Au lendemain de violents heurts, le pays s'apprête à vivre un vendredi sous haute tension, marqué par un appel à la grève générale et à des manifestations à l'occasion des funérailles de Chokri Belaïd, dirigeant influent de l'opposition assassiné mercredi.
13h35: Quelques heurts commenceraient à éclater autour du cimetière
13h15: A Gafsa, la police a tiré des grenades lacrymogènes pour disperser des opposants, selon Reuters.
Les manifestants de cette ville minière du sud de la Tunisie ont jeté des pierres et des engins incendiaires contre les forces de l'ordre.
13h10: La dépouille de Chokri Belaïd est en train d'arriver au cimetière, d'après les témoins sur place.
La députée PS Elisabeth Guigou a annoncé une mission sur les révolutions arabes de la commission des Affaires étrangères qu'elle préside.
L'ancienne Garde des Sceaux a indiqué sur France 2 que des députés ont prévu de se rendre en Tunisie la semaine prochaine.
Nous [les députés] avons décidé d'avoir une mission sur les révolutions arabes. Nous allons faire une évaluation et nous irons probablement en Tunisie sans tarder.
Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale
La foule, déjà rassemblée dans le cimetière où Chokri Belaïd s'apprête à être enterré, appelle à la chute du régime, rapporte notre correspondante à Tunis Elodie Auffray.
Des milliers de personnes accompagnent en ce moment la dépouille de Chokri Belaïd. Parmi la foule, de nombreux Tunsiens ont scandé des slogans qui accusent Ennahda et son chef Rached Ghannouchi de la mort de l'opposant politique.

Rached Ghannouchi, le président du parti islamiste au pouvoir Ennahda, aurait souhaité assister aux funérailles de Chokri Belaïd, rapporte le correspondant en Tunisie de France 24 qui cite une proche de l'opposant assassiné.
10:33 3.000 personnes déjà présentes aux funérailles
3.000 se sont rassemblées ce matin à Djebel Jelloud, un quartier de la banlieue sud de Tunis, pour participer aux funérailles prévues en début d'après-midi de l'opposant assassiné, Chokri Belaïd. La foule a accompagné le cercueil du domicile familial à la Maison de la culture du quartier où une salle a été aménagée pour exposer la dépouille. La foule continue encore de grossir.
"On se sacrifie pour le martyr"
09:53 Un policier dans le coma
Un policier tunisien est dans le coma, après avoir été tabassé dans la nuit par des manifestants dans la ville de Gafsa, située dans l'instable bassin minier tunisien. Il est hospitalisé en réanimation à Gafsa. Ces manifestants ont aussi incendié un poste de police de la ville.
Commenter cet article