Après Goldman Sachs sur les fonds souverains, Bolloré sur les ports, Alcatel sur la fibre optique, l'ombre d'un nouveau vautour plane sur le cadavre de Kadhafi.
La Monnaie de Paris renoue avec son passé libéral et ses intérêts coloniaux.
En effet, l'institution la plus ancienne de France (12 siècles) chargée de fabriquer sa monnaie, et en déficit depuis la fin de l'empire coloniale.
Les seules colonies d'Algérie, du Maroc et de Tunisie avait rapporté à notre institution la fabrication de plus d'un demi milliard de pièces de monnaies.

Mais depuis 2007, le 11 Quai de Conti, est dirigé par Christophe Beaux, un énarque néolibéral.
Son objectif, transformer la Monnaie de Paris en une entreprise, plus moderne, plus avant-garde et surtout plus rentable.
surfe sur la crise et la hausse des métaux précieux en sortant une collection de pièces d'or et d'argent.
Il est important de noter qu'à ce jour, celui qui a fait le choix de cette pièce a gagné une plus value de 25 euros, alors que celui qui a acheté un bon vieux Napoléon, a gagné 117 euros, la différence ayant été empochée par notre institution patriotique.
Je ne parlerai pas de la pièce d'argent de 10 euros qui réduit comme peaux de chagrin, elle est passé de 11 à 5 grammes de métal précieux entre 2009 et 2011, pour le même prix d'achat : 10 euros.
Aujourd'hui, les les pièces et les billets libyens représentent toujours Mouammar Kadhafi. La Monnaie de Paris se propose donc de participer à son changement.
source: agoravox.fr
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