont les choses, par simple effet de proportion, parmi les 250 000 habitants supplémentaires que compte chaque jour la planète, 150 000 sont des pauvres de tous niveaux, parmi lesquels 50 000 sont des pauvres profonds.

Comme les chômeurs doivent être conscients qu'il existe des profiteurs de leur situation, que sont les multiples organismes qui existent et vivent par eux, les pauvres doivent réaliser que les riches n'ont pas l'exclusivité de leur exploitation. Ils sont aussi la raison d'être de prospères institutions qui trouvent en eux l'occasion d'exprimer leur compassion, d'exercer leur idéologie, et pour le moins de soigner à bon compte leur conscience.

La pauvreté, comme le chômage, est un mal qui doit se combattre et ne peut se vaincre que de l'intérieur. Sans pour autant nier l'utilité de l'aide pouvant leur être apportée par des étrangers à leur sort, c'est aux pauvres à prendre leur destin en main et pour cela, à prendre en premier lieu conscience de leur propre responsabilité dans l'expansion du mal dont est frappée la catégorie sociale à laquelle ils ont le malheur d'appartenir : sa propre prolifération.

Y-a-t-il paradoxe plus étrange que de se plaindre de la pauvreté en faisant par ailleurs valoir le nombre de pauvres comme une force déterminante dans la conquête de plus de justice sociale ? Par ailleurs, il est possible d'être pauvre et heureux, et il existe même des pauvres n'ayant nulle envie de devenir riches. Et ce n'est pas la moindre des difficultés, car où des pauvres dans ce cas trouveraient-ils des raisons de vouloir éviter à leur descendance de sort qui est le leur ?

Lutter contre la pauvreté c'est se battre pour les pauvres et non contre eux. De ce fait, c'est aussi lutter pour la richesse, même si le partage de cette dernière pose d'autres problèmes et si, en tout état de cause, la part de chacun est d'autant plus réduite que ceux qui y prétendent sont plus nombreux. Sans compter son coût pour la planète.

Ce qui précède revient à concevoir que démographie et pauvreté sont tellement liées, qu'une variation de la population en nombre a des effets directs sur sa répartition en pauvres et riches. Que nuls ne s'en inquiètent, la catégorie sociale à laquelle ils appartiennent ne peut se réduire sans que les autres se réduisent dans la même proportion.

De même pour toutes les bonnes âmes soucieuses du bonheur et du respect des pauvres, au point de se révolter à la seule idée d'en réduire le nombre, et qui s'obstinent à vouloir la mort des riches pour en tirer une amélioration du sort des pauvres. Ils doivent prendre conscience qu'en en restant à la lutte des classes – demandant plutôt un renforcement de celle des pauvres, donc une augmentation de leur nombre et de la pauvreté – ils ne font qu'exacerber le sentiment de frustration des plus défavorisés d'entre nous, en ignorant l'origine profonde de ces inégalités que ceux qui en sont victimes considèrent comme autant d'injustices, de même que le remède qui doit efficacement et durablement y être appliqué.

 
Naître moins nombreux ou mourir plus jeunes, tel est le choix qui seul permettra à l'espèce de prolonger son existence dans les limites de ce qu'autorisera, en tout état de cause et inexorablement, une planète maltraitée. Mais c'est aussi et peut être surtout, la garantie d'un retour au seul degré d'équilibre social qu'il soit permis à l'homme d'espérer.



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