A cause des fraudeurs, la Sécurité sociale en Europe aurait déjà perdu 10 milliards d'euros. Afin de combattre ce phénomène, une solution a été trouvée : le croisement des données des assurés avec celles des utilisateurs des réseaux sociaux avec l'aide de Facebook.
Un système qui a déjà ses preuves
Le gouvernement italien n'a pas tardé à mettre en application ce système pour mettre la main sur les fraudeurs. Il a choisi, à cet effet, la société Teradata basée à Dallas, un spécialiste du Big Data et du traitement de données de masse, pour accomplir cette mission en collaboration de Facebook.
Selon Patrice Bouëxel, directeur du pôle santé de Teradata en France pour Challenges.fr, « L'INPS (Sécurité sociale italienne) a réorganisé ses services de 1 400 agents dédiés à la lutte contre les fraudes, en même temps qu'elle a croisé ses données avec celles disponibles sur les réseaux sociaux ».
Teradata doit pour ce faire, croiser les arrêts de maladie des italiens douteux avec leurs données sur Facebook. Ce croisement se fait pour des jours de cessation d'activité professionnelle des concernés.
Il s'agit d'un système qui a déjà fait ses preuves dans l'état du Michigan aux Etats-Unis. Sur 10 millions d'habitants, ce système rapporte 1 million de dollars environ quotidiennement.
Qu'en est-il pour la France ?
Pour l'instant, à cause du problème des écoutes par la NSA, le gouvernement français prône la vigilance au niveau de la sécurité. Le pays ne s'est pas donc prononcé pour l'adoption de ce système anti- fraudes.
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