Fillon à joué les porte-parole, à croire que celui qui se cache derrière tout cela n’atteignait pas le micro, ou alors il s’en fout, tant qu’il a son avion avec ses stores électriques, son grand lit et ses deux fours à pizza… Bref, les mesures d’austérités ont été annoncées, on pouvait faire payer les responsables, c’est à dire les banques, mais finalement, on va taper sur la vache à lait, même si celle-ci n’a pas un rond! Que vous soyez fumeurs, alcooliques ou simplement amateurs de sodas, vous allez casquer, oui! Oui! Oui ! Allez, on franchit le pas et on regarde ensemble à quoi ressemble le tube de vaseline ! vu sur "les moutons enragés"
Le Premier ministre a présenté mercredi soir les mesures d’austérité décidées par le gouvernement.
Le Premier ministre a annoncé mercredi une série de mesures permettant de réunir 11 milliards d’euros de recettes supplémentaires en 2011 et 2012. © Yoan Valat / AP/Sipa
Le gouvernement a annoncé mercredi 11 milliards d’euros de recettes supplémentaires pour 2011 et 2012, afin de compenser le ralentissement de la croissance économique. François Fillon a estimé que le « seuil de tolérance à l’endettement (était) désormais dépassé », mercredi lors de la présentation du plan d’austérité du gouvernement. L’endettement, « c’est moins de croissance, des taux d’intérêt plus élevés, c’est une charge indue qui est laissée aux générations futures et au bout du compte, c’est l’enlisement économique », a fait valoir le Premier ministre en ouverture d’une conférence de presse. « Notre pays ne peut pas vivre éternellement au-dessus de ses moyens. » Par ailleurs, le Premier ministre a annoncé les chiffres de la croissance revus à la baisse : elle serait de 1,75 % en 2011 et en 2012, contre 2 et 2,25 % selon une première annonce.
Le déficit public devrait être réduit plus que prévu en 2012 grâce aux mesures annoncées mercredi par le gouvernement, à 4,5 % du PIB au lieu de 4,6 %, selon François Fillon. Il a fait état d’un « objectif un peu plus ambitieux », visant à assurer à la France une « marge permettant de sécuriser » ses engagements en cas de nouvelle panne de la croissance.
Taxe sur le tabac et l’alcool
Entre autres mesures, le Premier ministre a évoqué un « nouveau coup de rabot de 10 % sur les niches fiscales », une « modification de la taxation des plus-values immobilières », une hausse des prix du tabac (6 %), l’alcool et les boissons avec des sucres ajoutés, ainsi qu’une contribution exceptionnelle « de 3 % sur les revenus fiscaux de référence supérieurs à 500 000 euros », ainsi qu’une hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du capital, qui passeront de 12,3% à 13,5%. « La taxation des revenus les plus élevés sera « complétée d’un relèvement, de 12,3% à 13,5%, des prélèvements sociaux des revenus du capital, toujours dans un souci de rapprochement de la taxation des revenus du travail et de ceux du capital », a dit François Fillon. Matignon a également annoncé, par communiqué, que la TVA sur les billets d’entrée dans les parcs à thème français sera relevée à 19,6% contre 5,5% actuellement.
Le gouvernement va aussi proposer l’harmonisation du report des déficits en matière d’impôts sur les sociétés avec les règles en vigueur en Allemagne. L’objectif est de rapprocher les impôts des sociétés en France et en Allemagne, a précisé François Fillon.
Le dispositif des heures sup’ retouché
Sur les heures supplémentaires, le Premier ministre a déclaré que « les salariés continueront à bénéficier des abattements fiscaux » et les heures supplémentaires seront intégrées dans le calcul des allègements généraux de charges.
François Fillon a enfin appelé l’opposition à « faire preuve de plus de rigueur intellectuelle » face aux réalités économiques, en présentant à la presse le plan économique du gouvernement. « Je dois dire que pour être crédibles, les dirigeants de l’opposition devraient faire preuve de plus de rigueur intellectuelle », a-t-il lancé. « Ignorer les conséquences de la plus grave crise économique depuis un demi-siècle sur les finances publiques, refuser d’admettre la responsabilité des gouvernements de droite et de gauche sur le creusement des déficits depuis 35 ans, ce n’est pas une preuve de sérieux et cela augure mal de la capacité à affronter les réalités économiques du monde d’aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Selon lui, « les propositions de l’opposition en 2008″, lors de l’éclatement de la crise économique, « qui suggéraient les nationalisations des banques et une baisse importante de la TVA, auraient eu pour effet un accroissement plus élevé de la dépense publique ».
Dépenses de santé
Le Premier ministre a aussi annoncé la suppression, dès 2011, de l’exonération partielle sur les contrats d’assurance maladie complémentaire dits « solidaires et responsables », ainsi que la mise en place d’un taux majoré pour les autres. La taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) s’applique à tous les contrats d’assurance maladie complémentaire souscrits auprès d’un assureur français ou étranger. Ces mesures génèreront « une recette estimée de 100 millions d’euros dès 2011 et de 1,1 milliard d’euros en année pleine », selon les documents remis à la presse, qui précisent que les contrats « solidaires et responsables » représentent environ 90 % des contrats d’assurance maladie souscrits actuellement.
Pour bénéficier de la qualification de « responsable », « un contrat ne doit pas prendre en charge la participation forfaitaire d’un euro prélevé sur les consultations, les actes médicaux, les examens de radiologie et les analyses de biologie médicale ». Par ailleurs, selon les documents, « il ne doit pas prendre en charge le dépassement d’honoraires autorisés pour un spécialiste consulté hors du parcours de soins, ainsi que la majoration du ticket modérateur sur les consultations effectuées hors parcours de soins ». En ce qui concerne le critère de solidarité, « les cotisations et primes ne doivent pas être fixées en fonction de l’état de santé de l’assuré ».
Source: lepoint.fr
Commenter cet article