Protéger les stagiaires contre les abus
Selon Le Figaro, le texte voté par les députés français le jeudi 23 mai entend « prémunir les stagiaires des abus qu’ils subissent souvent ».
En effet, plafonnée à environ 436,05 euros le mois au minimum, le versement de l’indemnité de stage est délibérément refusé par certaines entreprises si la durée du stage n’excède pas 2 mois.
Même si les services publics sont régis par un cadre législatif différent, ils sont néanmoins concernés par le vote de jeudi dernier. Ainsi, le texte permettra aux universitaires d’effectuer des stages aussi bien dans les administrations que dans les associations. Il rend aussi obligatoire la gratification de stage quelle que soit la durée ou même la nature du stage.
De plus, un dispositif autre que le rapport de stage a été mis en place afin d'en informer le bureau d’insertion professionnelle.
Des règles difficiles ?
Oui, jugent les opposants au texte. Du côté de l’exécutif, Geneviève Fioraso ministre de l’Enseignement supérieur estime que ce texte devrait être intégré dans un projet de loi sur l’emploi, après discussion avec les parties prenantes.
Pour les députés favorables au vote, il est important que la fonction publique remplisse son devoir d’exemplarité.
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