D'"importantes frappes aériennes" ont été effectuées dans la nuit de samedi 2 à dimanche 3 février au nord de Kidal et dans la région de Tessalit, au Mali, selon le porte-parole de l'état-major des armées françaises. Le colonel Thierry Burkhard a précisé que ces bombardements visaient "des dépôts logistiques et des centres d'entraînement" des groupes islamistes armés, dans ces zones proches de la frontière avec l'Algérie. Pour ces opérations de frappes, au total "30 appareils ont été engagés" : "chasseurs bombardiers, avions ravitailleurs, de reconnaissance".
Après les prises successives de Gao puis Tombouctou, les soldats français ont pris le contrôle il y a cinq jours de l'aéroport de Kidal, ville tenue par des rebelles touareg et des islamistes dissidents s'affirmant "modérés". Il s'agit d'aller "plus au Nord, finir cette opération" avec les armées africaines engagées, a dit le président français samedi lors d'une visite d'une journée au Mali. François Hollande a promis que la France resterait au côté du Mali "le temps qu'il faudra".
Mali : Le Qatar confirme sa prèsence … sans le vouloir
"Finir cette opération" et trouver les otages ?
Kidal et sa région comprenant le massif des Ifoghas, près de la frontière algérienne, sont le berceau des indépendantistes touareg et, selon Paris, le lieu de détention "probable" de sept otages français.