Le psychiatre passionné d’astrobiologie Rhawn Joseph a rassemblé de nombreuses études réalisées dans l’espace dans un livre , Human Mission to Mars. Colonizing the Red Planet , qui donnent une idée des dangers qui entourent les amours spatiales. Il part du principe que, dans les conditions très particulières de ce genre de voyage, il se passera ce qui est déjà advenu lors d’hivernages dans des stations polaires en Antarctique : liaisons, relations sexuelles, grossesses.
Le problème, c’est que dans l’espace, tout est plus compliqué. S’envoyer en l’air tout là-haut s’apparente à une véritable épreuve de gymnastique en raison de l’absence de gravité. Un mot d’ordre : se cramponner l’un à l’autre. Parce qu’un mouvement trop brusque risque de vous catapulter, votre partenaire et vous, aux deux extrémités du module martien. On peut néanmoins faire confiance à l’inventivité de l’homme (et de la femme) pour se dégoter des bittes d’amarrage. Il n’est d’ailleurs pas impossible que des précurseurs aient déjà mené quelques expériences, côté soviéto-russe sur la station Mir ou côté américain avec les navettes spatiales, comme le raconte ce documentaire (en anglais) :
On risque donc quelques bleus à monter au septième ciel. Mais tout cela n’est rien à côté du risque qu’il y aurait à essayer de se reproduire dans l’espace. L’absence de gravité et l’exposition aux rayons cosmiques peuvent avoir de graves conséquences : endométriose, menstruation rétrograde, perturbations hormonales, altération des gamètes (notamment chez l’homme), changements dans le noyau cellulaire et dans la forme des cellules, anomalie dans la formation du système nerveux primitif de l’embryon, développement fœtal anormal, fausses couches, stress pré- et post-natal, altérations génétiques, retard intellectuel chez les enfants, etc. Dans sa compilation, Rhawn Joseph rappelle notamment que, lors d’une expérience menée par les Soviétiques, des rats se sont accouplés, mais sans que cela soit suivi de naissances.
Source
Commenter cet article